Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire, qui regroupe des entreprises du secteur privé, a été empêché mercredi de quitter Abidjan, et son passeport lui a été retiré, a-t-il indiqué jeudi à l`AFP.
"On ne m`a donné aucune raison, je n`en sais pas le motif", a déclaré M.
Billon à propos de la confiscation de son passeport à l`aéroport d`Abidjan
alors qu`il s`apprêtait à partir pour Bamako.
Il a confirmé une information de la presse ivoirienne selon laquelle son
passeport lui avait été retiré "sur ordre de la présidence" de Laurent Gbagbo,
un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire.
Ce pays a deux dirigeants proclamés depuis le second tour de l`élection
présidentielle du 28 novembre: Laurent Gbagbo a été déclaré réélu par le
Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara par la Ccommission électorale et
reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale.
L`interdiction de voyager de M. Billon intervient peu après la publication
d`une circulaire dans laquelle il estimait les échéances fiscales de décembre
"difficilement honorables par les opérateurs économiques", en raison de la
situation politique actuelle.
Dans le camp de Laurent Gbagbo, ses déclarations avaient été assimilées à
un appel à "la désobéissance fiscale".
"On ne m`a donné aucune raison, je n`en sais pas le motif", a déclaré M.
Billon à propos de la confiscation de son passeport à l`aéroport d`Abidjan
alors qu`il s`apprêtait à partir pour Bamako.
Il a confirmé une information de la presse ivoirienne selon laquelle son
passeport lui avait été retiré "sur ordre de la présidence" de Laurent Gbagbo,
un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire.
Ce pays a deux dirigeants proclamés depuis le second tour de l`élection
présidentielle du 28 novembre: Laurent Gbagbo a été déclaré réélu par le
Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara par la Ccommission électorale et
reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale.
L`interdiction de voyager de M. Billon intervient peu après la publication
d`une circulaire dans laquelle il estimait les échéances fiscales de décembre
"difficilement honorables par les opérateurs économiques", en raison de la
situation politique actuelle.
Dans le camp de Laurent Gbagbo, ses déclarations avaient été assimilées à
un appel à "la désobéissance fiscale".
