Jacques Séguéla, vice-président de Havas dont le premier actionnaire est Vincent Bolloré, a affirmé mercredi que Euro RSCG (Havas), conseil du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, avait "stoppé" toute "collaboration" avec ce dernier "dès les premiers incidents".
Invité de Questions d`Info LCP/AFP/France Info, M. Séguéla, co-fondateur de RSCG (devenu Euro RSCG), était interrogé sur les raisons pour lesquelles Euro RSCG s`était engagé dans la campagne électorale de Laurent Gbagbo.
"Parce que Vincent Bolloré a des intérêts en Afrique, dans toute l`Afrique - c`est le plus gros investisseur français, je crois que c`est le plus gros investisseur européen en Afrique - et que de longue date il a toujours conseillé Gbagbo", a répondu M. Séguéla.
Le publicitaire a affirmé que "dès que les premiers incidents (avaient) commencé, tout le monde (s`était) retiré". "Toute collaboration s`est instantanément stoppée", a-t-il insisté ajoutant que l`agence de communication était "prête à faire campagne pour des candidats, à condition qu`on ait le
sentiment qu`ils vont être démocratiques".
"Dès qu`ils ne sont pas démocratiques, les choses s`arrêtent", a-t-il dit aussi.
Comme on lui demandait si cela rapportait de l`argent à l`agence, il a répondu par la négative. "C`est un conseil permanent donné à un président comme on en donne à beaucoup et tant qu`il est président normalement élu, c`est tout à fait normal qu`il ait des consultants", a-t-il fait valoir.
Invité de Questions d`Info LCP/AFP/France Info, M. Séguéla, co-fondateur de RSCG (devenu Euro RSCG), était interrogé sur les raisons pour lesquelles Euro RSCG s`était engagé dans la campagne électorale de Laurent Gbagbo.
"Parce que Vincent Bolloré a des intérêts en Afrique, dans toute l`Afrique - c`est le plus gros investisseur français, je crois que c`est le plus gros investisseur européen en Afrique - et que de longue date il a toujours conseillé Gbagbo", a répondu M. Séguéla.
Le publicitaire a affirmé que "dès que les premiers incidents (avaient) commencé, tout le monde (s`était) retiré". "Toute collaboration s`est instantanément stoppée", a-t-il insisté ajoutant que l`agence de communication était "prête à faire campagne pour des candidats, à condition qu`on ait le
sentiment qu`ils vont être démocratiques".
"Dès qu`ils ne sont pas démocratiques, les choses s`arrêtent", a-t-il dit aussi.
Comme on lui demandait si cela rapportait de l`argent à l`agence, il a répondu par la négative. "C`est un conseil permanent donné à un président comme on en donne à beaucoup et tant qu`il est président normalement élu, c`est tout à fait normal qu`il ait des consultants", a-t-il fait valoir.