Une idylle de vampires qui a des non-dits. Dans la guerre déclarée à la Côte d’Ivoire, Sarkozy et Obama entonnent chaque jour l’hymne de la haine contre le pouvoir ivoirien. L’un avec son casque colonial et l’autre avec ses visées impérialistes. Dès son arrivée au pouvoir, le Président français avait promis rompre avec les méthodes racistes de l’Elysée, monstrueusement baptisées Françafrique. Mais plus il est à l’Elysée, plus il prend goût à cette vieille habitude qui consiste à ravaler les Africains au rang d’une simple chose. Et pas plus. Pour eux, les Africains sont justes bons pour servir l’Occident. Les autres discours sur le prétendu respect de la souveraineté des Etats est de la pure démagogie. C’est bien lui Sarkozy, qui a fait inverser les résultats des élections au Gabon au profit de Ali Bongo. Parce que la France voyait mal un opposant prendre le pouvoir au Gabon. Et depuis, Ali Bongo dirige le Gabon. C’est ça la démocratie sur le continent noir selon Paris. Dans cette guerre contre la Côte d’Ivoire, Sarkozy a entrainé Obama dont la venue au pouvoir avait pourtant suscité de l’espoir au niveau de la jeunesse africaine, qui voyait en lui, un allié dans la bataille pour la souveraineté. Aujourd’hui, elle se rend compte qu’elle a vite fait de jubiler. Car Obama démontre qu’il reste et demeure un Président américain. Il est en plus dans les réseaux mafieux installés par Sarkozy dans sa volonté d’en découdre avec le peuple ivoirien. Ne dit-on pas souvent que les vrais ennemis des Africains, ce sont les Africains eux-mêmes. Le Ghanéen Koffi Annan avait suscité de l’espoir à l’Onu avant de décevoir. En se transformant en bourreau des Africains, jouant presque le jeu de Paris à l’Onu. Obama un autre Africain est pratiquement sur son chemin. En s’alliant à la France pour tuer des Africains au nom des intérêts de certains groupes mafieux en Occident.
G. Brence
G. Brence