PARIS - Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a affirmé mardi que "c`est le peuple souverain ivoirien lui-même qui a décidé de sortir Gbagbo", soulignant que la France était "extrêmement respectueuse" de cette souveraineté et "des décisions internationales" en Côte d`Ivoire.
"En trois semaines, il me semble que la diplomatie française et le
président de la République ont été extrêmement respectueux de l`évolution, des
décisions sur le plan international" en Côte d`Ivoire, a déclaré François
Baroin sur RTL.
Nicolas Sarkozy a été vivement critiqué par les partisans de Laurent Gbagbo
pour avoir lancé vendredi dernier un ultimatum au président ivoirien
autoproclamé.
"C`est la communauté internationale qui elle-même, la première, a annoncé
son intention de mettre en place un certain nombre de dispositifs de sanction
à l`égard de (Laurent) Gbagbo", a-t-il souligné.
L`Union européenne a décrété lundi des interdictions de visa à l`encontre
du président autoproclamé et de 18 autres personnes, dont son épouse, tandis
que les Etats-Unis et l`Organisation des Nations unies (ONU) envisagent
également des sanctions.
Les électeurs "ont désigné M. (Alassane) Ouattara comme président de la
Côte d`Ivoire (...) C`est le peuple souverain ivoirien qui a choisi de sortir
Gbagbo, il doit d`abord non pas entendre le message de Paris, de Washington,
du monde entier, il doit entendre le message des Ivoiriens", a-t-il ajouté.
M. Baroin a par ailleurs affirmé que la sécurité des quelque 12.000
ressortissants français dans ce pays était "assurée" et "garantie par la
décision des Nations unies de cette nuit de conserver (ses) forces sur place".
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire, alors que le président sortant, Laurent Gbagbo, a
exigé le départ des casques bleus et des forces françaises de la Licorne (900
hommes) qui les appuient.
"En trois semaines, il me semble que la diplomatie française et le
président de la République ont été extrêmement respectueux de l`évolution, des
décisions sur le plan international" en Côte d`Ivoire, a déclaré François
Baroin sur RTL.
Nicolas Sarkozy a été vivement critiqué par les partisans de Laurent Gbagbo
pour avoir lancé vendredi dernier un ultimatum au président ivoirien
autoproclamé.
"C`est la communauté internationale qui elle-même, la première, a annoncé
son intention de mettre en place un certain nombre de dispositifs de sanction
à l`égard de (Laurent) Gbagbo", a-t-il souligné.
L`Union européenne a décrété lundi des interdictions de visa à l`encontre
du président autoproclamé et de 18 autres personnes, dont son épouse, tandis
que les Etats-Unis et l`Organisation des Nations unies (ONU) envisagent
également des sanctions.
Les électeurs "ont désigné M. (Alassane) Ouattara comme président de la
Côte d`Ivoire (...) C`est le peuple souverain ivoirien qui a choisi de sortir
Gbagbo, il doit d`abord non pas entendre le message de Paris, de Washington,
du monde entier, il doit entendre le message des Ivoiriens", a-t-il ajouté.
M. Baroin a par ailleurs affirmé que la sécurité des quelque 12.000
ressortissants français dans ce pays était "assurée" et "garantie par la
décision des Nations unies de cette nuit de conserver (ses) forces sur place".
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire, alors que le président sortant, Laurent Gbagbo, a
exigé le départ des casques bleus et des forces françaises de la Licorne (900
hommes) qui les appuient.