PARIS, 16 déc 2010 (AFP) - Le procureur de la Cour pénale internationale
(CPI) Luis Moreno-Ocampo a prévenu jeudi qu'il engagerait des poursuites
contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire,
dans un entretien à la télévision France 24.
"S'ils commencent à tuer des gens, alors c'est un crime et nous engagerons
des poursuites contre eux", a déclaré le procureur, faisant référence aux
différents acteurs de la crise ivoirienne.
"Nous n'avons choisi aucun camp dans cette affaire. Quiconque se rend
coupable de cela (des crimes), quel que soit son bord, sera poursuivi", a-t-il
ajouté.
La communauté internationale craint des violences en Côte d'Ivoire, où les
deux candidats à la présidentielle du 28 novembre, l'ex-Premier ministre
Alassane Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo, revendiquent la
victoire.
Le camp d'Alassane Ouattara, reconnu par pratiquement l'ensemble de la
communauté internationale, a appelé à marcher jeudi sur la télévision d'Etat,
faisant craindre des affrontements avec les forces de son rival.
Dans la matinée, les forces de l'ordre fidèles à Laurent Gbagbo ont
dispersé des manifestants qui voulaient marcher sur le siège de la télévision,
faisant au moins trois blessés, a constaté l'AFP.
(CPI) Luis Moreno-Ocampo a prévenu jeudi qu'il engagerait des poursuites
contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire,
dans un entretien à la télévision France 24.
"S'ils commencent à tuer des gens, alors c'est un crime et nous engagerons
des poursuites contre eux", a déclaré le procureur, faisant référence aux
différents acteurs de la crise ivoirienne.
"Nous n'avons choisi aucun camp dans cette affaire. Quiconque se rend
coupable de cela (des crimes), quel que soit son bord, sera poursuivi", a-t-il
ajouté.
La communauté internationale craint des violences en Côte d'Ivoire, où les
deux candidats à la présidentielle du 28 novembre, l'ex-Premier ministre
Alassane Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo, revendiquent la
victoire.
Le camp d'Alassane Ouattara, reconnu par pratiquement l'ensemble de la
communauté internationale, a appelé à marcher jeudi sur la télévision d'Etat,
faisant craindre des affrontements avec les forces de son rival.
Dans la matinée, les forces de l'ordre fidèles à Laurent Gbagbo ont
dispersé des manifestants qui voulaient marcher sur le siège de la télévision,
faisant au moins trois blessés, a constaté l'AFP.