Quelle sera votre réaction si le Conseil de sécurité prolongeait le mandat de l'Onuci ?
Cela me paraîtrait difficile (rires) parce que le Conseil de sécurité ne peut pas se réunir sans entendre la voix de la Côte d'Ivoire. C'est quand même en Côte d'Ivoire que ses troupes vont s'installer. Dans le fonctionnement des Nations Unies, l'Etat qui accueille des troupes a besoin de faire connaître sa position.
Vous n'imaginez donc pas que l'Onu envoie ses troupes mal gré bon gré ?
Ce n'est pas cela la vocation de l'Onu. Pour qu'elle puisse envoyer ses forces, il faut que cela fasse l'objet de débats préalable au sein du Conseil de sécurité. Parce que l'Onu n'a pas pour vocation d'utiliser la force contre un Etat souverain.
Qu'attendez-vous du Conseil de sécurité ?
J'attends que le Conseil de sécurité fasse l'état des lieux, voit ce qui a été excessif, ce qui n'a pas marché et comment redresser le tir. Parce que, croyez-moi, tout ce qui conduit à une solution militaire est proscrit au sein de l'Onu.
Patrick Achi (Porte-parole du gouvernement Soro) :“C'est une satisfaction…”
Pour l'instant, en tout cas, il n'est pas question que les troupes onusiennes quittent la Côte d'Ivoire à la grande satisfaction du camp Ouattara :
C'est (le maintien de l'Onuci) une satisfaction dans la mesure où elle va en la droite ligne de la décision de l'Onu de reconnaître le gouvernement légitime d'Alassane Ouattara. Pour nous, ça coulait de source qu'une requête formulée par un gouvernement illégitime ne puisse pas avoir de suite.
Vous ne craignez pas que la Russie bloque un renforcement de ce mandat ?
Non, nous ne le pensons pas. Parce que tant qu'on reste dans le mandat de maintien de la paix, on est dans la droite ligne de ce qui se fait maintenant.
C'est dans les discussions qui ont eu lieu sur la transformation du mandat d'interposition en mandat d'intervention. Mais sur la logique de la continuité du mandat de maintien de la paix, je ne vois pas de raison qu'un refus soit à la requête du président Alassane Ouattara.
Bidi Ignace avec Rfi
Cela me paraîtrait difficile (rires) parce que le Conseil de sécurité ne peut pas se réunir sans entendre la voix de la Côte d'Ivoire. C'est quand même en Côte d'Ivoire que ses troupes vont s'installer. Dans le fonctionnement des Nations Unies, l'Etat qui accueille des troupes a besoin de faire connaître sa position.
Vous n'imaginez donc pas que l'Onu envoie ses troupes mal gré bon gré ?
Ce n'est pas cela la vocation de l'Onu. Pour qu'elle puisse envoyer ses forces, il faut que cela fasse l'objet de débats préalable au sein du Conseil de sécurité. Parce que l'Onu n'a pas pour vocation d'utiliser la force contre un Etat souverain.
Qu'attendez-vous du Conseil de sécurité ?
J'attends que le Conseil de sécurité fasse l'état des lieux, voit ce qui a été excessif, ce qui n'a pas marché et comment redresser le tir. Parce que, croyez-moi, tout ce qui conduit à une solution militaire est proscrit au sein de l'Onu.
Patrick Achi (Porte-parole du gouvernement Soro) :“C'est une satisfaction…”
Pour l'instant, en tout cas, il n'est pas question que les troupes onusiennes quittent la Côte d'Ivoire à la grande satisfaction du camp Ouattara :
C'est (le maintien de l'Onuci) une satisfaction dans la mesure où elle va en la droite ligne de la décision de l'Onu de reconnaître le gouvernement légitime d'Alassane Ouattara. Pour nous, ça coulait de source qu'une requête formulée par un gouvernement illégitime ne puisse pas avoir de suite.
Vous ne craignez pas que la Russie bloque un renforcement de ce mandat ?
Non, nous ne le pensons pas. Parce que tant qu'on reste dans le mandat de maintien de la paix, on est dans la droite ligne de ce qui se fait maintenant.
C'est dans les discussions qui ont eu lieu sur la transformation du mandat d'interposition en mandat d'intervention. Mais sur la logique de la continuité du mandat de maintien de la paix, je ne vois pas de raison qu'un refus soit à la requête du président Alassane Ouattara.
Bidi Ignace avec Rfi