Paris recommande à "tous les Français qui le peuvent de quitter provisoirement la Côte d`Ivoire", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, invoquant une "mesure de précaution" et de "prudence".
A propos de la crise ivoirienne, qui s`est déclenchée après le second tour
de l`élection présidentielle, il a évoqué "des sources d`inquiétude
indiscutables".
"Bien que les ressortissants étrangers ne soient pas menacés jusqu`à
présent il nous paraît nécessaire de renouveler de prudence, nous réitérons
donc notre conseil consistant à différer les projets de voyage vers la Côte
d`Ivoire", a déclaré François Baroin, qui est aussi ministre du Budget.
"Nous réitérons en outre notre recommandation aux Français sur place de se
conformer aux consignes de prudence (...) et par mesure de précaution nous
recommandons enfin à tous les Français qui le peuvent de quitter
provisoirement la Côte d`Ivoire dans l`attente d`une normalisation de la
situation", a-t-il ajouté.
Interrogé lors d`un point de presse, le porte-parole du ministère français
des Affaires étrangères, Bernard Valero, a indiqué que "le nombre de Français
en Côte d`Ivoire est estimé à 14.000, dont la moitié ont la double
nationalité". "Nous estimons à environ 1.500 ceux de nos compatriotes qui ont
quitté le pays en cette période de fin d`année", a-t-il précisé.
Le président Nicolas Sarkozy a tenu mercredi matin une réunion sur la
situation en Côte d`Ivoire, avec le Premier ministre François Fillon ainsi que
les ministres Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères), Alain Juppé
(Défense), François Baroin (Budget) et le chef d`état-major des armées,
l`amiral Edouard Guillaud.
A Abidjan, Laurent Gbagbo a réaffirmé mardi soir qu`il était le "président"
de la Côte d`Ivoire, mais s`est dit prêt à discuter avec son rival, Alassane
Ouattara, et la communauté internationale qui le soutient, pour sortir d`une
crise qui a fait au moins 50 morts selon l`ONU.
Sa proposition de créer un comité d`évaluation international sur la crise
post-électorale en Côte d`Ivoire "ne change rien à la position de la France
sur le fond, qui est celle de la communauté internationale dans son ensemble",
à savoir la demande de son départ du pouvoir, a souligné Bernard Valero.
Laurent Gbagbo a notamment proposé la création d`un "comité d`évaluation
sur la crise post-électorale" avec la participation de l`Union africaine, de
l`ONU, de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest),
des Etats-Unis, de l`Union européenne, de la Russie, de la Ligue arabe et de
la Chine, ainsi que "des Ivoiriens de bonne volonté".
A propos de la crise ivoirienne, qui s`est déclenchée après le second tour
de l`élection présidentielle, il a évoqué "des sources d`inquiétude
indiscutables".
"Bien que les ressortissants étrangers ne soient pas menacés jusqu`à
présent il nous paraît nécessaire de renouveler de prudence, nous réitérons
donc notre conseil consistant à différer les projets de voyage vers la Côte
d`Ivoire", a déclaré François Baroin, qui est aussi ministre du Budget.
"Nous réitérons en outre notre recommandation aux Français sur place de se
conformer aux consignes de prudence (...) et par mesure de précaution nous
recommandons enfin à tous les Français qui le peuvent de quitter
provisoirement la Côte d`Ivoire dans l`attente d`une normalisation de la
situation", a-t-il ajouté.
Interrogé lors d`un point de presse, le porte-parole du ministère français
des Affaires étrangères, Bernard Valero, a indiqué que "le nombre de Français
en Côte d`Ivoire est estimé à 14.000, dont la moitié ont la double
nationalité". "Nous estimons à environ 1.500 ceux de nos compatriotes qui ont
quitté le pays en cette période de fin d`année", a-t-il précisé.
Le président Nicolas Sarkozy a tenu mercredi matin une réunion sur la
situation en Côte d`Ivoire, avec le Premier ministre François Fillon ainsi que
les ministres Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères), Alain Juppé
(Défense), François Baroin (Budget) et le chef d`état-major des armées,
l`amiral Edouard Guillaud.
A Abidjan, Laurent Gbagbo a réaffirmé mardi soir qu`il était le "président"
de la Côte d`Ivoire, mais s`est dit prêt à discuter avec son rival, Alassane
Ouattara, et la communauté internationale qui le soutient, pour sortir d`une
crise qui a fait au moins 50 morts selon l`ONU.
Sa proposition de créer un comité d`évaluation international sur la crise
post-électorale en Côte d`Ivoire "ne change rien à la position de la France
sur le fond, qui est celle de la communauté internationale dans son ensemble",
à savoir la demande de son départ du pouvoir, a souligné Bernard Valero.
Laurent Gbagbo a notamment proposé la création d`un "comité d`évaluation
sur la crise post-électorale" avec la participation de l`Union africaine, de
l`ONU, de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest),
des Etats-Unis, de l`Union européenne, de la Russie, de la Ligue arabe et de
la Chine, ainsi que "des Ivoiriens de bonne volonté".