A la guerre comme à la guerre. Le régime de Laurent Gbagbo a décidé de sortir une autre arme contre son rival, Alassane Ouattara qui a pris ses quartiers au Golf Hôtel. Le chef de l'Etat sortant dont les troupes qui lui sont fidèles ont échoué, jeudi dernier, dans une première tentative de déloger ADO et ses partisans, a vraisemblablement, décidé d'imposer le blocus au Golf Hôtel.
Depuis six jours maintenant, personne n'entre ni n'en sort, à part peut-être les forces internationales sous mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Si personne n'entre ou n'en sort, cela voudrait également dire, est-on persuadé du côté de M. Gbagbo, que ni eau, ni autres vivres ne pourraient y entrer. Les soldats de la garde républicaine, aidés par quelques éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), y ont pris position depuis la tentative du gouvernement de Guillaume Soro d'aller installer les nouveaux dirigeants de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti). Depuis lors, le Golf Hôtel est littéralement dans un état de siège qui ne dit pas son nom, toutes les voies d'accès ayant été obstruées par les soldats de la garde républicaine, appuyés par une importante logistique. Avec ce blocus, le chef de file de La majorité présidentielle (Lmp) espère avoir raison du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui tient tête et qui, plus est, veut le chasser du pouvoir. Laurent Gbagbo continue ainsi de jouer le pourrissement dans la crise post-électorale qui le met aux prises avec Alassane Ouattara, le président élu, espérant se remettre en selle pour d'éventuels pourparlers. Mais, en attendant cette éventualité, les Ivoiriens en sont à se demander jusqu'à quand va durer cette épreuve de force ou, disons, jusqu'à quand Laurent Gbagbo continuera-t-il de tenir en respect Alassane Ouattara, son gouvernement et la coalition politique à laquelle il est adossé ?
Marc Dossa
Depuis six jours maintenant, personne n'entre ni n'en sort, à part peut-être les forces internationales sous mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Si personne n'entre ou n'en sort, cela voudrait également dire, est-on persuadé du côté de M. Gbagbo, que ni eau, ni autres vivres ne pourraient y entrer. Les soldats de la garde républicaine, aidés par quelques éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), y ont pris position depuis la tentative du gouvernement de Guillaume Soro d'aller installer les nouveaux dirigeants de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti). Depuis lors, le Golf Hôtel est littéralement dans un état de siège qui ne dit pas son nom, toutes les voies d'accès ayant été obstruées par les soldats de la garde républicaine, appuyés par une importante logistique. Avec ce blocus, le chef de file de La majorité présidentielle (Lmp) espère avoir raison du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui tient tête et qui, plus est, veut le chasser du pouvoir. Laurent Gbagbo continue ainsi de jouer le pourrissement dans la crise post-électorale qui le met aux prises avec Alassane Ouattara, le président élu, espérant se remettre en selle pour d'éventuels pourparlers. Mais, en attendant cette éventualité, les Ivoiriens en sont à se demander jusqu'à quand va durer cette épreuve de force ou, disons, jusqu'à quand Laurent Gbagbo continuera-t-il de tenir en respect Alassane Ouattara, son gouvernement et la coalition politique à laquelle il est adossé ?
Marc Dossa