Dans 24 heures, la CEDEAO se réunit une seconde fois pour plancher sur le cas de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens, dans leur grande majorité, n’attendent qu’une seule chose : le départ de Laurent Gbagbo.
1- Koné Sidi Mohamed : “Que la CEDEAO prenne ses responsabilités”
« Je pense que ce ne sera pas un sommet de trop. Parce que nous sommes arrivés à une étape où la communauté internationale via la CEDEAO doit prendre ses responsabilités. Par prendre ses responsabilités, je pense à une option militaire pour venir dégager celui qui usurpe le pouvoir et instaurer la légalité. Il faut éviter que pareil cas prospère en Afrique. Il faut appeler la communauté internationale à agir vite, au risque de faire le médecin après la mort, comme on le dit souvent. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour moi, c’est un exemple qui ne doit pas faire école sur le continent africain. Il faut mâter ce comportement qui s’apparente à une rébellion. C’est un coup d’Etat contre la démocratie, cela ne doit pas prospérer. Quand nous prenons la position stratégique de la Côte d’Ivoire, avec son poids dans l’UEMOA et la sous-région, si la Côte d’Ivoire chute, cela va se ressentir sur la région et l’Afrique en général. De grâce, que le communauté internationale laisse tous les petits calculs pour passer à l’offensive ».
2- Attié Marie Louise :
“Nous invitons la CEDEAO à agir, y compris par la force”
« Nous comptons sur la CEDEAO. Nous souhaitons qu’elle prenne une décision finale, celle qui consiste à bouter Laurent Gbagbo hors du fauteuil présidentiel. Parce que nous avons constaté depuis quelques jours beaucoup de dégâts dans le pays. Il y a des meurtres, des enlèvements de personnes. Cette situation ne peut pas perdurer. Laurent Gbagbo a perdu l’élection présidentielle. Il doit partir. Il a tout hypothéqué aujourd’hui, rien ne marche aujourd’hui. Je me pose la question de savoir vers où Laurent Gbagbo veut nous conduire. C’est un chaos total. Nous sommes en fin d’année et il nous est impossible d’offrir un petit cadeau à nos enfants, on ne peut même pas manger. Il n’est pas question pour nous de nous unir à une personne qui s’accroche à une branche cassée. Il ne faut pas qu’il nous mène en pâture. Il n’est pas encore tard. Il peut quitter le pouvoir la tête haute. Sinon, nous invitons la CEDEAO à user de toutes ses prérogatives pour le faire partir, y compris la force ».
3- Abo Oscar :
“La CEDEAO doit montrer qu’elle est une organisation forte”
« Cette réunion est pour moi, une occasion offerte à la CEDEAO pour saisir la perche et montrer à tout le monde qu’elle a gagné en maturité. C’est une occasion pour la CEDEAO de créer ce qu’on appelle un précédent. Parce que ce sont les Africains eux-mêmes qui doivent pouvoir gérer ce genre de conflit, cette façon de confisquer le pouvoir par la force, comme veut le faire Laurent Gbagbo. Je pense que l’Afrique aura montré la preuve de sa maturité. C’est une occasion qu’a la CEDEAO pour montrer aux yeux du monde qu’elle est une organisation forte. Il faudra une prise de décision ferme, qui ne doit pas être le contraire de ce qui a été dit par la CEDEAO, il y a quelques jours, au début de la crise. A cette réunion, la CEDEAO avait reconnu la victoire de Alassane Ouattara. Il faut aller dans ce sens, y compris par la force, par la mise en place d’une force d’intervention, à même de rétablir la normalité ».
4- N’Gatta Koffi :
“Il faut que la CEDEAO fasse partir Gbagbo”
« Nous ne voulons plus de négociations. Nous voulons que la CEDEAO soit ferme. Qu’elle invite Laurent Gbagbo qui a perdu le pouvoir par la volonté des Ivoiriens. Que la CEDEAO soit très ferme pour mettre fin à son initiative de confisquer le pouvoir. Il faudra le faire partir par tous les moyens, pour donner une leçon à l’Afrique et au monde entier. Il faut le faire partir y compris pas la force. Je suis optimiste. Il ne faut s’attendre à autre chose de la part de la CEDEAO que le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Il faut mettre fin à toutes ses tueries, à toute la souffrance que vivent les Ivoiriens. Il faut dire au revoir à Gbagbo, pour que la Côte d’Ivoire se retrouve ».
5- Me Tanoh Julien :
“Il faut que la décision du départ de Laurent Gbagbo soit prise”
« Pour moi, cette réunion vient à point nommé. Nous voulons qu’après cette réunion la décision du départ du pouvoir de Laurent Gbagbo soit prise. Et cela y compris, par l’usage de la force militaire. Le peuple ivoirien est meurtri aujourd’hui. Depuis pratiquement un mois, nous ne travaillons pas. Nous sommes à l’approche des fêtes de fin d’années, personne n’arrive à acheter un jouet pour ses enfants et un poulet pour ses parents restés au village, comme on le fait de coutume. Cette réunion arrive à propos. Il faut que de façon courageuse, la décision soit prise, pour que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir pour que les Ivoiriens puissent vivre en paix »
6- N’Diaye Amadou
“Nous souhaitons que la CEDEAO nous envoie une force militaire »
« Pour moi, la CEDEAO aurait dû anticiper. La réunion, pour moi aurait pu se tenir depuis le début de la semaine. Mais comme on le dit, il n’est jamais tard pour bien faire. Nous attendons beaucoup de la CEDEAO. Nous souhaitons qu’elle nous envoie une force militaire. Ce sera l’idéal. Nous sommes beaucoup fatigués. Que la CEDAO nous sorte de cette situation. Il faut une solution radicale ».
7- Assi N’Cho Auguste :
“Il faut que la CEDEAO prenne une décision courageuse”
« Aujourd’hui, tout le monde entier est contre un homme. Je pense qu’il y a problème. Laurent Gbagbo devrait le comprendre. Malheureusement, lui ne semble pas comprendre. Il faut que de force ou de gré, Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. C’est en cela que la réunion de la CEDEAO est importante. Il faut donc une décision courage de la CEDEAO, dans ce sens. La CEDEAO doit se donner les moyens pour rétablir la légalité en Côte d’Ivoire ».
8- Yaya Ouattara :
“Non à la tergiversation”
« J’espère que ce n’est pas une réunion de trop. Aujourd’hui ce que nous voulons, c’est qu’avec courage, la CEDEAO décide de prendre ses responsabilités. Il faut passer à l’offensive. C’est sur ce point que nous attendons la CEDEAO. Toute autre voie, pour nous sera un échec de la part de l’organisation sous-régionale. Il faut vite mettre fin à cette épisode qui n’a que trop duré. Après 10 ans de souffrance, les Ivoiriens veulent passer à une autre étape. Non à la tergiversation, y compris de la CEDEAO »
9- Ouattara Lamine :
“Il est temps que la CEDEAO prenne ses responsabilités”
« Il est temps, pour moi que la CEDEAO prenne ses responsabilités. Les condamnations verbales ne portent jamais. Il faut passer à l’offensive. Monsieur Gbagbo doit partir, même s’il faut user de la violence. Il faut que Laurent Gbagbo parte du pouvoir qu’il a perdu dans les urnes. La responsabilité de la CEDEAO est grande face à cette situation. Il faut vite agir pour que la Côte d’Ivoire reprenne sa place dans la sous-région. Le faisant, la CEDEAO va éviter une guerre civile en Côte d’Ivoire, comme le souhaite Laurent Gbagbo et son camp ».
10- Akaffou Kouadio Francis :
“Nous n’excluons pas l’usage de la force militaire”
« Il faut noter qu’il y a quelques temps que nous sommes dans l’impasse. Les Ivoiriens souffrent. Il faut qu’il soit mis fin à cette situation. C’est pourquoi, la réunion de la CEDEAO est la bienvenue. Elle est très importante parce que nous espérons que toutes les dispositions seront mises en place, afin que le candidat élu démocratiquement, puissent jouir de ses prérogatives. Nous invitons la CEDAO à faire en sorte qu’à la fin de sa réunion, le sort de Laurent Gbagbo soit scellé, pour sortir le pays de cette situation qui n’a que trop duré. En tant qu’Ivoirien, nous n’excluons pas l’usage de la force militaire, pour le salut du pays».
11- Gouman Matty Landry :
“Il faut que la CEDEAO envoie une force armée”
« En ce qui me concerne, je pense que les sanctions verbales contre Gbagbo ne suffisent plus. Il faut mettre une pression plus forte. Il faut si possible user de la force pour mettre fin à ce que nous vivons aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, de par sa faute, il y a trop de morts. La CEDEAO est une force qui doit faire respecter la volonté du peuple ivoirien. Le 28 novembre, nous sommes allés à une élection. Nous avons porté notre choix sur un candidat, qui est Alassane Ouattara. Il faut que la CEDEAO aide le peuple ivoirien, à voir sa volonté respectée. La Communauté internationale nous interdit toute action, il faut donc qu’elle prenne ses responsabilités pour que notre volonté exprimée dans les urnes soit respectée. Je souhaite que la CEDEAO envoie une force armée ici pour rétablir l’ordre ».
12- Djaha Jonas :
“Il Faut envisager l’usage de la force”
« Vue la situation actuelle du pays, il faut vite réagir. Il faut dire que personne ne veut pas de cette situation. Mon souhait est que Laurent Gbagbo saisisse la main tendue par Henri Konan Bédié qui lui a lancé un appel, dans ce sens. Cela pourrait amoindrir la souffrance des Ivoiriens. Si ce n’est pas le cas, il faut envisager que la CEDEAO qui se réunit ce vendredi, fasse usage de la force. Ce sera pour moi, une bonne option. Il est encore temps pour Laurent Gbagbo de se ressaisir, sinon, nous invitons la CEDEAO à faire le reste, y compris, l’usage de la force ».
13- Kouamé Yao :
“Nous attendons impatiemment la décision de la CEDEAO”
« Aujourd’hui, pour moi, la CEDEAO joue sa crédibilité. Elle a reconnu la victoire de M Alassane Ouattara. Malheureusement, son pouvoir est confisqué par Laurent Gbagbo. Il faut y mettre fin. Il est donc temps que la CEDEAO passe à une autre phase, pour faire partir Gbagbo du pouvoir. Ce qui servirait de leçon à l’Afrique. Nous attendons impatiemment la décision de la CEDEAO.
14- Atché Sylvain :
“J’attends que la CEDEAO décide du départ de Laurent”
« Je n’attends qu’une chose de la CEDEAO : c’est qu’elle décide du départ de Laurent Gbagbo. Il faut tourner la page Laurent Gbagbo qui, durant ces dix ans, a vivre des moments difficiles aux populations ivoiriennes. Le peuple est fatigué. Pendant ces trois semaines, tout est bloqué. J’invite la CEDEAO à penser à la souffrance du peuple. Alors que nous sommes dans un mois de fête, rien ne fait sentir. Il faut que la CEDEAO soit plus ferme. Nous ne souhaitons pas rentrer dans une nouvelle année avec un dictateur. Pour notre cadeau de fin d’année, nous souhaitons qu’il n’en soit pas ainsi, et invitons la CEDEAO à nous aider à installer le Président élu avant cette date. Il en sera à l’honneur de la CEDEAO ».
Recueillis par Thiery Latt
1- Koné Sidi Mohamed : “Que la CEDEAO prenne ses responsabilités”
« Je pense que ce ne sera pas un sommet de trop. Parce que nous sommes arrivés à une étape où la communauté internationale via la CEDEAO doit prendre ses responsabilités. Par prendre ses responsabilités, je pense à une option militaire pour venir dégager celui qui usurpe le pouvoir et instaurer la légalité. Il faut éviter que pareil cas prospère en Afrique. Il faut appeler la communauté internationale à agir vite, au risque de faire le médecin après la mort, comme on le dit souvent. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour moi, c’est un exemple qui ne doit pas faire école sur le continent africain. Il faut mâter ce comportement qui s’apparente à une rébellion. C’est un coup d’Etat contre la démocratie, cela ne doit pas prospérer. Quand nous prenons la position stratégique de la Côte d’Ivoire, avec son poids dans l’UEMOA et la sous-région, si la Côte d’Ivoire chute, cela va se ressentir sur la région et l’Afrique en général. De grâce, que le communauté internationale laisse tous les petits calculs pour passer à l’offensive ».
2- Attié Marie Louise :
“Nous invitons la CEDEAO à agir, y compris par la force”
« Nous comptons sur la CEDEAO. Nous souhaitons qu’elle prenne une décision finale, celle qui consiste à bouter Laurent Gbagbo hors du fauteuil présidentiel. Parce que nous avons constaté depuis quelques jours beaucoup de dégâts dans le pays. Il y a des meurtres, des enlèvements de personnes. Cette situation ne peut pas perdurer. Laurent Gbagbo a perdu l’élection présidentielle. Il doit partir. Il a tout hypothéqué aujourd’hui, rien ne marche aujourd’hui. Je me pose la question de savoir vers où Laurent Gbagbo veut nous conduire. C’est un chaos total. Nous sommes en fin d’année et il nous est impossible d’offrir un petit cadeau à nos enfants, on ne peut même pas manger. Il n’est pas question pour nous de nous unir à une personne qui s’accroche à une branche cassée. Il ne faut pas qu’il nous mène en pâture. Il n’est pas encore tard. Il peut quitter le pouvoir la tête haute. Sinon, nous invitons la CEDEAO à user de toutes ses prérogatives pour le faire partir, y compris la force ».
3- Abo Oscar :
“La CEDEAO doit montrer qu’elle est une organisation forte”
« Cette réunion est pour moi, une occasion offerte à la CEDEAO pour saisir la perche et montrer à tout le monde qu’elle a gagné en maturité. C’est une occasion pour la CEDEAO de créer ce qu’on appelle un précédent. Parce que ce sont les Africains eux-mêmes qui doivent pouvoir gérer ce genre de conflit, cette façon de confisquer le pouvoir par la force, comme veut le faire Laurent Gbagbo. Je pense que l’Afrique aura montré la preuve de sa maturité. C’est une occasion qu’a la CEDEAO pour montrer aux yeux du monde qu’elle est une organisation forte. Il faudra une prise de décision ferme, qui ne doit pas être le contraire de ce qui a été dit par la CEDEAO, il y a quelques jours, au début de la crise. A cette réunion, la CEDEAO avait reconnu la victoire de Alassane Ouattara. Il faut aller dans ce sens, y compris par la force, par la mise en place d’une force d’intervention, à même de rétablir la normalité ».
4- N’Gatta Koffi :
“Il faut que la CEDEAO fasse partir Gbagbo”
« Nous ne voulons plus de négociations. Nous voulons que la CEDEAO soit ferme. Qu’elle invite Laurent Gbagbo qui a perdu le pouvoir par la volonté des Ivoiriens. Que la CEDEAO soit très ferme pour mettre fin à son initiative de confisquer le pouvoir. Il faudra le faire partir par tous les moyens, pour donner une leçon à l’Afrique et au monde entier. Il faut le faire partir y compris pas la force. Je suis optimiste. Il ne faut s’attendre à autre chose de la part de la CEDEAO que le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Il faut mettre fin à toutes ses tueries, à toute la souffrance que vivent les Ivoiriens. Il faut dire au revoir à Gbagbo, pour que la Côte d’Ivoire se retrouve ».
5- Me Tanoh Julien :
“Il faut que la décision du départ de Laurent Gbagbo soit prise”
« Pour moi, cette réunion vient à point nommé. Nous voulons qu’après cette réunion la décision du départ du pouvoir de Laurent Gbagbo soit prise. Et cela y compris, par l’usage de la force militaire. Le peuple ivoirien est meurtri aujourd’hui. Depuis pratiquement un mois, nous ne travaillons pas. Nous sommes à l’approche des fêtes de fin d’années, personne n’arrive à acheter un jouet pour ses enfants et un poulet pour ses parents restés au village, comme on le fait de coutume. Cette réunion arrive à propos. Il faut que de façon courageuse, la décision soit prise, pour que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir pour que les Ivoiriens puissent vivre en paix »
6- N’Diaye Amadou
“Nous souhaitons que la CEDEAO nous envoie une force militaire »
« Pour moi, la CEDEAO aurait dû anticiper. La réunion, pour moi aurait pu se tenir depuis le début de la semaine. Mais comme on le dit, il n’est jamais tard pour bien faire. Nous attendons beaucoup de la CEDEAO. Nous souhaitons qu’elle nous envoie une force militaire. Ce sera l’idéal. Nous sommes beaucoup fatigués. Que la CEDAO nous sorte de cette situation. Il faut une solution radicale ».
7- Assi N’Cho Auguste :
“Il faut que la CEDEAO prenne une décision courageuse”
« Aujourd’hui, tout le monde entier est contre un homme. Je pense qu’il y a problème. Laurent Gbagbo devrait le comprendre. Malheureusement, lui ne semble pas comprendre. Il faut que de force ou de gré, Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. C’est en cela que la réunion de la CEDEAO est importante. Il faut donc une décision courage de la CEDEAO, dans ce sens. La CEDEAO doit se donner les moyens pour rétablir la légalité en Côte d’Ivoire ».
8- Yaya Ouattara :
“Non à la tergiversation”
« J’espère que ce n’est pas une réunion de trop. Aujourd’hui ce que nous voulons, c’est qu’avec courage, la CEDEAO décide de prendre ses responsabilités. Il faut passer à l’offensive. C’est sur ce point que nous attendons la CEDEAO. Toute autre voie, pour nous sera un échec de la part de l’organisation sous-régionale. Il faut vite mettre fin à cette épisode qui n’a que trop duré. Après 10 ans de souffrance, les Ivoiriens veulent passer à une autre étape. Non à la tergiversation, y compris de la CEDEAO »
9- Ouattara Lamine :
“Il est temps que la CEDEAO prenne ses responsabilités”
« Il est temps, pour moi que la CEDEAO prenne ses responsabilités. Les condamnations verbales ne portent jamais. Il faut passer à l’offensive. Monsieur Gbagbo doit partir, même s’il faut user de la violence. Il faut que Laurent Gbagbo parte du pouvoir qu’il a perdu dans les urnes. La responsabilité de la CEDEAO est grande face à cette situation. Il faut vite agir pour que la Côte d’Ivoire reprenne sa place dans la sous-région. Le faisant, la CEDEAO va éviter une guerre civile en Côte d’Ivoire, comme le souhaite Laurent Gbagbo et son camp ».
10- Akaffou Kouadio Francis :
“Nous n’excluons pas l’usage de la force militaire”
« Il faut noter qu’il y a quelques temps que nous sommes dans l’impasse. Les Ivoiriens souffrent. Il faut qu’il soit mis fin à cette situation. C’est pourquoi, la réunion de la CEDEAO est la bienvenue. Elle est très importante parce que nous espérons que toutes les dispositions seront mises en place, afin que le candidat élu démocratiquement, puissent jouir de ses prérogatives. Nous invitons la CEDAO à faire en sorte qu’à la fin de sa réunion, le sort de Laurent Gbagbo soit scellé, pour sortir le pays de cette situation qui n’a que trop duré. En tant qu’Ivoirien, nous n’excluons pas l’usage de la force militaire, pour le salut du pays».
11- Gouman Matty Landry :
“Il faut que la CEDEAO envoie une force armée”
« En ce qui me concerne, je pense que les sanctions verbales contre Gbagbo ne suffisent plus. Il faut mettre une pression plus forte. Il faut si possible user de la force pour mettre fin à ce que nous vivons aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, de par sa faute, il y a trop de morts. La CEDEAO est une force qui doit faire respecter la volonté du peuple ivoirien. Le 28 novembre, nous sommes allés à une élection. Nous avons porté notre choix sur un candidat, qui est Alassane Ouattara. Il faut que la CEDEAO aide le peuple ivoirien, à voir sa volonté respectée. La Communauté internationale nous interdit toute action, il faut donc qu’elle prenne ses responsabilités pour que notre volonté exprimée dans les urnes soit respectée. Je souhaite que la CEDEAO envoie une force armée ici pour rétablir l’ordre ».
12- Djaha Jonas :
“Il Faut envisager l’usage de la force”
« Vue la situation actuelle du pays, il faut vite réagir. Il faut dire que personne ne veut pas de cette situation. Mon souhait est que Laurent Gbagbo saisisse la main tendue par Henri Konan Bédié qui lui a lancé un appel, dans ce sens. Cela pourrait amoindrir la souffrance des Ivoiriens. Si ce n’est pas le cas, il faut envisager que la CEDEAO qui se réunit ce vendredi, fasse usage de la force. Ce sera pour moi, une bonne option. Il est encore temps pour Laurent Gbagbo de se ressaisir, sinon, nous invitons la CEDEAO à faire le reste, y compris, l’usage de la force ».
13- Kouamé Yao :
“Nous attendons impatiemment la décision de la CEDEAO”
« Aujourd’hui, pour moi, la CEDEAO joue sa crédibilité. Elle a reconnu la victoire de M Alassane Ouattara. Malheureusement, son pouvoir est confisqué par Laurent Gbagbo. Il faut y mettre fin. Il est donc temps que la CEDEAO passe à une autre phase, pour faire partir Gbagbo du pouvoir. Ce qui servirait de leçon à l’Afrique. Nous attendons impatiemment la décision de la CEDEAO.
14- Atché Sylvain :
“J’attends que la CEDEAO décide du départ de Laurent”
« Je n’attends qu’une chose de la CEDEAO : c’est qu’elle décide du départ de Laurent Gbagbo. Il faut tourner la page Laurent Gbagbo qui, durant ces dix ans, a vivre des moments difficiles aux populations ivoiriennes. Le peuple est fatigué. Pendant ces trois semaines, tout est bloqué. J’invite la CEDEAO à penser à la souffrance du peuple. Alors que nous sommes dans un mois de fête, rien ne fait sentir. Il faut que la CEDEAO soit plus ferme. Nous ne souhaitons pas rentrer dans une nouvelle année avec un dictateur. Pour notre cadeau de fin d’année, nous souhaitons qu’il n’en soit pas ainsi, et invitons la CEDEAO à nous aider à installer le Président élu avant cette date. Il en sera à l’honneur de la CEDEAO ».
Recueillis par Thiery Latt