Le maire de la commune de Yopougon Gbamnan Djidan Jean-Félicien a fait une mise au point relative à la sanction des Nations-Unies qui l’accusent d’empêcher l’installation d’Alassane Ouattara et son gouvernement au palais présidentiel. C’était le mercerdi 22 Décembre 2010 à la salle des fêtes de mariage de la mairie.
«En tant que directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Yopougon, mon candidat a déjà gagné et pour moi, l’élection présidentielle est terminée. Quelqu’un m’appelle de l’ONU pour me dire qu’il a vu mon nom sur la deuxième liste de personnes à sanctionner. Et je demande pour quelle raison je devais être sanctionné ? On m’envoie un papier qui est en réalité une lettre écrite par le ministère des affaires étrangères nommé par Alassane Ouattara. Dans ce document, je suis cité comme faisant partie des personnes proches du président Gbagbo qui seraient impliquées dans l’organisation et le financement des milices affectées aux menaces physiques contre les responsables proches du RHDP. Qui entravent le processus de paix et l’installation du président Alassane Ouattara et son gouvernement. ‘’Gbamnan Djidan, maire de la commune de Yopougon, banlieue abidjanaise considérée comme le bastion des jeunes patriotes’’, comme c’est écrit dans ce courrier. Parce que je suis maire de Yopougon qui est le bastion des jeunes patriotes, je dois être sanctionné par l’ONU. C’est écrit par Alassane Ouattara à l’Union Européenne et à l’ONU. Alors je demande, si je dois chasser tous les jeunes patriotes de Yopougon ou si c’est moi qui ai importé les jeunes patriotes des autres communes pour venir les installer ici. Ce n’est pas au maire de trier ceux qui doivent habiter Yopougon. Ce n’est pas sérieux. On dit même que je recrute des milices pour faire une guérilla urbaine. C’est malheureux de leur part. Il s’agit de l’opération de recensement pour l’acquisition de la position militaire qu’on organise dans toutes communes de Côte d’Ivoire pour que les jeunes qui ont 18 ans aient leurs papiers au complet pour les dossiers administratifs. C’est le cas dans la commune de Port-Bouët. Et on le fait de façon officielle à la demande du ministère de la Défense et du ministère de l’Intérieur. Si c’est pour ça que je ne dois pas sortir du pays, je leur dis qu’à Yopougon et en Côte d’ Ivoire il y a suffisamment de places pour moi et je ne m’ennuie pas. Mais la vérité finira par triompher un jour. Et je considère cette sanction dite de l’ONU, comme un diplôme qu’on vient de me donner. Je suis fier et je ne regrette pas d’être avec Laurent Gbagbo.».
Recueillis par Dosso Villard
«En tant que directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Yopougon, mon candidat a déjà gagné et pour moi, l’élection présidentielle est terminée. Quelqu’un m’appelle de l’ONU pour me dire qu’il a vu mon nom sur la deuxième liste de personnes à sanctionner. Et je demande pour quelle raison je devais être sanctionné ? On m’envoie un papier qui est en réalité une lettre écrite par le ministère des affaires étrangères nommé par Alassane Ouattara. Dans ce document, je suis cité comme faisant partie des personnes proches du président Gbagbo qui seraient impliquées dans l’organisation et le financement des milices affectées aux menaces physiques contre les responsables proches du RHDP. Qui entravent le processus de paix et l’installation du président Alassane Ouattara et son gouvernement. ‘’Gbamnan Djidan, maire de la commune de Yopougon, banlieue abidjanaise considérée comme le bastion des jeunes patriotes’’, comme c’est écrit dans ce courrier. Parce que je suis maire de Yopougon qui est le bastion des jeunes patriotes, je dois être sanctionné par l’ONU. C’est écrit par Alassane Ouattara à l’Union Européenne et à l’ONU. Alors je demande, si je dois chasser tous les jeunes patriotes de Yopougon ou si c’est moi qui ai importé les jeunes patriotes des autres communes pour venir les installer ici. Ce n’est pas au maire de trier ceux qui doivent habiter Yopougon. Ce n’est pas sérieux. On dit même que je recrute des milices pour faire une guérilla urbaine. C’est malheureux de leur part. Il s’agit de l’opération de recensement pour l’acquisition de la position militaire qu’on organise dans toutes communes de Côte d’Ivoire pour que les jeunes qui ont 18 ans aient leurs papiers au complet pour les dossiers administratifs. C’est le cas dans la commune de Port-Bouët. Et on le fait de façon officielle à la demande du ministère de la Défense et du ministère de l’Intérieur. Si c’est pour ça que je ne dois pas sortir du pays, je leur dis qu’à Yopougon et en Côte d’ Ivoire il y a suffisamment de places pour moi et je ne m’ennuie pas. Mais la vérité finira par triompher un jour. Et je considère cette sanction dite de l’ONU, comme un diplôme qu’on vient de me donner. Je suis fier et je ne regrette pas d’être avec Laurent Gbagbo.».
Recueillis par Dosso Villard
