Que n'avons-nous pas entendu ces deux dernières semaines en Côte d'Ivoire secouée par une crise post-électorale qui perdure ? Des individus mal intentionnés ont fait courir la rumeur selon laquelle, Alassane Ouattara, le candidat malheureux de la dernière élection présidentielle, serait le seul habilité à signer, je ne sais quoi, à la banque centrale des états de l'Afrique de l'Ouest (Bceao). Le président Laurent Gbagbo, gagnant de l'élection présidentielle n’aurait plus le droit de signer quoi que ce soit à la Bceao. Ce droit lui aurait été arraché par Alassane Ouattara dont la signature serait la seule reconnue auprès des responsables de la BCEAO.
La rumeur a fait le tour de la Côte d'Ivoire, rendant tristes les partisans du président Gbagbo, alors que ceux de Ouattara jubilaient. Les partisans de Ouattara relayés par leurs journaux abonnés aux mensonges précisaient même que dorénavant le nouveau ministre de l'Economie et des finances ne signerait plus aucun document à la BCEAO. Du coup, les Ivoiriens ont commencé à craindre pour leurs salaires.
A la vérité, il n'en est rien. Même la Banque mondiale dont on disait qu'elle n'aurait plus aucun commerce avec les nouveaux ministres ivoiriens a reçu le jeudi dernier un chêque de 1,5 milliard de FCFA au titre de ses créances. Le chèque a été signé par le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, M. Dallo Désiré. Le ministre de l'Economie et des finances est devenu depuis sa nomination, la seule autorité dont la signature est légalement reconnue. Les autorités ivoiriennes ont pris les dispositions légales en la matière pour qu'il en soit ainsi. En effet, les résultats définitifs proclamés par le conseil constitutionnel et les actes relatifs à la prestation de serment ont été transmis à la BCEAO comme le demande l'usage. La banque centrale a donc pris acte que Gbagbo Laurent est le président de la République de Côte d'Ivoire et son ministre de l'économie et des finances est la seule autorité dont la signature est légalement reconnue. Il n'y a donc pas de problème de signature à la BCEAO. Tout le reste n'est que le fruit de l'imagination fertile des rebelles retranchés à l'Hôtel du Golf. Qui tuent leur temps à faire des Sms et passer des coups de fils aux agents du trésor public.
Franck Dally
La rumeur a fait le tour de la Côte d'Ivoire, rendant tristes les partisans du président Gbagbo, alors que ceux de Ouattara jubilaient. Les partisans de Ouattara relayés par leurs journaux abonnés aux mensonges précisaient même que dorénavant le nouveau ministre de l'Economie et des finances ne signerait plus aucun document à la BCEAO. Du coup, les Ivoiriens ont commencé à craindre pour leurs salaires.
A la vérité, il n'en est rien. Même la Banque mondiale dont on disait qu'elle n'aurait plus aucun commerce avec les nouveaux ministres ivoiriens a reçu le jeudi dernier un chêque de 1,5 milliard de FCFA au titre de ses créances. Le chèque a été signé par le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, M. Dallo Désiré. Le ministre de l'Economie et des finances est devenu depuis sa nomination, la seule autorité dont la signature est légalement reconnue. Les autorités ivoiriennes ont pris les dispositions légales en la matière pour qu'il en soit ainsi. En effet, les résultats définitifs proclamés par le conseil constitutionnel et les actes relatifs à la prestation de serment ont été transmis à la BCEAO comme le demande l'usage. La banque centrale a donc pris acte que Gbagbo Laurent est le président de la République de Côte d'Ivoire et son ministre de l'économie et des finances est la seule autorité dont la signature est légalement reconnue. Il n'y a donc pas de problème de signature à la BCEAO. Tout le reste n'est que le fruit de l'imagination fertile des rebelles retranchés à l'Hôtel du Golf. Qui tuent leur temps à faire des Sms et passer des coups de fils aux agents du trésor public.
Franck Dally