Les Etats-Unis ont entrepris des discussions avec la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) sur une éventuelle augmentation des troupes de l`ONU en Côte d`Ivoire, a indiqué mercredi le département d`Etat.
"Nous sommes en discussion avec d`autres pays de la région pour voir s`il y
a des possibilités pour que nous puissions renforcer la force de maintien de
la paix de l`ONU", a déclaré à Washington le porte-parole du département
d`Etat, Philip Crowley.
"Nous parlons avec plusieurs pays de la Cédéao", a précisé le porte-parole,
sans indiquer lesquels.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire (Onuci) et "envisage" d`y envoyer des renforts.
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a de son côté indiqué qu`il
comptait obtenir le départ de l`Onuci et des soldats français de l`opération
Licorne, qu`il accuse d`avoir pris partie pour son rival Alassane Ouattara.
De ce fait "nous ne pouvons exclure qu`à un certain moment (M. Gbagbo)
puisse contester la présence de la force (de l`ONU) avec sa propre force", a
souligné M. Crowley.
"Nous voulons nous assurer que l`ONU a la capacité de maintenir la paix et
la stabilité en Côté d`Ivoire", jusqu`à résolution de la crise politique, a
ajouté le porte-parole.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire (Onuci) et "envisage" d`y envoyer des renforts.
D`autres pays, comme la France, peuvent jouer un rôle dans la crise
ivoirienne, a estimé M. Crowley. L`ancienne puissance coloniale peut ainsi
"aider à déterminer ce qui peut être fait pour s`assurer qu`il y a un nombre
de troupes adéquat en Côte d`Ivoire pour maintenir la paix et la sécurité",
a-t-il jugé.
Alors que le camp Ouattara a demandé à la communauté internationale de
déloger Laurent Gbagbo du pouvoir par la force, le porte-parole du département
d`Etat a dit espérer que l`usage de la force ne sera pas nécessaire et qu`un
éventuel renforcement de l`Onuci aura un effet stabilisateur et convaincra
Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir.
Un haut responsable de la diplomatie américaine a insisté sur le fait qu`un
renforcement de l`Onuci n`aurait pas mission de renverser M. Gbagbo, mais de
le dissuader d`utiliser la force.
"Nous sommes fortement préoccupés par la possibilité que (cette crise)
puisse dégénérer en conflit majeur", a-t-il ajouté, sous le couvert de
l`anonymat.
A l`issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre en Côte
d`Ivoire, M. Ouattara a été désigné vainqueur avec 54,10% des voix par la
Commission électorale indépendante mais le Conseil constitutionnel, acquis à
M. Gbagbo, a invalidé ces résultats pourtant certifiés par l`ONU et proclamé
la victoire du président sortant.
Quelques 9.000 Casques bleus sont présents en Côte d`Ivoire mais l`Onuci n`
qu`"une très faible capacité opérationnelle", selon un expert militaire.
Quelque 900 soldats français sont également sur place.
"Nous sommes en discussion avec d`autres pays de la région pour voir s`il y
a des possibilités pour que nous puissions renforcer la force de maintien de
la paix de l`ONU", a déclaré à Washington le porte-parole du département
d`Etat, Philip Crowley.
"Nous parlons avec plusieurs pays de la Cédéao", a précisé le porte-parole,
sans indiquer lesquels.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire (Onuci) et "envisage" d`y envoyer des renforts.
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a de son côté indiqué qu`il
comptait obtenir le départ de l`Onuci et des soldats français de l`opération
Licorne, qu`il accuse d`avoir pris partie pour son rival Alassane Ouattara.
De ce fait "nous ne pouvons exclure qu`à un certain moment (M. Gbagbo)
puisse contester la présence de la force (de l`ONU) avec sa propre force", a
souligné M. Crowley.
"Nous voulons nous assurer que l`ONU a la capacité de maintenir la paix et
la stabilité en Côté d`Ivoire", jusqu`à résolution de la crise politique, a
ajouté le porte-parole.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d`Ivoire (Onuci) et "envisage" d`y envoyer des renforts.
D`autres pays, comme la France, peuvent jouer un rôle dans la crise
ivoirienne, a estimé M. Crowley. L`ancienne puissance coloniale peut ainsi
"aider à déterminer ce qui peut être fait pour s`assurer qu`il y a un nombre
de troupes adéquat en Côte d`Ivoire pour maintenir la paix et la sécurité",
a-t-il jugé.
Alors que le camp Ouattara a demandé à la communauté internationale de
déloger Laurent Gbagbo du pouvoir par la force, le porte-parole du département
d`Etat a dit espérer que l`usage de la force ne sera pas nécessaire et qu`un
éventuel renforcement de l`Onuci aura un effet stabilisateur et convaincra
Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir.
Un haut responsable de la diplomatie américaine a insisté sur le fait qu`un
renforcement de l`Onuci n`aurait pas mission de renverser M. Gbagbo, mais de
le dissuader d`utiliser la force.
"Nous sommes fortement préoccupés par la possibilité que (cette crise)
puisse dégénérer en conflit majeur", a-t-il ajouté, sous le couvert de
l`anonymat.
A l`issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre en Côte
d`Ivoire, M. Ouattara a été désigné vainqueur avec 54,10% des voix par la
Commission électorale indépendante mais le Conseil constitutionnel, acquis à
M. Gbagbo, a invalidé ces résultats pourtant certifiés par l`ONU et proclamé
la victoire du président sortant.
Quelques 9.000 Casques bleus sont présents en Côte d`Ivoire mais l`Onuci n`
qu`"une très faible capacité opérationnelle", selon un expert militaire.
Quelque 900 soldats français sont également sur place.