Les casques bleus de l'Onu resteront en Côte d'Ivoire pour y accomplir leur mandat en dépit du retrait exigé par Laurent Gbagbo, a annoncé samedi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
Le président sortant, dont la communauté internationale rejette la réélection proclamée par le Conseil constitutionnel, a réclamé dans la journée le départ des quelque 10.000 casques bleus et policiers de l'Onuci et des 950 soldats français du dispositif Licorne.
Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Ban Ki-moon se dit déterminé à ce que "l'Onuci accomplisse son mandat et continue de surveiller et de rassembler les preuves concernant toute violation des droits de l'homme, incitation à la haine et à la violence ou attaque sur les casques bleus de l'Onu".
Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents: Alassane Ouattara, proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil constitutionnel et pouvant compter sur l'appui des chefs de l'armée.
"Le gouvernement demande le départ de l'Onuci et de la force Licorne de Côte d'Ivoire et s'oppose au renouvellement de son mandat", a déclaré Jacqueline Oblé, ministre de l'Enseignement et porte-parole du gouvernement Gbagbo, à la télévision nationale RTI.
"L'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", a-t-elle ajouté.
A l'instar d'autres responsables étrangers, Ban Ki-moon a appelé Gbagbo à s'effacer et à céder le pouvoir à Ouattara.
Farhan Haq, le porte-parole de Ban Ki-moon, a ajouté que le secrétaire général de l'Onu était "profondément préoccupé par les attaques contre une patrouille de l'Onu et des sentinelles au siège de l'Onuci commises par des éléments des forces ivoiriennes de sécurité apparemment loyaux à M. Gbagbo".
Le Conseil de sécurité de l'Onu doit discuter lundi de la situation en Côte d'Ivoire et du renouvellement du mandat actuel de l'Onuci, qui expire au 31 décembre.
Louis Charbonneau; Jean-Loup Fiévet et Henri-Pierre André pour le service français
Le président sortant, dont la communauté internationale rejette la réélection proclamée par le Conseil constitutionnel, a réclamé dans la journée le départ des quelque 10.000 casques bleus et policiers de l'Onuci et des 950 soldats français du dispositif Licorne.
Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Ban Ki-moon se dit déterminé à ce que "l'Onuci accomplisse son mandat et continue de surveiller et de rassembler les preuves concernant toute violation des droits de l'homme, incitation à la haine et à la violence ou attaque sur les casques bleus de l'Onu".
Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents: Alassane Ouattara, proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil constitutionnel et pouvant compter sur l'appui des chefs de l'armée.
"Le gouvernement demande le départ de l'Onuci et de la force Licorne de Côte d'Ivoire et s'oppose au renouvellement de son mandat", a déclaré Jacqueline Oblé, ministre de l'Enseignement et porte-parole du gouvernement Gbagbo, à la télévision nationale RTI.
"L'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", a-t-elle ajouté.
A l'instar d'autres responsables étrangers, Ban Ki-moon a appelé Gbagbo à s'effacer et à céder le pouvoir à Ouattara.
Farhan Haq, le porte-parole de Ban Ki-moon, a ajouté que le secrétaire général de l'Onu était "profondément préoccupé par les attaques contre une patrouille de l'Onu et des sentinelles au siège de l'Onuci commises par des éléments des forces ivoiriennes de sécurité apparemment loyaux à M. Gbagbo".
Le Conseil de sécurité de l'Onu doit discuter lundi de la situation en Côte d'Ivoire et du renouvellement du mandat actuel de l'Onuci, qui expire au 31 décembre.
Louis Charbonneau; Jean-Loup Fiévet et Henri-Pierre André pour le service français