L’élève policier, Ignace Sénayé, est mort, hier, à Yamoussoukro. Le policier a succombé au Centre hospitalier régional (CHR) de la capitale politique de la Côte d’Ivoire (270 km d’Abidjan, au Centre du pays), grièvement blessé par balle par des manifestants se réclamants du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), mais qui sont en réalité du Rassemblement des Républicains (RDR) d’Alassane Ouattara mélangés à des rebelles armés infiltrés et hébergés dans la ville par les militants RDR de Dioulabougou. La victime de la barbarie faisait partie des agents envoyés en renfort à Yamoussoukro et chargés du maintien de l’ordre dans le cadre de « la marche » illégale programmée par les responsables du RDR dans le village natal de feu Félix Houphouët-Boigny.
Selon les informations obtenues auprès du Commissariat du 1er Arrondissement de Yamoussoukro, c’est tôt, le matin de ce mardi 14 décembre, vers 7h30, que les manifestants du RDR ont entrepris cette « marche éclatée pour paralyser la ville ». Ils se sont, pour ce faire, regroupés par petits nombres en plusieurs endroits de la ville pour des destinations diverses. Comme il fallait s’y attendre, les manifestants, soulignent nos sources, se sont mis à tout saccager sur leurs passages, obligeant les forces de l’ordre à user de gaz lacrymogènes pour arrêter la violence. Dispersés, les manifestants se sont repliés sur le siège du RHDP au quartier 220 Logements où ils auraient mis à sac et incendié le siège de La Majorité présidentielle situé juste en face. Pendant que les agents de sécurité s’attelaient à mettre fin à la folie du RDR, le jeune policier a été cueilli par une balle tirée en plein cœur. Transporté à l’hôpital par un cargo du 1er Arrondissement de police, l’agent blessé a rendu l’âme. Les échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants auraient fait, selon nos informateurs, de nombreux blessés.
Le désordre de Yamoussoukro a été organisé par l’ancien ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Jeanne Peuhmond. Cette militante du RDR serait arrivée le lundi dans la capitale politique pour appeler à la mobilisation pour le désordre que son parti entend organiser pour permettre à Alassane Ouattara de prendre le pouvoir qu’il n’a pu conquérir par les urnes.
A la suite de l’élection présidentielle, le président de la CEI, pris en otage au QG d’Alassane Ouattara, au Golf Hôtel, a proclamé, sur les médias français, de faux chiffres donnant le président du RDR vainqueur. En son audience du 3 décembre, la Cour constitutionnelle a déclaré définitivement et sans appel le président Gbagbo élu. Et depuis le RDR sème le désordre et la mort.
Koukougnon Zabril
Selon les informations obtenues auprès du Commissariat du 1er Arrondissement de Yamoussoukro, c’est tôt, le matin de ce mardi 14 décembre, vers 7h30, que les manifestants du RDR ont entrepris cette « marche éclatée pour paralyser la ville ». Ils se sont, pour ce faire, regroupés par petits nombres en plusieurs endroits de la ville pour des destinations diverses. Comme il fallait s’y attendre, les manifestants, soulignent nos sources, se sont mis à tout saccager sur leurs passages, obligeant les forces de l’ordre à user de gaz lacrymogènes pour arrêter la violence. Dispersés, les manifestants se sont repliés sur le siège du RHDP au quartier 220 Logements où ils auraient mis à sac et incendié le siège de La Majorité présidentielle situé juste en face. Pendant que les agents de sécurité s’attelaient à mettre fin à la folie du RDR, le jeune policier a été cueilli par une balle tirée en plein cœur. Transporté à l’hôpital par un cargo du 1er Arrondissement de police, l’agent blessé a rendu l’âme. Les échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants auraient fait, selon nos informateurs, de nombreux blessés.
Le désordre de Yamoussoukro a été organisé par l’ancien ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Jeanne Peuhmond. Cette militante du RDR serait arrivée le lundi dans la capitale politique pour appeler à la mobilisation pour le désordre que son parti entend organiser pour permettre à Alassane Ouattara de prendre le pouvoir qu’il n’a pu conquérir par les urnes.
A la suite de l’élection présidentielle, le président de la CEI, pris en otage au QG d’Alassane Ouattara, au Golf Hôtel, a proclamé, sur les médias français, de faux chiffres donnant le président du RDR vainqueur. En son audience du 3 décembre, la Cour constitutionnelle a déclaré définitivement et sans appel le président Gbagbo élu. Et depuis le RDR sème le désordre et la mort.
Koukougnon Zabril