ABIDJAN - La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire est "préparée à tout" au lendemain de la demande de Laurent Gbagbo, un des deux présidents proclamés, qu`elle se retire du pays, a déclaré dimanche à l`AFP le porte-parole de l`Onuci, Hamadoun Touré.
"Nous redoublons de vigilance et nous sommes préparés à tout", a affirmé M.
Touré, en précisant que l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci)
allait "poursuivre" ses patrouilles.
Toutefois, "nous nous ne voulons pas de confrontation" avec les forces
armées restées fidèles à M. Gbagbo et "il y a des zones sensibles dans
lesquelles nous n`allons pas, vers la présidence" de la République notamment,
située dans le quartier administratif du Plateau à Abidjan, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a rejeté la demande de Laurent
Gbagbo de retirer les forces internationales du pays et l`a averti des
"conséquences" s`il lançait une attaque contre ces forces.
Le siège de l`Onuci à Abidjan a essuyé des tirs de la part d`hommes armés
"vêtus de tenues militaires" dans la nuit de vendredi à samedi, selon l`Onuci.
"Nous étudions ce qui s`est passé", a déclaré Hamadoun Touré qui a estimé que
"la sentinelle de garde" avait "bien réagi".
Laurent Gbagbo et les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui lui sont
restées fidèles ont accusé l`Onuci d`appuyer militairement l`ex-rébellion des
Forces nouvelles (FN) soutenant son rival Alassane Ouattara, autre président
proclamé, reconnu par presque toute la communauté internationale.
Outre les Casques bleus de l`Onuci, au nombre de 10.000, M. Gbagbo a
également exigé le retrait des forces françaises Licorne (900 hommes).
"Nous redoublons de vigilance et nous sommes préparés à tout", a affirmé M.
Touré, en précisant que l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci)
allait "poursuivre" ses patrouilles.
Toutefois, "nous nous ne voulons pas de confrontation" avec les forces
armées restées fidèles à M. Gbagbo et "il y a des zones sensibles dans
lesquelles nous n`allons pas, vers la présidence" de la République notamment,
située dans le quartier administratif du Plateau à Abidjan, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a rejeté la demande de Laurent
Gbagbo de retirer les forces internationales du pays et l`a averti des
"conséquences" s`il lançait une attaque contre ces forces.
Le siège de l`Onuci à Abidjan a essuyé des tirs de la part d`hommes armés
"vêtus de tenues militaires" dans la nuit de vendredi à samedi, selon l`Onuci.
"Nous étudions ce qui s`est passé", a déclaré Hamadoun Touré qui a estimé que
"la sentinelle de garde" avait "bien réagi".
Laurent Gbagbo et les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui lui sont
restées fidèles ont accusé l`Onuci d`appuyer militairement l`ex-rébellion des
Forces nouvelles (FN) soutenant son rival Alassane Ouattara, autre président
proclamé, reconnu par presque toute la communauté internationale.
Outre les Casques bleus de l`Onuci, au nombre de 10.000, M. Gbagbo a
également exigé le retrait des forces françaises Licorne (900 hommes).