Des heurts ont opposé dimanche après-midi à Paris des partisans des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, faisant deux blessés, dont un à l`arme blanche, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Selon la préfecture, "entre 200 et 300" militants pro-Gbagbo s`étaient
rassemblés place de la République d`où ils comptaient défiler jusqu`à la place
de la Bastille quand "une centaine" de pro-Ouattara sont arrivés.
Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux
blessés, l`un à l`arme blanche, sans que la gravité de son état ne soit
connue, l`autre à l`oeil par un coup de ceinturon, selon la même source.
Les forces de l`ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement
des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d`identité.
Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a
constaté une journaliste de l`AFP.
"C`est inadmissible. Ils sont venus nous agresser, on a dû se défendre", a
expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de
Laurent Gbagbo) en France.
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place et au nombre de 2.000 selon
les organisateurs, entendaient "dénoncer l`ingérence de Nicolas Sarkozy et de
la communauté internationale", a-t-elle indiqué. "La Côte d`Ivoire est un pays
souverain", a-t-elle insisté.
"Gbagbo, président", scandaient les manifestants, dont de nombreuses
femmes, qui dansaient au rythme d`une sono. "Gbagbo n`est pas un sous-préfet
de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l`armée française, non à l`Onuci, non
à l`occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l`ONU et des
soldats de la force française Licorne.
A l`entrée de l`avenue de la République, plusieurs dizaines de pro-Ouattara
étaient maintenus à distance, encerclés par la police. "ADO, ADO, ADO",
criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane
Ouattara).
"Gbagbo a perdu, il doit s`en aller", s`énerve Bamba Nemlin, une
manifestante pro-Ouattara. Les pro-Gabgbo "ne doivent pas manifester parce que
nos partisans n`ont pas le droit de manifester en Côte d`Ivoire",
s`indigne-t-elle.
Fofana Daouda, un autre partisan d`Alassane Ouattara, assure quant à lui
être venu place de la République après avoir "reçu des SMS invitant à soutenir
la Côte d`Ivoire". Avec les pro-Gbagbo, "on n`a pas la même conception de la
Côte d`Ivoire et la tension est montée", explique-t-il.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28
novembre: Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale
indépendante avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président
ivoirien par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel,
acquis au président sortant, a invalidé ces résultats et proclamé Laurent
Gbagbo élu avec 51,45%
Selon la préfecture, "entre 200 et 300" militants pro-Gbagbo s`étaient
rassemblés place de la République d`où ils comptaient défiler jusqu`à la place
de la Bastille quand "une centaine" de pro-Ouattara sont arrivés.
Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux
blessés, l`un à l`arme blanche, sans que la gravité de son état ne soit
connue, l`autre à l`oeil par un coup de ceinturon, selon la même source.
Les forces de l`ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement
des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d`identité.
Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a
constaté une journaliste de l`AFP.
"C`est inadmissible. Ils sont venus nous agresser, on a dû se défendre", a
expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de
Laurent Gbagbo) en France.
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place et au nombre de 2.000 selon
les organisateurs, entendaient "dénoncer l`ingérence de Nicolas Sarkozy et de
la communauté internationale", a-t-elle indiqué. "La Côte d`Ivoire est un pays
souverain", a-t-elle insisté.
"Gbagbo, président", scandaient les manifestants, dont de nombreuses
femmes, qui dansaient au rythme d`une sono. "Gbagbo n`est pas un sous-préfet
de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l`armée française, non à l`Onuci, non
à l`occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l`ONU et des
soldats de la force française Licorne.
A l`entrée de l`avenue de la République, plusieurs dizaines de pro-Ouattara
étaient maintenus à distance, encerclés par la police. "ADO, ADO, ADO",
criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane
Ouattara).
"Gbagbo a perdu, il doit s`en aller", s`énerve Bamba Nemlin, une
manifestante pro-Ouattara. Les pro-Gabgbo "ne doivent pas manifester parce que
nos partisans n`ont pas le droit de manifester en Côte d`Ivoire",
s`indigne-t-elle.
Fofana Daouda, un autre partisan d`Alassane Ouattara, assure quant à lui
être venu place de la République après avoir "reçu des SMS invitant à soutenir
la Côte d`Ivoire". Avec les pro-Gbagbo, "on n`a pas la même conception de la
Côte d`Ivoire et la tension est montée", explique-t-il.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28
novembre: Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale
indépendante avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président
ivoirien par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel,
acquis au président sortant, a invalidé ces résultats et proclamé Laurent
Gbagbo élu avec 51,45%