Le président de la Jeunesse de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (JUdpci), Kouadio Yao Séraphin, estime que l’action d’aujourd’hui permettra à la Côte d’Ivoire de retrouver la normalité.
Les jeunes du Rhdp dont vous êtes l’un des leaders, sont dans l’ombre alors que le débat sur le départ de Laurent Gbagbo a cours. Où êtes-vous ?
Notre premier devoir était de faire élire le candidat du Rhdp. C’est fait ! Vous avez assisté à la brillante victoire du président Alassane Ouattara. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase difficile. Il est de notre devoir de transformer la victoire des urnes en exercice du pouvoir d’Etat. La jeunesse du Rhdp est restée soudée pendant toute cette crise. Et, nous sommes touts persuadés qu’à partir de jeudi (aujourd’hui, ndlr) la radio et la télévision doivent être libérées. Et, nous allons accompagner le Premier ministre, Guillaume Soro, à la primature pour le conseil de gouvernement. Nous avons demandé à nos militants de rester mobilisés pour que ce coup d’Etat institutionnel ne passe pas. Nos bases sont prêtes. Nous avons tenu des assemblées générales à cet effet. Le président Alassane Ouattara doit exercer pleinement le pouvoir d’Etat à partir de la fin de cette semaine.
Que comptez-vous faire lors du rendez-vous de jeudi ?
Nous accompagnerons le Premier ministre jusqu’à la Rti. C’est une évidence dans la mesure où la jeunesse a affiché son soutien total et entier au président Alassane Ouattara. Elle ne saurait faire autre chose que de débarrasser la Côte d’Ivoire de ces usurpateurs. Il est triste de constater que celui qui se proclame enfant des élections s’accroche illégalement au pouvoir. C’est malhonnête et j’ai honte pour notre pays. Et, nous allons réhabiliter la Côte d’Ivoire à partir de demain.
Avez-vous rencontré les parents des personnes mortes pendant le couvre-feu ?
Depuis l’instauration par Laurent Gbagbo de ses couvre-feux assassins, nous avons engagé une action de solidarité à l’égard des parents des victimes. Nous avons également assisté les blessés. Je crois que la moindre des choses que nous pouvons faire, c’est d’être solidaires. Le Rhdp a joué sa partition. Mais nous pensons que ce genre de chose prendra fin à la fin de cette semaine parce que la Côte d’Ivoire sera gouvernée par son élu.
Aujourd’hui, on présage un bain de sang. Cela n’est-il pas contraire à la philosophie du Rhdp ?
Non, je ne le crois pas. Le président Alassane Ouattara ayant gagné les élections, les forces de l’ordre, qui sont républicaines, accompagneront le Premier ministre à la Rti. Cela va de soi. Je reste convaincu que les forces de l’ordre sauront faire le bon choix. J’ai confiance en l’armée. Elle est suffisamment responsable.
Jusqu’à présent le choix de l’armée c’est Laurent Gbagbo !
Rien ne dit que son choix c’est Laurent Gbagbo. Vous aurez l’occasion de le voir, jeudi. Elle répondra à l’appel du Premier ministre. Le peuple souverain a fait son choix. L’armée qui est républicaine ne peut que suivre le pas. Il est vrai qu’on ne peut pas faire l’unanimité. Il y a toujours des zélés. Mais sachez que la grande majorité des soldats soutiendra le choix du peuple qui est que le président élu est Alassane Ouattara. L’armée a toujours été contre les coups d’Etat. Elle ne saurait cautionner ce hold-up électoral.
Un appel à la jeunesse ivoirienne ?
Je demande à la population en général d’être sereine. Le Rhdp, qui est un parti de paix, va jouer sa partition. Parce qu’il faut dire que si le Rhdp n’était pas attaché à la paix, nous aurions connu des violences après la sortie de Paul Yao-N’Dré (qui a proclamé Laurent Gbagbo vainqueur, ndlr). Mais nous devons franchir une autre étape en permettant au gouvernement de s’installer au Palais. Je demande aux jeunes de rester mobilisés et de ne pas suivre les aventuriers. Actuellement, Laurent Gbagbo est en train de sécuriser sa famille à l’étranger. Eux ne doivent pas accepter de se sacrifier pour lui. Ils doivent comprendre que Laurent Gbagbo a perdu et que le vainqueur c’est Alassane Ouattara. Et, il va exercer avec l’armée de Côte d’Ivoire son mandat.
Entretien réalisé par
Bamba K. Inza
Les jeunes du Rhdp dont vous êtes l’un des leaders, sont dans l’ombre alors que le débat sur le départ de Laurent Gbagbo a cours. Où êtes-vous ?
Notre premier devoir était de faire élire le candidat du Rhdp. C’est fait ! Vous avez assisté à la brillante victoire du président Alassane Ouattara. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase difficile. Il est de notre devoir de transformer la victoire des urnes en exercice du pouvoir d’Etat. La jeunesse du Rhdp est restée soudée pendant toute cette crise. Et, nous sommes touts persuadés qu’à partir de jeudi (aujourd’hui, ndlr) la radio et la télévision doivent être libérées. Et, nous allons accompagner le Premier ministre, Guillaume Soro, à la primature pour le conseil de gouvernement. Nous avons demandé à nos militants de rester mobilisés pour que ce coup d’Etat institutionnel ne passe pas. Nos bases sont prêtes. Nous avons tenu des assemblées générales à cet effet. Le président Alassane Ouattara doit exercer pleinement le pouvoir d’Etat à partir de la fin de cette semaine.
Que comptez-vous faire lors du rendez-vous de jeudi ?
Nous accompagnerons le Premier ministre jusqu’à la Rti. C’est une évidence dans la mesure où la jeunesse a affiché son soutien total et entier au président Alassane Ouattara. Elle ne saurait faire autre chose que de débarrasser la Côte d’Ivoire de ces usurpateurs. Il est triste de constater que celui qui se proclame enfant des élections s’accroche illégalement au pouvoir. C’est malhonnête et j’ai honte pour notre pays. Et, nous allons réhabiliter la Côte d’Ivoire à partir de demain.
Avez-vous rencontré les parents des personnes mortes pendant le couvre-feu ?
Depuis l’instauration par Laurent Gbagbo de ses couvre-feux assassins, nous avons engagé une action de solidarité à l’égard des parents des victimes. Nous avons également assisté les blessés. Je crois que la moindre des choses que nous pouvons faire, c’est d’être solidaires. Le Rhdp a joué sa partition. Mais nous pensons que ce genre de chose prendra fin à la fin de cette semaine parce que la Côte d’Ivoire sera gouvernée par son élu.
Aujourd’hui, on présage un bain de sang. Cela n’est-il pas contraire à la philosophie du Rhdp ?
Non, je ne le crois pas. Le président Alassane Ouattara ayant gagné les élections, les forces de l’ordre, qui sont républicaines, accompagneront le Premier ministre à la Rti. Cela va de soi. Je reste convaincu que les forces de l’ordre sauront faire le bon choix. J’ai confiance en l’armée. Elle est suffisamment responsable.
Jusqu’à présent le choix de l’armée c’est Laurent Gbagbo !
Rien ne dit que son choix c’est Laurent Gbagbo. Vous aurez l’occasion de le voir, jeudi. Elle répondra à l’appel du Premier ministre. Le peuple souverain a fait son choix. L’armée qui est républicaine ne peut que suivre le pas. Il est vrai qu’on ne peut pas faire l’unanimité. Il y a toujours des zélés. Mais sachez que la grande majorité des soldats soutiendra le choix du peuple qui est que le président élu est Alassane Ouattara. L’armée a toujours été contre les coups d’Etat. Elle ne saurait cautionner ce hold-up électoral.
Un appel à la jeunesse ivoirienne ?
Je demande à la population en général d’être sereine. Le Rhdp, qui est un parti de paix, va jouer sa partition. Parce qu’il faut dire que si le Rhdp n’était pas attaché à la paix, nous aurions connu des violences après la sortie de Paul Yao-N’Dré (qui a proclamé Laurent Gbagbo vainqueur, ndlr). Mais nous devons franchir une autre étape en permettant au gouvernement de s’installer au Palais. Je demande aux jeunes de rester mobilisés et de ne pas suivre les aventuriers. Actuellement, Laurent Gbagbo est en train de sécuriser sa famille à l’étranger. Eux ne doivent pas accepter de se sacrifier pour lui. Ils doivent comprendre que Laurent Gbagbo a perdu et que le vainqueur c’est Alassane Ouattara. Et, il va exercer avec l’armée de Côte d’Ivoire son mandat.
Entretien réalisé par
Bamba K. Inza