LONDRES - Plusieurs centaines d'Ivoiriens partisans du
président Laurent Gbagbo ont manifesté samedi à Londres contre "l'ingérence"
dans les affaires de la Côte d'Ivoire de la France et de l'Onu, qui ne
reconnaissent pas la légitimité du chef d'Etat sortant.
"France, bas les pattes", "La Côte d'Ivoire est un pays souverain", "Honte
à la France", "Honte à Sarkozy", pouvait-on lire sur les pancartes brandies
par les manifestants, au nombre de 600 selon les organisateurs.
Aux cris de "Sarkozy terroriste" ou "Gbagbo!", ils ont défilé sous une
neige abondante de l'ambassade ivoirienne au 10, Downing Street, siège du
Premier ministre britannique David Cameron, pour lui remettre une lettre
l'appelant à prendre position en faveur de Laurent Gbagbo.
Le président sortant ivoirien est sommé de quitter le pouvoir par l'ONU, la
France, l'Union africaine, l'Union européenne et les Etats-Unis, afin de céder
la place à son rival Alassane Ouattara, qu'ils considèrent comme vainqueur des
élections du 28 novembre.
"Dans le monde entier, tout le monde appelle à attraper les terroristes
mais en Côte d'Ivoire, on les carresse: Alassane Ouattara est le chef de la
rébellion", a déclaré Abdon Georges Bayeto, conseiller du président Gbagbo à
Londres et organisateur de la manifestation, parmi lesquels figuraient
également des ressortissants de pays voisins de la Côte d'Ivoire.
La manifestation est intervenue au moment même où Laurent Gbagbo demandait
le départ "immédiat" de la mission de l'ONU dans le pays, l'Onuci, et de la
force militaire française Licorne.
"Le conseil constitutionnel a proclamé Laurent Gbagbo élu mais les grandes
puissances comme les Etats-Unis et la France attisent les tensions. Nous ne
sommes pas une province française ou américaine", a déclaré Toussaint Alain,
conseiller de M. Gbagbo pour les relations européennes.
Les services du Premier ministre britannique ont refusé tout commentaire.
Londres a donné son soutien aux appels de l'UE en faveur du départ de Laurent
Gbagbo au profit de son adversaire Alassane Ouattara.
président Laurent Gbagbo ont manifesté samedi à Londres contre "l'ingérence"
dans les affaires de la Côte d'Ivoire de la France et de l'Onu, qui ne
reconnaissent pas la légitimité du chef d'Etat sortant.
"France, bas les pattes", "La Côte d'Ivoire est un pays souverain", "Honte
à la France", "Honte à Sarkozy", pouvait-on lire sur les pancartes brandies
par les manifestants, au nombre de 600 selon les organisateurs.
Aux cris de "Sarkozy terroriste" ou "Gbagbo!", ils ont défilé sous une
neige abondante de l'ambassade ivoirienne au 10, Downing Street, siège du
Premier ministre britannique David Cameron, pour lui remettre une lettre
l'appelant à prendre position en faveur de Laurent Gbagbo.
Le président sortant ivoirien est sommé de quitter le pouvoir par l'ONU, la
France, l'Union africaine, l'Union européenne et les Etats-Unis, afin de céder
la place à son rival Alassane Ouattara, qu'ils considèrent comme vainqueur des
élections du 28 novembre.
"Dans le monde entier, tout le monde appelle à attraper les terroristes
mais en Côte d'Ivoire, on les carresse: Alassane Ouattara est le chef de la
rébellion", a déclaré Abdon Georges Bayeto, conseiller du président Gbagbo à
Londres et organisateur de la manifestation, parmi lesquels figuraient
également des ressortissants de pays voisins de la Côte d'Ivoire.
La manifestation est intervenue au moment même où Laurent Gbagbo demandait
le départ "immédiat" de la mission de l'ONU dans le pays, l'Onuci, et de la
force militaire française Licorne.
"Le conseil constitutionnel a proclamé Laurent Gbagbo élu mais les grandes
puissances comme les Etats-Unis et la France attisent les tensions. Nous ne
sommes pas une province française ou américaine", a déclaré Toussaint Alain,
conseiller de M. Gbagbo pour les relations européennes.
Les services du Premier ministre britannique ont refusé tout commentaire.
Londres a donné son soutien aux appels de l'UE en faveur du départ de Laurent
Gbagbo au profit de son adversaire Alassane Ouattara.