Le RDR n’a pas pu mettre en branle, hier, sa marche insurrectionnelle annoncée à grand renfort de publicité sur les chaînes de télévision et radios étrangères. Les marcheurs contrariés par le dispositif des forces de défense et de sécurité ont déclaré une véritable guerre à la République. Bilan : 30 morts.
La libération de la radio télévision ivoirienne (RTI) et l’installation d’un nouveau directeur général en la personne de Brou Aka Pascal, prévues par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), hier, n’ont pas eu lieu. La grande marche insurrectionnelle devant soutenir ces deux actions a été tuées dans l’œuf par les dispositions stratégiques mises en place par les Forces de défense et de sécurité (FDS). On n’a dès lors assisté à quelques échauffourées à Adjamé, Abobo et à l’entrée de Cocody qui ont vite tourné à l’avantage des FDS. Les marcheurs ont vite été dispersés. Si à Cocody, les choses ont été relativement faciles, ce n’est pas le cas sur le boulevard qui mène à la Maison du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à l’hôtel du Golf.
Sur ce boulevard des marcheurs armés jusqu’aux dents ont ouvert le feu sur les force de l’ordre qui tentaient de leur barrer la route. La riposte des FDS ne s’est pas fait attendre. Cette bataille autour de l’hôtel du Golf s’est achevée à l’entrée de l’édifice grâce à la médiation de l’ONUCI. Ici à Cocody, de source militaire, on a dénombré deux morts du côté des FDS et plus d’une dizaine de morts chez les rebelles. La commune d’Abobo a été celle où les FDS ont perdu beaucoup d’hommes, six au total.
Ce qui donne huit morts pour les FDS. Les rebelles ont perdu environ 12 morts. Ce qui fait au total pour les deux forces en présence environ 20 morts. Ce nombre est susceptible d’évoluer parce qu’il y a eu beaucoup de blessés dans les deux camps. A Abobo, les FDS ont affronté une armée de rebelles avec des armes sophistiquées. A Cocody et particulièrement à l’hôtel du Golf, des armes lourdes ont été utilisées par les forces en présence. La journée d’aujourd’hui au cours de laquelle Soro Guillaume veut s’installer à la Primature risque encore d’être très chaude. A moins que, ayant vu et jauger les forces des FDS, il reste tranquille dans son coin. Et dise aux dozos qui forment le gros de son armée, de retourner d’où ils sont venus, pour ne pas tous périr dans les rues d’Abidjann Franck Dally
La libération de la radio télévision ivoirienne (RTI) et l’installation d’un nouveau directeur général en la personne de Brou Aka Pascal, prévues par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), hier, n’ont pas eu lieu. La grande marche insurrectionnelle devant soutenir ces deux actions a été tuées dans l’œuf par les dispositions stratégiques mises en place par les Forces de défense et de sécurité (FDS). On n’a dès lors assisté à quelques échauffourées à Adjamé, Abobo et à l’entrée de Cocody qui ont vite tourné à l’avantage des FDS. Les marcheurs ont vite été dispersés. Si à Cocody, les choses ont été relativement faciles, ce n’est pas le cas sur le boulevard qui mène à la Maison du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à l’hôtel du Golf.
Sur ce boulevard des marcheurs armés jusqu’aux dents ont ouvert le feu sur les force de l’ordre qui tentaient de leur barrer la route. La riposte des FDS ne s’est pas fait attendre. Cette bataille autour de l’hôtel du Golf s’est achevée à l’entrée de l’édifice grâce à la médiation de l’ONUCI. Ici à Cocody, de source militaire, on a dénombré deux morts du côté des FDS et plus d’une dizaine de morts chez les rebelles. La commune d’Abobo a été celle où les FDS ont perdu beaucoup d’hommes, six au total.
Ce qui donne huit morts pour les FDS. Les rebelles ont perdu environ 12 morts. Ce qui fait au total pour les deux forces en présence environ 20 morts. Ce nombre est susceptible d’évoluer parce qu’il y a eu beaucoup de blessés dans les deux camps. A Abobo, les FDS ont affronté une armée de rebelles avec des armes sophistiquées. A Cocody et particulièrement à l’hôtel du Golf, des armes lourdes ont été utilisées par les forces en présence. La journée d’aujourd’hui au cours de laquelle Soro Guillaume veut s’installer à la Primature risque encore d’être très chaude. A moins que, ayant vu et jauger les forces des FDS, il reste tranquille dans son coin. Et dise aux dozos qui forment le gros de son armée, de retourner d’où ils sont venus, pour ne pas tous périr dans les rues d’Abidjann Franck Dally