La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a annoncé mardi la tenue vendredi à Abuja (Nigeria) d`un sommet extraordinaire, le second en deux semaines, sur la crise en Côte d`Ivoire après avoir déjà suspendu le pays de ses rangs et demandé au président sortant Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir.
Les pays de la Cédéao "souhaitent examiner les derniers développements en Côte d`Ivoire et voir comment nous pouvons y apporter une réponse collective", a déclaré à l`AFP Sunny Ugoh, le porte-parole de l`organisation qui regroupe 15 pays.
Le 7 décembre, la Cédéao avait déjà demandé solennellement, à l`issue d`un sommet d`urgence, au président sortant ivoirien Laurent Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai" en se soumettant aux résultats de la présidentielle certifiés par l`ONU et qui concluent à la victoire d`Alassane Ouattara.
La Côte d`Ivoire avait également été suspendue de l`organisation régionale.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, refuse de céder la place malgré les pressions de la Cédéao, de l`Union africaine et de l`ensemble de la communauté internationale.
L`Union européenne a annoncé lundi des sanctions contre le camp Gbagbo tandis que l`ONU a décidé de maintenir pour les six prochains mois son contingent de quelque 9.000 hommes en Côte d`Ivoire, allant à l`encontre de la volonté du président sortant qui avait exigé le départ "immédiat" des Casques
bleus de l`Onuci.
Les pays de la Cédéao "souhaitent examiner les derniers développements en Côte d`Ivoire et voir comment nous pouvons y apporter une réponse collective", a déclaré à l`AFP Sunny Ugoh, le porte-parole de l`organisation qui regroupe 15 pays.
Le 7 décembre, la Cédéao avait déjà demandé solennellement, à l`issue d`un sommet d`urgence, au président sortant ivoirien Laurent Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai" en se soumettant aux résultats de la présidentielle certifiés par l`ONU et qui concluent à la victoire d`Alassane Ouattara.
La Côte d`Ivoire avait également été suspendue de l`organisation régionale.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, refuse de céder la place malgré les pressions de la Cédéao, de l`Union africaine et de l`ensemble de la communauté internationale.
L`Union européenne a annoncé lundi des sanctions contre le camp Gbagbo tandis que l`ONU a décidé de maintenir pour les six prochains mois son contingent de quelque 9.000 hommes en Côte d`Ivoire, allant à l`encontre de la volonté du président sortant qui avait exigé le départ "immédiat" des Casques
bleus de l`Onuci.