Dans sa déclaration en date du 09 Décembre 2010, la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a vivement condamné les violences post-électorales et a appelé à leur cessation immédiate.
Malgré cet appel à l’apaisement, la CSCI constate que les violences se poursuivent et s’intensifient. Elles s’étendent même aux lieux de cultes :
- A Bangolo (région des 18 Montagnes), des groupes armés se sont livrés au pillage de l’église catholique dans la nuit du 16 décembre 2010. Un véhicule, du matériel informatique et de la literie ont été emportés. Il faut toutefois noter que le véhicule volé a été restitué le 20 décembre 2010.
- A Abobo PK18, la mosquée AL HAYYAT d’Anokoi III a reçu un obus à l’heure de la prière de 13H, le vendredi 17 décembre 2010, causant une quinzaine de blessés, dont un grave.
- A Grand-Bassam, la mosquée SYLLA située au quartier ODOS, a reçu une grenade lacrymogène à l’heure de la prière de 13H, le vendredi 17 décembre 2010.
La CSCI rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que les organisations issues des confessions religieuses suivantes : la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) et la CARITAS-CI de l’Eglise Catholique ; le Conseil National Islamique (CNI) ; le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) ; le Front de la Ouma Islamique (FOI) et l’Association des Musulmans Sunnites (AMS-CI), dont les édifices ont été la cible de ces attaques, sont membres de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
A ce titre, la CSCI exprime sa compassion aux fidèles blessés et affirme sa totale solidarité envers ces organisations confessionnelles pour les préjudices subis.
La CSCI rappelle que le Droit International Humanitaire(DIH) interdit formellement les attaques dirigées contre des lieux de cultes, même en période de conflit.
Elle condamne donc fermement ces actes de profanation des lieux de culte, qui sont de nature à envenimer davantage le climat social.
La CSCI invite les groupes armés et, de manière générale les populations, à respecter les croyances religieuses et les convictions politiques des uns et des autres. Elle leur demande de faire preuve de tolérance en cette période post-électorale très sensible.
La CSCI remercie enfin les dignitaires religieux pour leur attitude exemplaire permettant de préserver la cohésion sociale.
Fait à Abidjan le 20 décembre 2010
Pour la CSCI, Le Coordonnateur National
Malgré cet appel à l’apaisement, la CSCI constate que les violences se poursuivent et s’intensifient. Elles s’étendent même aux lieux de cultes :
- A Bangolo (région des 18 Montagnes), des groupes armés se sont livrés au pillage de l’église catholique dans la nuit du 16 décembre 2010. Un véhicule, du matériel informatique et de la literie ont été emportés. Il faut toutefois noter que le véhicule volé a été restitué le 20 décembre 2010.
- A Abobo PK18, la mosquée AL HAYYAT d’Anokoi III a reçu un obus à l’heure de la prière de 13H, le vendredi 17 décembre 2010, causant une quinzaine de blessés, dont un grave.
- A Grand-Bassam, la mosquée SYLLA située au quartier ODOS, a reçu une grenade lacrymogène à l’heure de la prière de 13H, le vendredi 17 décembre 2010.
La CSCI rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que les organisations issues des confessions religieuses suivantes : la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) et la CARITAS-CI de l’Eglise Catholique ; le Conseil National Islamique (CNI) ; le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) ; le Front de la Ouma Islamique (FOI) et l’Association des Musulmans Sunnites (AMS-CI), dont les édifices ont été la cible de ces attaques, sont membres de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
A ce titre, la CSCI exprime sa compassion aux fidèles blessés et affirme sa totale solidarité envers ces organisations confessionnelles pour les préjudices subis.
La CSCI rappelle que le Droit International Humanitaire(DIH) interdit formellement les attaques dirigées contre des lieux de cultes, même en période de conflit.
Elle condamne donc fermement ces actes de profanation des lieux de culte, qui sont de nature à envenimer davantage le climat social.
La CSCI invite les groupes armés et, de manière générale les populations, à respecter les croyances religieuses et les convictions politiques des uns et des autres. Elle leur demande de faire preuve de tolérance en cette période post-électorale très sensible.
La CSCI remercie enfin les dignitaires religieux pour leur attitude exemplaire permettant de préserver la cohésion sociale.
Fait à Abidjan le 20 décembre 2010
Pour la CSCI, Le Coordonnateur National