La France appelle "à la retenue de part et
d'autre" en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères
Michèle Alliot-Marie alors que le camp d'Alassane Ouattara prévoit de marcher
sur la télévision d'Etat, faisant craindre des violences avec les forces de
son rival Laurent Gbagbo.
MM. Ouattara et Gbagbo revendiquent tous les deux la victoire à la
présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire. Quasiment l'ensemble de la
communauté internationale a reconnu celle de M. Ouattara mais M. Gbagbo refuse
de quitter le pouvoir.
"Je crois à l'acceptation par Gbagbo des résultats de l'élection où les
Ivoiriens ont très clairement désigné Ouattara comme leur président, nous
appelons également à la retenue de part et d'autre", a déclaré Mme
Alliot-Marie à la chaîne de télévision française LCI.
"Je crois effectivement qu'il faut éviter toute violence. La Côte d'Ivoire
n'a pas besoin de ça", a ajouté le ministre français interrogé sur le point de
savoir s'il fallait demander l'annulation de la marche annoncée par les
partisans de M. Ouattara.
Plusieurs personnes ont déjà été blessées mercredi à Yamoussoukro (centre
de la Côte d'Ivoire), alors que l'armée fidèle à Laurent Gbagbo a mis en garde
les partisans de son rival contre leurs projets de marches à Abidjan jeudi et
vendredi pour prendre le contrôle d'organes de gouvernement.
"On ne craint jamais le pire mais on craint effectivement des violences", a
concédé Mme Alliot-Marie.
Le ministre français a confirmé que la France n'avait pas l'intention
d'intervenir militairement en cas de violences, comme l'a déjà dit mercredi le
ministre de la Défense, Alain Juppé.
Dans ce cas, s'interposer, "c'est le devoir de la communauté
internationale. L'ONU, à travers l'Onuci c'est-à-dire les forces
internationales (en Côte d'Ivoire) sont là pour essayer d'éviter la violence",
a-t-elle dit.
"Mais ce que je souhaiterais, et ce à quoi j'incite les uns et les autres,
c'est qu'elles n'aient pas à intervenir, c'est-à-dire que chacun se conforme à
un résultat démocratique et évite les provocations car c'est vrai
qu'aujourd'hui il y a un risque de provocations", a-t-elle ajouté.
Environ 900 soldats français de l'opération Licorne sont déployés en Côte
d'Ivoire, avec pour mission de soutenir les forces des Nations unies. Ces
soldats sont "en capacité" d'évacuer les quelque 15.000 ressortissants
français si nécessaire, avait assuré M. Juppé.
Mme Alliot-Marie s'est dite "extrêmement soucieuse de la protection des
Français".
Il y a aujourd'hui "des inquiétudes, mais pas de menaces précises",
a-t-elle affirmé. "Mais notre ambassade est en relation avec les Français
là-bas, leur passe des consignes de sécurité. S'il y avait quelque chose, la
protection de nos concitoyens est une de nos missions fondamentales et elle
serait appliquée".
d'autre" en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères
Michèle Alliot-Marie alors que le camp d'Alassane Ouattara prévoit de marcher
sur la télévision d'Etat, faisant craindre des violences avec les forces de
son rival Laurent Gbagbo.
MM. Ouattara et Gbagbo revendiquent tous les deux la victoire à la
présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire. Quasiment l'ensemble de la
communauté internationale a reconnu celle de M. Ouattara mais M. Gbagbo refuse
de quitter le pouvoir.
"Je crois à l'acceptation par Gbagbo des résultats de l'élection où les
Ivoiriens ont très clairement désigné Ouattara comme leur président, nous
appelons également à la retenue de part et d'autre", a déclaré Mme
Alliot-Marie à la chaîne de télévision française LCI.
"Je crois effectivement qu'il faut éviter toute violence. La Côte d'Ivoire
n'a pas besoin de ça", a ajouté le ministre français interrogé sur le point de
savoir s'il fallait demander l'annulation de la marche annoncée par les
partisans de M. Ouattara.
Plusieurs personnes ont déjà été blessées mercredi à Yamoussoukro (centre
de la Côte d'Ivoire), alors que l'armée fidèle à Laurent Gbagbo a mis en garde
les partisans de son rival contre leurs projets de marches à Abidjan jeudi et
vendredi pour prendre le contrôle d'organes de gouvernement.
"On ne craint jamais le pire mais on craint effectivement des violences", a
concédé Mme Alliot-Marie.
Le ministre français a confirmé que la France n'avait pas l'intention
d'intervenir militairement en cas de violences, comme l'a déjà dit mercredi le
ministre de la Défense, Alain Juppé.
Dans ce cas, s'interposer, "c'est le devoir de la communauté
internationale. L'ONU, à travers l'Onuci c'est-à-dire les forces
internationales (en Côte d'Ivoire) sont là pour essayer d'éviter la violence",
a-t-elle dit.
"Mais ce que je souhaiterais, et ce à quoi j'incite les uns et les autres,
c'est qu'elles n'aient pas à intervenir, c'est-à-dire que chacun se conforme à
un résultat démocratique et évite les provocations car c'est vrai
qu'aujourd'hui il y a un risque de provocations", a-t-elle ajouté.
Environ 900 soldats français de l'opération Licorne sont déployés en Côte
d'Ivoire, avec pour mission de soutenir les forces des Nations unies. Ces
soldats sont "en capacité" d'évacuer les quelque 15.000 ressortissants
français si nécessaire, avait assuré M. Juppé.
Mme Alliot-Marie s'est dite "extrêmement soucieuse de la protection des
Français".
Il y a aujourd'hui "des inquiétudes, mais pas de menaces précises",
a-t-elle affirmé. "Mais notre ambassade est en relation avec les Français
là-bas, leur passe des consignes de sécurité. S'il y avait quelque chose, la
protection de nos concitoyens est une de nos missions fondamentales et elle
serait appliquée".