«Se sentant acculé et qu’il a besoin de respirer, il fait comme il a l’habitude c`est-à-dire perdre du temps ou chercher à gagner du temps ; pour ensuite proposer une quelconque négociation. Mais s’il savait qu’il allait aboutir à cela, cela ne valait vraiment pas la peine de faire tuer tous ces Ivoiriens comme il l’a fait, notamment au moment de la marche lancée par le Premier ministre Guillaume Soro à laquelle ont participé les Ivoiriens. Ensuite je trouve que dire qu’il voudrait constituer un comité d’évaluation pour statuer sur les faits, c’est méconnaître que les Nations Unies ont certifié ces élections présidentielles donnant pour vainqueur son excellence Alassane Ouattara. Ce comité dont il parle a existé, a très bien fait son travail et tous ces pays qu’il a cités ont aussi été associés de très près au processus électoral dans le cadre de la certification des élections ; notamment le président de la Cedeao qui, à l’époque, lorsqu’il est intervenu, est devenu le facilitateur de la crise ivoirienne. L’Union Africaine également ainsi que l’Union Européenne qui a pris fait et cause pour cette crise. On a été accompagné par tous les pays de la communauté internationale, donc nous ne nous sentons pas concernés par ce que Laurent Gbagbo avance maintenant car il a usurpé un pouvoir et tout ce que nous attendons aujourd’hui de lui c’est qu’il parte».
Propos retranscrits par : Fabrice Sébine
Propos retranscrits par : Fabrice Sébine
