Contre toute attente, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui s'accroche au pouvoir par la magie de Yao N'dré du Conseil constitutionnel, a appelé mardi dernier à un comité d'évaluation de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Dans ce discours dont tout le monde a du mal à cerner les contours et objectifs réels, le candidat de LMP qui a perdu au deuxième tour, se met dans la peau du gagnant magnanime qui s'apitoie sur le sort du vaincu au point de lui tendre la main. Non sans verser quelques larmes de crocodile sur le sort de ceux qui ont été tués depuis par les hommes en tenue. Mais au fait que vaut encore la parole d'un homme qui a perdu les élections et à qui tout le monde entier demande de quitter le palais ?
Après ses propos rapportés pas la presse par lesquels l'ex-chef de l'Etat demandait, il y a plus d'une semaine, au président élu de la République Alassane Ouattara " asseyons-nous et discutons ". Sans préciser le thème ni le cadre de la discussion, l'homme qui se veut le preux chevalier, protecteur de la souveraineté et du nationalisme d'arrière-garde, en est présentement à "tendre la main" et à demander… " …dans le respect de la Constitution, des lois ivoiriennes et des procédures que nous nous sommes librement données, à accueillir un Comité d'évaluation sur la crise post- électorale en Côte d'Ivoire. Ce Comité, dirigé par un représentant de l'Union africaine, et comprenant des représentants de la Cedeao, de l'Uemoa, de la Ligue arabe, des Nations unies, des Etats-Unis, de l'Union européenne, de la Russie et de la Chine, aura pour mission d'analyser objectivement les faits et le processus électoral, pour un règlement pacifique de la crise… ". Si cette vieille ruse refait surface, c'est parce que l'ex-chef de l'Etat qui entendait s'imposer à tous, malgré tout, se sent de plus en plus cerné et essoufflé. Car, c'est connu, il n'appelle à discuter et à négocier que quand il a le dos au mur.
On se rappelle bien au début des années 90. Il avait appelé à renverser Houphouët-Boigny par la rue.
Et ce n'est qu'après l'échec de son assaut final de février 1992 qu'il lança de façon laconique " asseyons-nous et discutons ". Il est revenu sur cette chanson en 1996, quand le boycott actif qu'il avait voulu muer en une insurrection a échoué en octobre 1995. Laurent Gbagbo n'avait plus parlé du discussion jusqu'à ce que son "opération Dignité" de triste mémoire ait été tuée dans l'œuf. Coincé par la résolution 1633 de l'ONU et surtout par la 1720, il s'est rappelé " Asseyons-nous et discutons ". Ce qui a donné les négociations de Ouagadougou.
Après ses propos rapportés pas la presse par lesquels l'ex-chef de l'Etat demandait, il y a plus d'une semaine, au président élu de la République Alassane Ouattara " asseyons-nous et discutons ". Sans préciser le thème ni le cadre de la discussion, l'homme qui se veut le preux chevalier, protecteur de la souveraineté et du nationalisme d'arrière-garde, en est présentement à "tendre la main" et à demander… " …dans le respect de la Constitution, des lois ivoiriennes et des procédures que nous nous sommes librement données, à accueillir un Comité d'évaluation sur la crise post- électorale en Côte d'Ivoire. Ce Comité, dirigé par un représentant de l'Union africaine, et comprenant des représentants de la Cedeao, de l'Uemoa, de la Ligue arabe, des Nations unies, des Etats-Unis, de l'Union européenne, de la Russie et de la Chine, aura pour mission d'analyser objectivement les faits et le processus électoral, pour un règlement pacifique de la crise… ". Si cette vieille ruse refait surface, c'est parce que l'ex-chef de l'Etat qui entendait s'imposer à tous, malgré tout, se sent de plus en plus cerné et essoufflé. Car, c'est connu, il n'appelle à discuter et à négocier que quand il a le dos au mur.
On se rappelle bien au début des années 90. Il avait appelé à renverser Houphouët-Boigny par la rue.
Et ce n'est qu'après l'échec de son assaut final de février 1992 qu'il lança de façon laconique " asseyons-nous et discutons ". Il est revenu sur cette chanson en 1996, quand le boycott actif qu'il avait voulu muer en une insurrection a échoué en octobre 1995. Laurent Gbagbo n'avait plus parlé du discussion jusqu'à ce que son "opération Dignité" de triste mémoire ait été tuée dans l'œuf. Coincé par la résolution 1633 de l'ONU et surtout par la 1720, il s'est rappelé " Asseyons-nous et discutons ". Ce qui a donné les négociations de Ouagadougou.