Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, a suggéré de recourir à la force pour déloger le dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, vendredi lors d`une conférence de presse à Nairobi. Le Premier ministre kényan Raila Odinga a suggéré de recourir à la force pour déloger le dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, vendredi lors d`une conférence de presse à Nairobi.
"Le peuple de Côte d`Ivoire est allé aux urnes en pensant que la démocratie fonctionnerait pour eux (...) Nous ne devons pas les laisser tomber", a expliqué M. Odinga. "M. Gbagbo doit être forcé à partir, y compris si cela implique le recours à la force militaire", a-t-il estimé. M. Odinga avait été contraint début 2008 de former un gouvernement d`union avec le camp du président Mwai Kibaki, dont la réélection controversée avait plongé le pays dans des violences politico-ethniques meurtrières (environ 1.500 morts). Il a depuis critiqué à plusieurs reprises la mise en place de gouvernements de coalition comme solution aux crises électorales sur le continent. "Le monde doit être prêt à l`action, y compris par la force, pour préserver la démocratie" en Côte d`Ivoire, a-t-il martelé.
Le Premier ministre a ainsi évoqué un schéma où les pays frontaliers de la Côte d`Ivoire masseraient des troupes à leurs frontières et donneraient un ultimatum de quelques heures au président Gbagbo pour qu`il reconnaisse la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle. Le Premier ministre a au passage critiqué l`action de l`Union africaine jugée trop timide-- dans ce type de crise. "L`UA ne devrait pas restée assise à se lamenter tout le temps (...) sinon, elle n`aura plus de raison d`être. L`UA devrait prendre du muscle", a-t-il jugé.
"Le peuple de Côte d`Ivoire est allé aux urnes en pensant que la démocratie fonctionnerait pour eux (...) Nous ne devons pas les laisser tomber", a expliqué M. Odinga. "M. Gbagbo doit être forcé à partir, y compris si cela implique le recours à la force militaire", a-t-il estimé. M. Odinga avait été contraint début 2008 de former un gouvernement d`union avec le camp du président Mwai Kibaki, dont la réélection controversée avait plongé le pays dans des violences politico-ethniques meurtrières (environ 1.500 morts). Il a depuis critiqué à plusieurs reprises la mise en place de gouvernements de coalition comme solution aux crises électorales sur le continent. "Le monde doit être prêt à l`action, y compris par la force, pour préserver la démocratie" en Côte d`Ivoire, a-t-il martelé.
Le Premier ministre a ainsi évoqué un schéma où les pays frontaliers de la Côte d`Ivoire masseraient des troupes à leurs frontières et donneraient un ultimatum de quelques heures au président Gbagbo pour qu`il reconnaisse la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle. Le Premier ministre a au passage critiqué l`action de l`Union africaine jugée trop timide-- dans ce type de crise. "L`UA ne devrait pas restée assise à se lamenter tout le temps (...) sinon, elle n`aura plus de raison d`être. L`UA devrait prendre du muscle", a-t-il jugé.