A l`issue du second tour de la présidentielle, le 28 novembre, Laurent Gbagbo, chef de l`Etat sortant, a été désigné vainqueur par une Cour constitutionnelle acquise à sa cause. Il a réaffirmé mardi soir qu`il avait remporté l`élection présidentielle et a invité un "comité d`évaluation" international à venir vérifier la validité des résultats du scrutin. Ce comité, dirigé par un représentant de l`Union africaine, comprendrait des représentants de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), de l`UA, de la Ligue arabe, des Nations unies, des Etats-Unis, de l`Union européenne, de la Russie et de la Chine, a-t-il précisé. "Nous en avons fini avec ces ruses", a réagi Patrick Achi, porte-parole d`Alassane Ouattara, proclamé vainqueur par la commission électorale. "Ces cinq dernières années, il a tenté de faire reporter ces élections. Finalement, nous y sommes, il a perdu et il ne veut pas abandonner le pouvoir. Nous pensons qu`il n`a pas changé d`un iota", a-t-il dit à Reuters par téléphone. L`Onu n`a pas encore réagi à l`offre formulée par Laurent Gbagbo. Des diplomates ont estimé pour leur part qu`il s`agissait d`une stratégie pour gagner du temps.
Politique Publié le jeudi 23 décembre 2010 | L’expression