Au moment où toute la communauté nationale et internationale pensait enfin être au bout du tunnel dans la résolution de la crise qui frappe notre pays depuis dix ans, la Côte d’Ivoire vit a nouveau une situation de tension inutile par le fait d’un homme, Laurent Gbagbo, qui a décidé de confisquer le pouvoir alors qu’il a été proprement battu dans les urnes, avec plus de 54%, par Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle du 28 novembre.
Maintenu au deuxième tour dans les conditions contestables grâce à la sagesse du candidat Henri Konan Bédié, le président sortant Laurent Gbagbo refuse aujourd’hui de rendre le pouvoir au Président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, sorti largement vainqueur des urnes.
Contre tout bon sens, le Conseil constitutionnel, institution noble dans sa mission, a choisi d’abuser de ses pouvoirs pour renverser les résultats des urnes donnés par la CEI, en proclamant Laurent Gbagbo vainqueur, après annulation du vote des Ivoiriens dans plus de 7 départements favorables à Alassane Ouattara. Il venait ainsi de se mettre au dessus du peuple souverain de Côte d’Ivoire, en piétinant le code électoral et le verdict des urnes jugé démocratiquement crédible par l’ensemble des observateurs africains et européens déployés sur les lieux de vote, et certifié par l’ONU en application des accords de Pretoria.
Face à cet autre cauchemar dans lequel Laurent Gbagbo et ses proches veulent plonger la Côte d’Ivoire, des personnalités et non des moindres, des organisations sous-régionales et internationales se sont levés comme un seul homme pour exiger le respect du choix du peuple ivoirien, en reconnaissant officiellement le président élu, Monsieur Alassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire.
Aussi, La Renaissance tient ici à exprimer sa gratitude à ces personnalités et à l’ensemble de la communauté internationale qui n’a cessé de soutenir notre pays dans ces épreuves difficiles, en particulier le Président Américain Barak Obama, le Président Français Nicolas Sarkozy, le Secrétaire Général des Nations Unies Monsieur Ban Ki Moon (à travers son Représentant en Côte d’Ivoire Monsieur J.Y. Choi), l‘Union Africaine, la CEDEAO et l’Union Européenne.
La Renaissance leur demande à tous, de l’intérieur comme de l’extérieur, de maintenir, avec fermeté, la pression sur Laurent Gbagbo pour le contraindre à céder le pouvoir, qu’il tente de confisquer en toute illégalité. Il s’agit là de faire comprendre à Laurent Gbagbo et aux adeptes de la « terre brulée » de son régime que la Côte d’Ivoire n’est pas leur propriété privée.
La Renaissance, conseille à Laurent Gbagbo de reconnaitre solennellement sa défaite, car ces élections présidentielles de haute facture démocratiques constituent pour lui une porte de sortie honorable, considération faite des grosses fautes et un échec patent de son régime. Car à l’analyse, ces élections de compromis politique offrent des perspectives de pardon et réconciliation nationales, à l’instar de ce qui s’est passé en Afrique du sud. Aussi, en choisissant maintenant de quitter le pouvoir de façon honorable, il pourrait espérer que des Ivoiriens, notamment les démocrates retiennent quelque chose de positive sur son combat pour la démocratie et les libertés, mêmes si son pouvoir piétiné ces valeurs.
La Renaissance, convaincu que le peuple ivoirien a eu droit à des élections justes, ouvertes et transparentes, dans un esprit démocratique de type nouveau en Afrique, renouvelle ses félicitations au candidat du RHDP. Vivement qu’il prenne les areines du pouvoir d’Etat pour dérouler son programme de gouvernement qui a séduit les Ivoiriens au regard de sa victoire écrasante sur Laurent Gbagbo.
La Renaissance apporte son soutien sans faille au nouveau président de la République, SEM Alassane Ouattara. Notre parti est disposé à lui apporter sa contribution pour relever les nombreux défis qui attendent notre pays.
Fait à Abidjan, le 16 Décembre 2010
Pour La Renaissance
Le Président Robert Guéi-Bombet
Justice – Liberté - Fraternité
Maintenu au deuxième tour dans les conditions contestables grâce à la sagesse du candidat Henri Konan Bédié, le président sortant Laurent Gbagbo refuse aujourd’hui de rendre le pouvoir au Président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, sorti largement vainqueur des urnes.
Contre tout bon sens, le Conseil constitutionnel, institution noble dans sa mission, a choisi d’abuser de ses pouvoirs pour renverser les résultats des urnes donnés par la CEI, en proclamant Laurent Gbagbo vainqueur, après annulation du vote des Ivoiriens dans plus de 7 départements favorables à Alassane Ouattara. Il venait ainsi de se mettre au dessus du peuple souverain de Côte d’Ivoire, en piétinant le code électoral et le verdict des urnes jugé démocratiquement crédible par l’ensemble des observateurs africains et européens déployés sur les lieux de vote, et certifié par l’ONU en application des accords de Pretoria.
Face à cet autre cauchemar dans lequel Laurent Gbagbo et ses proches veulent plonger la Côte d’Ivoire, des personnalités et non des moindres, des organisations sous-régionales et internationales se sont levés comme un seul homme pour exiger le respect du choix du peuple ivoirien, en reconnaissant officiellement le président élu, Monsieur Alassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire.
Aussi, La Renaissance tient ici à exprimer sa gratitude à ces personnalités et à l’ensemble de la communauté internationale qui n’a cessé de soutenir notre pays dans ces épreuves difficiles, en particulier le Président Américain Barak Obama, le Président Français Nicolas Sarkozy, le Secrétaire Général des Nations Unies Monsieur Ban Ki Moon (à travers son Représentant en Côte d’Ivoire Monsieur J.Y. Choi), l‘Union Africaine, la CEDEAO et l’Union Européenne.
La Renaissance leur demande à tous, de l’intérieur comme de l’extérieur, de maintenir, avec fermeté, la pression sur Laurent Gbagbo pour le contraindre à céder le pouvoir, qu’il tente de confisquer en toute illégalité. Il s’agit là de faire comprendre à Laurent Gbagbo et aux adeptes de la « terre brulée » de son régime que la Côte d’Ivoire n’est pas leur propriété privée.
La Renaissance, conseille à Laurent Gbagbo de reconnaitre solennellement sa défaite, car ces élections présidentielles de haute facture démocratiques constituent pour lui une porte de sortie honorable, considération faite des grosses fautes et un échec patent de son régime. Car à l’analyse, ces élections de compromis politique offrent des perspectives de pardon et réconciliation nationales, à l’instar de ce qui s’est passé en Afrique du sud. Aussi, en choisissant maintenant de quitter le pouvoir de façon honorable, il pourrait espérer que des Ivoiriens, notamment les démocrates retiennent quelque chose de positive sur son combat pour la démocratie et les libertés, mêmes si son pouvoir piétiné ces valeurs.
La Renaissance, convaincu que le peuple ivoirien a eu droit à des élections justes, ouvertes et transparentes, dans un esprit démocratique de type nouveau en Afrique, renouvelle ses félicitations au candidat du RHDP. Vivement qu’il prenne les areines du pouvoir d’Etat pour dérouler son programme de gouvernement qui a séduit les Ivoiriens au regard de sa victoire écrasante sur Laurent Gbagbo.
La Renaissance apporte son soutien sans faille au nouveau président de la République, SEM Alassane Ouattara. Notre parti est disposé à lui apporter sa contribution pour relever les nombreux défis qui attendent notre pays.
Fait à Abidjan, le 16 Décembre 2010
Pour La Renaissance
Le Président Robert Guéi-Bombet
Justice – Liberté - Fraternité