Après les folles journées de mercredi et de jeudi au cours desquelles forces de l’ordre et manifestants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix se sont violemment heurtés, la capitale politique, Yamoussoukro, retrouve peu à peu, son calme ordinaire.
Une relative accalmie régnait, hier, à Yamoussoukro, malgré la grève des transporteurs qui paralyse le trafic urbain et interurbain. En effet, si la plupart des établissements scolaires ont rouvert leurs portes, on note un fort taux d’absentéisme tant au niveau des élèves et écoliers qu’au niveau des enseignants. Si bien que certains chefs d’établissement envisagent d’envoyer leurs pensionnaires en vacances de noël dès aujourd’hui. Banques et marchés sont cependant ouverts. « Nous fermons à 13h30 », a indiqué un banquier pour qui les institutions bancaires font attention au moindre mouvement. « L’argent n’aime pas le bruit, surtout celui des bottes », explique-t-il, non sans noter que les établissements financiers sont pris d’assaut par les clients, surtout les fonctionnaires, venus demander des avances sur salaire. Quant aux marchés, on ne s’y préoccupe plus que du nécessaire pour le repas quotidien. Dur, dur pour les ménagères, parce que les denrées, surtout les vivriers sont rares, donc chers.
Le problème, c’est au niveau du transport. Aucun taxi-ville ne circule dans la capitale politique. Ce qui justifie en partie, les absences relativement nombreuses dans les administrations publiques et privées. Il en est de même pour le trafic inter-urbain, lui aussi arrêté par la grève des transporteurs. Dimanche dernier, des camions chargés de banane ont dû brader leurs marchandises qui pourrissaient à Yamoussoukro, faute de pouvoir rallier Abidjan.
Une relative accalmie régnait, hier, à Yamoussoukro, malgré la grève des transporteurs qui paralyse le trafic urbain et interurbain. En effet, si la plupart des établissements scolaires ont rouvert leurs portes, on note un fort taux d’absentéisme tant au niveau des élèves et écoliers qu’au niveau des enseignants. Si bien que certains chefs d’établissement envisagent d’envoyer leurs pensionnaires en vacances de noël dès aujourd’hui. Banques et marchés sont cependant ouverts. « Nous fermons à 13h30 », a indiqué un banquier pour qui les institutions bancaires font attention au moindre mouvement. « L’argent n’aime pas le bruit, surtout celui des bottes », explique-t-il, non sans noter que les établissements financiers sont pris d’assaut par les clients, surtout les fonctionnaires, venus demander des avances sur salaire. Quant aux marchés, on ne s’y préoccupe plus que du nécessaire pour le repas quotidien. Dur, dur pour les ménagères, parce que les denrées, surtout les vivriers sont rares, donc chers.
Le problème, c’est au niveau du transport. Aucun taxi-ville ne circule dans la capitale politique. Ce qui justifie en partie, les absences relativement nombreuses dans les administrations publiques et privées. Il en est de même pour le trafic inter-urbain, lui aussi arrêté par la grève des transporteurs. Dimanche dernier, des camions chargés de banane ont dû brader leurs marchandises qui pourrissaient à Yamoussoukro, faute de pouvoir rallier Abidjan.
