ABIDJAN - Le Conseil national de la presse (CNP), organe officiel de régulation de la presse en Côte d`Ivoire, a réclamé la reparution de journaux interdits depuis vendredi par des éléments de l`armée fidèle à Laurent Gbagbo, dénonçant une "atteinte intolérable à la liberté de la presse".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, "des éléments de la Garde républicaine
(GR, loyaux à M. Gbagbo) se sont rendus" aux sièges de deux imprimeries et de
la société distribuant plusieurs journaux dont ils "ont interdit, jusqu`à
nouvel ordre (...) l`impression et la distribution", affirme le CNP dans un
communiqué de de son président, Eugène Dié Kacou, reçu dimanche.
Selon le CNP, les journaux visés par la mesure sont L`Expression, Le
Mandat, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud Quotidien, Le Patriote, Le Jour Plus,
L`Intelligent d`Abidjan, tous plus ou moins favorables à Alassane Ouattara, un
des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, rival de Laurent Gbagbo.
"Le CNP marque sa très vive indignation et condamne avec force cette action
qui ne résulte de la décision d`aucune autorité compétente (...), et qui
constitue une atteinte intolérable à la liberté de la presse ainsi qu`au droit
des citoyens à une information plurielle", affirme-t-il.
Il demande la reprise "sans aucune exclusive" de l`impression et de la
distribution des journaux et invite les autorités à "prendre toutes
dispositions utiles en vue de la sauvegarde de la liberté de presse en Côte
d`Ivoire".
Créé par une loi de 1991, le CNP regroupe des représentants des éditeurs,
et des journalistes, mais aussi du gouvernement et de la société civile.
A l`issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre, M. Ouattara a
été désigné vainqueur avec plus de 54% des voix par la Commission électorale
indépendante mais le Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a
invalidé ces résultats et proclamé la victoire du président sortant.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, "des éléments de la Garde républicaine
(GR, loyaux à M. Gbagbo) se sont rendus" aux sièges de deux imprimeries et de
la société distribuant plusieurs journaux dont ils "ont interdit, jusqu`à
nouvel ordre (...) l`impression et la distribution", affirme le CNP dans un
communiqué de de son président, Eugène Dié Kacou, reçu dimanche.
Selon le CNP, les journaux visés par la mesure sont L`Expression, Le
Mandat, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud Quotidien, Le Patriote, Le Jour Plus,
L`Intelligent d`Abidjan, tous plus ou moins favorables à Alassane Ouattara, un
des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, rival de Laurent Gbagbo.
"Le CNP marque sa très vive indignation et condamne avec force cette action
qui ne résulte de la décision d`aucune autorité compétente (...), et qui
constitue une atteinte intolérable à la liberté de la presse ainsi qu`au droit
des citoyens à une information plurielle", affirme-t-il.
Il demande la reprise "sans aucune exclusive" de l`impression et de la
distribution des journaux et invite les autorités à "prendre toutes
dispositions utiles en vue de la sauvegarde de la liberté de presse en Côte
d`Ivoire".
Créé par une loi de 1991, le CNP regroupe des représentants des éditeurs,
et des journalistes, mais aussi du gouvernement et de la société civile.
A l`issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre, M. Ouattara a
été désigné vainqueur avec plus de 54% des voix par la Commission électorale
indépendante mais le Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a
invalidé ces résultats et proclamé la victoire du président sortant.