«Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine, ils n’ont pas quitté le poste qu’il (Laurent Gbagbo) occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions. Nommément. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire est parfaitement inadmissible. Des élections ont eu lieu sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des Etats africains ont reconnu l’élection d’Alassane Ouattara, président démocratiquement élu à la tête de Côte d’Ivoire. La totalité des Etats de la CEDEAO a reconnu le Président Ouattara comme le seul président démocratiquement élu en Côte d’Ivoire. Qu’est-ce qui se passe ? En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait été déjà privé d’élections pendant dix ans, Monsieur Gbagbo se maintient au pouvoir. Ses partisans tirent. Il y a eu, on ne sait pas le nombre de morts, mais il y a eu des morts dans les rues d’Abidjan hier (jeudi lors de la marche du RHDP sur la RTI, ndlr). C’est un scandale. La Côte d’Ivoire qui était l’un des pays les plus stables d’Afrique, la Côte d’Ivoire a été privée d’élections pendant dix années. Monsieur Gbagbo a fini par organiser ces élections. C’est à lui de choisir quelle est l’image qu’il veut laisser dans l’histoire».
Politique Publié le samedi 18 décembre 2010 | Le Patriote
Nicolas Sarkozy à Bruxelles, hier : “Gbagbo doit partir avant la fin de la semaine”
© Le PatrioteLe président Laurent Gbagbo et Nicolas Sarkozy