PARIS- L`ancien Premier ministre socialiste (1984-1986) Laurent Fabius a déclaré dimanche s`être entretenu la veille avec Alassane Ouattara, l`un des deux présidents ivoiriens proclamés, lequel s`est dit "très inquiet" de la situation dans le pays.
"J`ai eu le président Ouattara hier au téléphone, il était retranché dans
l`hôtel du Golfe qui est protégé par les casques bleus de l`Onu", a déclaré M.
Fabius au "Grand Rendez-Vous" Europe 1/Le Parisien/Aujourd`hui en France.
"Il m`a décrit ses conditions, qui sont presque des conditions de
détention, c`est à dire que M. Gbagbo (son rival) a cherché à interrompre le
ravitaillement en nourriture, le ravitaillement en médicaments. La terreur
règne sur la ville, et évidemment il y a tout lieu d`être inquiet".
"Il est très inquiet, bien sûr. Et il est certain de son bon droit, c`est
le seul président légitime", a encore dit Laurent Fabius.
"Je voudrais m`adresser à M. Gbagbo, que je connais, que j`ai connu il y a
quelques années: le début de sa vie a été consacré à lutter contre la
dictature. S`il continue comme ça, il fera partie des dictateurs, et je suis
de ceux qui lui demandent de comprendre, au nom de l`intérêt de la Côte
d`Ivoire, de reconnaître le suffrage universel", a ajouté Laurent Fabius.
La situation est de plus en plus tendue en Côte d`Ivoire, où Laurent Gbagbo
a exigé samedi le départ "immédiat" des Casques bleus de l`Onuci et de la
force militaire française Licorne, alors que la communauté internationale le
somme de céder le pouvoir au plus vite à son rival Alassane Ouattara.
"J`ai eu le président Ouattara hier au téléphone, il était retranché dans
l`hôtel du Golfe qui est protégé par les casques bleus de l`Onu", a déclaré M.
Fabius au "Grand Rendez-Vous" Europe 1/Le Parisien/Aujourd`hui en France.
"Il m`a décrit ses conditions, qui sont presque des conditions de
détention, c`est à dire que M. Gbagbo (son rival) a cherché à interrompre le
ravitaillement en nourriture, le ravitaillement en médicaments. La terreur
règne sur la ville, et évidemment il y a tout lieu d`être inquiet".
"Il est très inquiet, bien sûr. Et il est certain de son bon droit, c`est
le seul président légitime", a encore dit Laurent Fabius.
"Je voudrais m`adresser à M. Gbagbo, que je connais, que j`ai connu il y a
quelques années: le début de sa vie a été consacré à lutter contre la
dictature. S`il continue comme ça, il fera partie des dictateurs, et je suis
de ceux qui lui demandent de comprendre, au nom de l`intérêt de la Côte
d`Ivoire, de reconnaître le suffrage universel", a ajouté Laurent Fabius.
La situation est de plus en plus tendue en Côte d`Ivoire, où Laurent Gbagbo
a exigé samedi le départ "immédiat" des Casques bleus de l`Onuci et de la
force militaire française Licorne, alors que la communauté internationale le
somme de céder le pouvoir au plus vite à son rival Alassane Ouattara.