Le décompte macabre continue. Depuis le coup d’Etat électoral perpétré par
Laurent Gbagbo, le 2 décembre 2010, le sang des Ivoiriens n’a cessé de couler.
Hier encore, les mercenaires libériens recrutés par Laurent Gbagbo et ses proches
ont encore tué. A PK 18, à Abobo, quatre jeunes qui ont été interpellés par des
hommes armés et parfois encagoulés, ont été exécutés. Leur malheur était de
porter des noms à consonance nordique. Après vérification de leur identité, leurs
bourreaux les ont jugé dignes de mourir.
Depuis le jeudi dernier, jour de la marche du RHDP, ce sont plus de 58 personnes
qui ont été assassinées pour la plupart par balles, par les mercenaires et les
miliciens très féroces pour qui la vie humaine ne représente rien. Jeudi dernier, le
jour de la marche, c’est plus de 30 manifestants qui ont été abattus à bout portant
par les exécuteurs de Gbagbo et ses proches. Si certains ont été abattus sur les
lieux de la manifestation, d’autres ont té enlevés et conduits vers une destination
inconnue. Depuis hier, les corps sans vie de ces personnes sont en train d’être
retrouvés partout dans les rues d’Abidjan, dans les morgues et dans des
broussailles à la périphérie des quartiers comme Abobo et Yopougon. Au cours de
cette folle journée, plus 520 personnes ont été blessées par balles et à l’arme
blanche. En ce qui concerne les arrestations, 650 personnes sont encore détenues
à Abidjan et à l’intérieur du pays. 400 militants de l’opposition sont toujours en
détention à la préfecture de police d’Abidjan Plateau. Il est interdit à leurs proches
de leur apporter à manger. Leur avocat, Me Soungalo Coulibaly n’a pas pu entrer
en contact avec eux. Car l’accès de la préfecture de police lui a été formellement
interdit par les éléments zélés proches de Laurent Gbagbo. Les autres détenus
sont disséminés au camp commando de Koumassi, aux 8e et au 32e
Arrondissements. A l’intérieur du pays, notamment à Yamoussoukro, des militants
de l’opposition sont gardés illégalement à vue dans les commissariats. A côté de
ces cas d’emprisonnement, plus de 50 personnes sont portées disparues depuis le
jeudi dernier. Il faut craindre pour leur vie. Car la majorité des personnes dont on
n’avait plus les nouvelles sont en train d’être retrouvées ; malheureusement sans
vie. Avant cette marche, toutes les personnes qui ont été enlevées par la garde
républicaine, les éléments de la police et du CeCoS, ont été presque tous
retrouvées assassinées. Depuis, à travers tout le territoire du district d’Abidjan,
des corps sans vie sont découverts. Les morgues et les lieux publics sont pris
d’assaut par parents et amis pour identifier les corps. A N’Dotré, sur la route
d’Anyama, plusieurs corps sans vie en décomposition avancée, ont été retrouvés
par les populations dont l’odeur fétide commençait fortement à dérager.
Aujourd’hui, le bilan des tueries est à plusieurs centaines de morts.
Malheureusement, ce bilan n’est que provisoire. Car dans les communes comme
Cocody, Abobo, Adjamé, Yopougon, Koumassi, Treichville, Port-Bouët, Attécoubé
et Marcory, des citoyens continuent d’être assassinés aux heures du couvre-feu.
De plus en plus, dans les quartiers, de braves citoyens pour leur conviction
politique, sont enlevés par des escadrons de la mort, puis assassinés. C’est dans ce
contexte qu’Abdoulaye Coulibaly, ancien membre du BEN du RJR, a été enlevé en
compagnie d’un de ses camarades par des éléments de la garde républicaine en
arme. Leurs proches ne savent pas aujourd’hui où ils se trouvent. Tous les
commissariats de police et de brigades de la gendarmerie ont été visités en vain.
Leurs proches et leurs amis craignent le pire pour eux. Aujourd’hui, Abidjan à la
tombée de la nuit ressemble à un véritable champ de bataille. Les miliciens et
mercenaires de Laurent Gbagbo sèment la terreur et la mort dans les quartiers.
Ces chiens de guerre s’amusent à tirer pendant des heures en l’air et lancer des
grenades offensives dans des lieux d’habitation. Causant une véritable psychose
au sein des populations. Hier dans plusieurs quartier d’Abobo, après avoir forcé en
vain des barricades érigées par les habitants, les hommes du général Dogbo Blé
Brunot et les affreux recrutés au Liberia ont fait des tirs nourris pour essayer de
dissuader les populations qui ont décidé de ne pas se laisser assassiner. Un
système d’autodéfense dénommé « opération casserole » a été à cet effet, mis en
place dans chaque sous-quartier pour prévenir les habitants de la présence de ces
tueurs. Hier, ces derniers, au cours de leur patrouille, ont tiré malheureusement à
Attécoubé et à Abobo sur les populations faisant des morts et des blessés. Dans la
dernière commune citée, les habitants du dépôt 9 sont depuis avant-hier assiégés
par des hommes en arme qui empêchent les populations d’entrer et de sortir du
quartier. A Koumassi, Marcory, Treichville, Adjamé et Port-Bouët, les habitants
n’ont pas fermé l’œil toute la nuit à cause de la terreur que les hommes de
Laurent Gbagbo ont fait régner avec leurs tirs à les kalachnikovs et lacrymogènes.
C’est à ce jeu que depuis un certain temps s’adonnent les hommes du « Machiavel
des lagunes ». Espérant ainsi faire changer d’avis la communauté internationale et
l’opinion nationale. Pour l’heure, la Côte d’Ivoire retient son souffle. Car Laurent
Gbagbo a décidé de mettre à exécution son projet funeste d’éliminer le maximum
d’Ivoiriens avant de tomber. Surtout ceux proches de l’opposition. Il est temps que
la communauté internationale l’arrête maintenant. Au risque d’avoir un autre
génocide sur la conscience.
Jean-Claude Coulibaly
Laurent Gbagbo, le 2 décembre 2010, le sang des Ivoiriens n’a cessé de couler.
Hier encore, les mercenaires libériens recrutés par Laurent Gbagbo et ses proches
ont encore tué. A PK 18, à Abobo, quatre jeunes qui ont été interpellés par des
hommes armés et parfois encagoulés, ont été exécutés. Leur malheur était de
porter des noms à consonance nordique. Après vérification de leur identité, leurs
bourreaux les ont jugé dignes de mourir.
Depuis le jeudi dernier, jour de la marche du RHDP, ce sont plus de 58 personnes
qui ont été assassinées pour la plupart par balles, par les mercenaires et les
miliciens très féroces pour qui la vie humaine ne représente rien. Jeudi dernier, le
jour de la marche, c’est plus de 30 manifestants qui ont été abattus à bout portant
par les exécuteurs de Gbagbo et ses proches. Si certains ont été abattus sur les
lieux de la manifestation, d’autres ont té enlevés et conduits vers une destination
inconnue. Depuis hier, les corps sans vie de ces personnes sont en train d’être
retrouvés partout dans les rues d’Abidjan, dans les morgues et dans des
broussailles à la périphérie des quartiers comme Abobo et Yopougon. Au cours de
cette folle journée, plus 520 personnes ont été blessées par balles et à l’arme
blanche. En ce qui concerne les arrestations, 650 personnes sont encore détenues
à Abidjan et à l’intérieur du pays. 400 militants de l’opposition sont toujours en
détention à la préfecture de police d’Abidjan Plateau. Il est interdit à leurs proches
de leur apporter à manger. Leur avocat, Me Soungalo Coulibaly n’a pas pu entrer
en contact avec eux. Car l’accès de la préfecture de police lui a été formellement
interdit par les éléments zélés proches de Laurent Gbagbo. Les autres détenus
sont disséminés au camp commando de Koumassi, aux 8e et au 32e
Arrondissements. A l’intérieur du pays, notamment à Yamoussoukro, des militants
de l’opposition sont gardés illégalement à vue dans les commissariats. A côté de
ces cas d’emprisonnement, plus de 50 personnes sont portées disparues depuis le
jeudi dernier. Il faut craindre pour leur vie. Car la majorité des personnes dont on
n’avait plus les nouvelles sont en train d’être retrouvées ; malheureusement sans
vie. Avant cette marche, toutes les personnes qui ont été enlevées par la garde
républicaine, les éléments de la police et du CeCoS, ont été presque tous
retrouvées assassinées. Depuis, à travers tout le territoire du district d’Abidjan,
des corps sans vie sont découverts. Les morgues et les lieux publics sont pris
d’assaut par parents et amis pour identifier les corps. A N’Dotré, sur la route
d’Anyama, plusieurs corps sans vie en décomposition avancée, ont été retrouvés
par les populations dont l’odeur fétide commençait fortement à dérager.
Aujourd’hui, le bilan des tueries est à plusieurs centaines de morts.
Malheureusement, ce bilan n’est que provisoire. Car dans les communes comme
Cocody, Abobo, Adjamé, Yopougon, Koumassi, Treichville, Port-Bouët, Attécoubé
et Marcory, des citoyens continuent d’être assassinés aux heures du couvre-feu.
De plus en plus, dans les quartiers, de braves citoyens pour leur conviction
politique, sont enlevés par des escadrons de la mort, puis assassinés. C’est dans ce
contexte qu’Abdoulaye Coulibaly, ancien membre du BEN du RJR, a été enlevé en
compagnie d’un de ses camarades par des éléments de la garde républicaine en
arme. Leurs proches ne savent pas aujourd’hui où ils se trouvent. Tous les
commissariats de police et de brigades de la gendarmerie ont été visités en vain.
Leurs proches et leurs amis craignent le pire pour eux. Aujourd’hui, Abidjan à la
tombée de la nuit ressemble à un véritable champ de bataille. Les miliciens et
mercenaires de Laurent Gbagbo sèment la terreur et la mort dans les quartiers.
Ces chiens de guerre s’amusent à tirer pendant des heures en l’air et lancer des
grenades offensives dans des lieux d’habitation. Causant une véritable psychose
au sein des populations. Hier dans plusieurs quartier d’Abobo, après avoir forcé en
vain des barricades érigées par les habitants, les hommes du général Dogbo Blé
Brunot et les affreux recrutés au Liberia ont fait des tirs nourris pour essayer de
dissuader les populations qui ont décidé de ne pas se laisser assassiner. Un
système d’autodéfense dénommé « opération casserole » a été à cet effet, mis en
place dans chaque sous-quartier pour prévenir les habitants de la présence de ces
tueurs. Hier, ces derniers, au cours de leur patrouille, ont tiré malheureusement à
Attécoubé et à Abobo sur les populations faisant des morts et des blessés. Dans la
dernière commune citée, les habitants du dépôt 9 sont depuis avant-hier assiégés
par des hommes en arme qui empêchent les populations d’entrer et de sortir du
quartier. A Koumassi, Marcory, Treichville, Adjamé et Port-Bouët, les habitants
n’ont pas fermé l’œil toute la nuit à cause de la terreur que les hommes de
Laurent Gbagbo ont fait régner avec leurs tirs à les kalachnikovs et lacrymogènes.
C’est à ce jeu que depuis un certain temps s’adonnent les hommes du « Machiavel
des lagunes ». Espérant ainsi faire changer d’avis la communauté internationale et
l’opinion nationale. Pour l’heure, la Côte d’Ivoire retient son souffle. Car Laurent
Gbagbo a décidé de mettre à exécution son projet funeste d’éliminer le maximum
d’Ivoiriens avant de tomber. Surtout ceux proches de l’opposition. Il est temps que
la communauté internationale l’arrête maintenant. Au risque d’avoir un autre
génocide sur la conscience.
Jean-Claude Coulibaly