Qu’on ne s’y méprenne pas. Laurent Gbagbo n’est ni homme de paix ni homme de dialogue. Il veut simplement donner de lui-même l’image d’un homme de paix et de dialogue. Mais les actes qu’il pose sont aux antipodes de l’image qu’il veut véhiculer. Un homme de paix aurait accepté sa défaite dans les urnes et n’aurait pas physiquement, avec sa garde républicaine, empêché la Cei de donner le verdict des urnes dans ses locaux de la résidence Angoua Koffi. Un homme de paix ne tient pas ses propos rapportés par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique selon lesquels « Ouattara passerait sur son corps pour s’installer au palais ».
Le problème en Côte d’Ivoire est qu’on se connait trop. La multitude vile indique qu’on se connait en détail. On sait qui est qui, et qui est capable de faire ceci ou cela. Les hommes de paix sont connus. Ceux qui aiment le dialogue sont connus. Ceux pour qui la vie humaine n’a aucune valeur sont également connus. On tend vers 200 morts depuis l’élection du 28 novembre. Si Gbagbo était un homme de paix et de dialogue, il aurait libéré à la suite de son discours de mardi, les centaines de prisonniers du Rhdp qui croupissent à la Dst, à la préfecture de police et dans les autres cachots secrets de la refondation. Si Gbagbo était vraiment un homme de dialogue, il aurait intimé l’ordre à la télévision de cesser d’attiser la haine de l’ivoirien pour l’Ivoirien. Le nouveau dialogue proposé mardi par l’ancien président, c’est du vent. Rien que du vent.
TMA
Le problème en Côte d’Ivoire est qu’on se connait trop. La multitude vile indique qu’on se connait en détail. On sait qui est qui, et qui est capable de faire ceci ou cela. Les hommes de paix sont connus. Ceux qui aiment le dialogue sont connus. Ceux pour qui la vie humaine n’a aucune valeur sont également connus. On tend vers 200 morts depuis l’élection du 28 novembre. Si Gbagbo était un homme de paix et de dialogue, il aurait libéré à la suite de son discours de mardi, les centaines de prisonniers du Rhdp qui croupissent à la Dst, à la préfecture de police et dans les autres cachots secrets de la refondation. Si Gbagbo était vraiment un homme de dialogue, il aurait intimé l’ordre à la télévision de cesser d’attiser la haine de l’ivoirien pour l’Ivoirien. Le nouveau dialogue proposé mardi par l’ancien président, c’est du vent. Rien que du vent.
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