PARIS - L`ex-premier secrétaire du PS François Hollande a estimé mercredi que ce n`est pas à Nicolas Sarkozy "de prendre des initiatives" sur la Côte d`Ivoire, mais aux Nations unies et à l`Union africaine.
"Ce n`est pas au président de la République française de prendre des
initiatives pour débloquer la situation parce que là, on serait dans un
rapport France/Côte d`Ivoire, or je pense que ce n`est pas la bonne méthode",
a déclaré M. Hollande sur RTL alors que le chef de l`Etat organisait ce
mercredi à 09H30 une réunion à l`Elysée sur la situation en Côte d`Ivoire.
"La bonne méthode, ce sont les Nations unies et l`Union Africaine qui
doivent continuer leur pression", a ajouté le député de Corrèze.
Il a souligné que les 900 soldats français de la Licorne étaient en Côte
d`Ivoire "non pas parce que la France l`a décidé elle-même, mais parce qu`elle
a été mandatée par les Nations-unies". "Donc il faut rester dans cette
légalité internationale".
M. Hollande a désapprouvé l`ultimatum de Nicolas Sarkozy sommant le
président autoproclamé ivoirien Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir,
soulignant que "quand on fixe des ultimatums, il faut être sûr qu`ils peuvent
être tenus (...) parce qu`après, quand ils ne sont pas respectés, qu`est-ce
qu`on fait?"
"Il faut être sérieux et responsable" et "faire attention que la population
française sur place ne soit pas utilisée", a expliqué l`ex-numéro un du PS.
Se disant "intraitable, implacable" à l`égard de Laurent Gbagbo, il s`est
prononcé pour son exclusion de l`Internationale socialiste (IS). "Quand il y a
des chefs d`Etat qui se comportent comme des dictateurs, ils n`ont aucune
place dans les réunions socialistes au plan international", a-t-il dit.
"Ce n`est pas au président de la République française de prendre des
initiatives pour débloquer la situation parce que là, on serait dans un
rapport France/Côte d`Ivoire, or je pense que ce n`est pas la bonne méthode",
a déclaré M. Hollande sur RTL alors que le chef de l`Etat organisait ce
mercredi à 09H30 une réunion à l`Elysée sur la situation en Côte d`Ivoire.
"La bonne méthode, ce sont les Nations unies et l`Union Africaine qui
doivent continuer leur pression", a ajouté le député de Corrèze.
Il a souligné que les 900 soldats français de la Licorne étaient en Côte
d`Ivoire "non pas parce que la France l`a décidé elle-même, mais parce qu`elle
a été mandatée par les Nations-unies". "Donc il faut rester dans cette
légalité internationale".
M. Hollande a désapprouvé l`ultimatum de Nicolas Sarkozy sommant le
président autoproclamé ivoirien Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir,
soulignant que "quand on fixe des ultimatums, il faut être sûr qu`ils peuvent
être tenus (...) parce qu`après, quand ils ne sont pas respectés, qu`est-ce
qu`on fait?"
"Il faut être sérieux et responsable" et "faire attention que la population
française sur place ne soit pas utilisée", a expliqué l`ex-numéro un du PS.
Se disant "intraitable, implacable" à l`égard de Laurent Gbagbo, il s`est
prononcé pour son exclusion de l`Internationale socialiste (IS). "Quand il y a
des chefs d`Etat qui se comportent comme des dictateurs, ils n`ont aucune
place dans les réunions socialistes au plan international", a-t-il dit.