Le quotidien Fraternité Matin continue de servir aux populations ivoiriennes, des contrevérités. Dans sa partition d’hier, ce quotidien a indiqué dans ses colonnes, que le collaborateur de Laurent Gbagbo, M. Désiré Dallo a signé et remis son premier chèque de 17 milliards FCFA à la Banque Mondiale. Ce, pour le règlement des différents créanciers (multilatéraux, bilatéraux et commerciaux/ privés). Faux ! La Banque Mondiale ne prend jamais de chèque. A en croire des financiers, M. Dallo n’est pas autorisé à émettre un chèque. C’est un échéancier qui est déjà établi. Même pour le paiement des salaires, l’échéancier est déjà établi. C’est la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO) qui fait le virement à la Banque Mondiale. Ce n’est pas une question de signature de Désiré Dallo. Ce quotidien fait croire que la confiance qui existait entre Gbagbo et ces institutions financières sont au beau fixe. Or, tout le monde sait que ces Institutions financières soutiennent la légalité : le président élu, Alassane Ouattara. Seules deux signatures sont actuellement reconnues par la BCEAO.
Il s’agit de la signature du Premier ministre Guillaume Soro et du ministre de l’Economie et des Finances, M. Charles Diby Koffi. Ce dernier a d’ailleurs représenté dignement la Côte D’Ivoire lundi dernier, à Paris, à la réunion des Ministres de l’Economie de la Zone Franc. En réalité, Gbagbo et ses collaborateurs ne maîtrisent plus rien. La sérénité du chef des Refondateurs, est davantage troublée. Car, il devra trouver pour près de 200 milliards FCFA pour le paiement d’une partie des salaires et les fournisseurs de l’Etat.
Anzoumana Cissé
Il s’agit de la signature du Premier ministre Guillaume Soro et du ministre de l’Economie et des Finances, M. Charles Diby Koffi. Ce dernier a d’ailleurs représenté dignement la Côte D’Ivoire lundi dernier, à Paris, à la réunion des Ministres de l’Economie de la Zone Franc. En réalité, Gbagbo et ses collaborateurs ne maîtrisent plus rien. La sérénité du chef des Refondateurs, est davantage troublée. Car, il devra trouver pour près de 200 milliards FCFA pour le paiement d’une partie des salaires et les fournisseurs de l’Etat.
Anzoumana Cissé