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Politique Publié le jeudi 23 décembre 2010 | Le Temps

Crise post-électorale - Voici le cerveau des violences meurtrières à Abidjan

Les populations abidjanaises se plaignent de plus en plus des enlèvements nocturnes. Oulata Gaoudi, l’homme de main de Ouattara en est le chef d’orchestre.
Depuis le jeudi 16 décembre 2010, la Côte d’Ivoire a encore été le théâtre de plusieurs actes de violences meurtrières. Ces violences ont été l’œuvre des rebelles et des militants du Rdr. Qui sur ordre de Guillaume Soro voulaient installer un nouveau Directeur général à la Rti. Et par la suite, installer Guillaume Soro, chef rebelle, à la primature. Cette marche dite pacifique de la part des adversaires du Président Laurent Gbagbo, s’est vite transformée en marche insurrectionnelle. Dont le seul et unique but était de renverser le Président réélu, Laurent Gbagbo, avec la complicité de la France et de l’Onuci. La marche du Rdr a été infiltrée de plusieurs mercenaires et de rebelles venus des zones Centre et Nord du pays. Armés jusqu’aux dents, ces hommes sans foi ni loi ont tué, violé, pillé et incendié à Abidjan et à l’intérieur du pays. Ces actes d’une rare violence, ont été planifiés par un seul homme. Stratège militaire du Rdr. Il s’agit du colonel Gaoudi Oulata. C’est le cerveau des expéditions meurtrières des rebelles à Abobo, à Yopougon et dans d’autres villes de l’Intérieur du pays. Aujourd’hui, à la retraite, cet homme qui a fait ses études militaires aux Etats-Unis, est selon nos sources, le seul officier de l’armée ivoirienne à s’être spécialisé dans la lutte contre la guérilla urbaine dans le pays de l’oncle Sam. Il a donc une parfaite connaissance de la création d’une guérilla urbaine, de la mobilisation des moyens, des hommes et cibles que nécessite cette action. La marche insurrectionnelle du Rdr a été émaillée de plusieurs agressions meurtrières des Forces et de défense de sécurité de Côte d’Ivoire à leurs domiciles. Agissant comme les brigades rouges, en Italie dans les années 1970 et les tupamaros d’Uruguay, le plus grand mouvement de guérilla urbaine en Amérique du Sud, les éléments envoyés sur le terrain par le colonel Gaoudi Oulata, ont endeuillé des Fds et leurs familles. 10 militaires, policiers et gendarmes ont été froidement tués par les rebelles infiltrés et des mercenaires. Des communes du District d’Abidjan, telles qu’Abobo, Koumassi et des villes de l’intérieur ont été paralysées des jours durant par les manifestants armés du Rdr. Aujourd’hui, ces communes se remettent peu à peu de ces violences avec la reprise des activités économiques.

Zouzouko N.
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