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Politique Publié le mercredi 22 décembre 2010 | Nord-Sud

La pression s’accentue : L’Internationale socialiste menace le FPI d’exclusion

Le président du groupe PS à l`Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a suggéré mardi que le parti du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo soit exclu de l`Internationale socialiste. « Il serait logique que son parti, qui est toujours membre de l`Internationale socialiste, en soit définitivement exclu puisqu`il défigure ses valeurs », a déclaré M. Ayrault lors de son point-presse hebdomadaire. « Il appartient à M. Gbagbo de se retirer, de ne prendre aucun risque qui mettrait en péril la vie de nombreux ivoiriens », a-t-il ajouté. Le président sortant de la Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo « doit entendre le message des Ivoiriens », a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, affirmant que la France était « extrêmement respectueuse » de la souveraineté de ce pays. Les électeurs « ont désigné Alassane Ouattara comme président de la Côte d`Ivoire (...) C`est le peuple souverain ivoirien qui a choisi de sortir Gbagbo, il doit d`abord, non pas entendre le message de Paris, de Washington, du monde entier, il doit entendre le message des Ivoiriens », a déclaré M. Baroin sur la radio RTL.
Le président français Nicolas Sarkozy a été vivement critiqué par les partisans de Laurent Gbagbo pour avoir lancé vendredi un ultimatum au président sortant qui ignore les appels de la communauté internationale à quitter le pouvoir. «En trois semaines, il me semble que la diplomatie française et le président de la République ont été extrêmement respectueux de l`évolution, des décisions sur le plan international » en Côte d`Ivoire, a estimé M. Baroin. «C`est la communauté internationale qui, elle-même, la première, a annoncé son intention de mettre en place un certain nombre de dispositifs de sanctions à l`égard de Gbagbo», a-t-il ajouté. Le président de la Commission des Affaires étrangères de l`Assemblée nationale, Axel Poniatowski, a pour sa part estimé que la solution à cette crise de plus en plus tendue passait par la mise en place d`un « gouvernement d`union nationale » par M. Ouattara à l`issue de négociations. «Il faut bien évidemment que M. Ouattara puisse être mis en place. Je pense que la sagesse veut qu`il y ait des négociations et qu`il y ait un gouvernement d`union nationale dans un deuxième temps », a-t-il déclaré à Radio France Internationale (RFI). «Le président ne peut être que Ouattara, il a été élu sans aucune ambiguïté. (...) Je ne sais pas si c`est Gbagbo lui-même » qui serait Premier ministre, a-t-il poursuivi mais a-t-il noté « il faut, pour le bien du pays, qu`il puisse y avoir un gouvernement d`union nationale où les différentes composantes soient représentées».
M.A.E
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