Plusieurs centaines d`Ivoiriens favorables à Alassane Ouattara ont manifesté samedi à Paris pour demander à la communauté internationale et à la France de "chasser Laurent Gbagbo", l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire.
"On va dégager Gbagbo, on va installer ADO (surnom d`Alassane Ouattara)",
scandaient les manifestants -au nombre de 300 selon la police et un millier
selon les organisateurs-, qui étaient maintenus à l`écart de l`ambassade de
Côte d`Ivoire par les forces de l`ordre.
"Oui au droit d`ingérence de la France pour chasser Gbagbo", pouvait-on
lire sur une pancarte, tandis qu`une autre indiquait: "La France a le devoir
de faire respecter le verdict des urnes: son excellence Alassane Ouattara".
"Gbagbo assassin, Gbagbo criminel", criaient également ces partisans
d`Alassane Ouattara, dont certains portaient des t-shirts orange à son effigie.
"Il faudrait que la communauté internationale prenne ses responsabilités.
Les miliciens de Laurent Gbagbo sont en train d`assassiner. Il faut l`arrêter,
ça fait trois semaines que ça dure", a déclaré à l`AFP Adama Diomandé, un
"délégué" d`Alassane Ouattara en France. "Gbagbo doit être arrêté et amené à
la CPI (Cour pénale internationale)", a-t-il ensuite lancé au haut-parleur.
L`ONU, la France, l`Union africaine, l`Union européenne et les Etats-Unis
pressent le président ivoirien sortant de quitter le pouvoir et de céder la
place à son rival Alassane Ouattara, qu`ils considèrent comme vainqueur de
l`élection controversée du 28 novembre.
Samedi, Laurent Gbagbo a exigé le départ "immédiat" de Côte d`Ivoire des
Casques bleus de l`Onuci et de la force militaire française Licorne.
"On va dégager Gbagbo, on va installer ADO (surnom d`Alassane Ouattara)",
scandaient les manifestants -au nombre de 300 selon la police et un millier
selon les organisateurs-, qui étaient maintenus à l`écart de l`ambassade de
Côte d`Ivoire par les forces de l`ordre.
"Oui au droit d`ingérence de la France pour chasser Gbagbo", pouvait-on
lire sur une pancarte, tandis qu`une autre indiquait: "La France a le devoir
de faire respecter le verdict des urnes: son excellence Alassane Ouattara".
"Gbagbo assassin, Gbagbo criminel", criaient également ces partisans
d`Alassane Ouattara, dont certains portaient des t-shirts orange à son effigie.
"Il faudrait que la communauté internationale prenne ses responsabilités.
Les miliciens de Laurent Gbagbo sont en train d`assassiner. Il faut l`arrêter,
ça fait trois semaines que ça dure", a déclaré à l`AFP Adama Diomandé, un
"délégué" d`Alassane Ouattara en France. "Gbagbo doit être arrêté et amené à
la CPI (Cour pénale internationale)", a-t-il ensuite lancé au haut-parleur.
L`ONU, la France, l`Union africaine, l`Union européenne et les Etats-Unis
pressent le président ivoirien sortant de quitter le pouvoir et de céder la
place à son rival Alassane Ouattara, qu`ils considèrent comme vainqueur de
l`élection controversée du 28 novembre.
Samedi, Laurent Gbagbo a exigé le départ "immédiat" de Côte d`Ivoire des
Casques bleus de l`Onuci et de la force militaire française Licorne.