Le dialogue entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara est "l`unique manière de résoudre la question" de la crise politique née à l`issue de la présidentielle en Côte d`Ivoire, a déclaré jeudi le nonce apostolique dans ce pays sur Radio Vatican.
"La situation est très tendue", a constaté Mgr Ambroise Madtha, qui a
évoqué la "grande pression de la communauté internationale".
Cependant, "pour le moment, tout est tranquille", a affirmé le représentant
du Saint-Siège à Abidjan, "mais il y a toujours la peur, particulièrement dans
la communauté internationale".
Mgr Ambroise Madtha a également souhaité "lancer un message de paix et de
réconciliation", tout en estimant qu`une "guerre civile" n`aurait pas lieu "si
MM. Gbagbo et Ouattara résolvent la question ensemble".
Le nonce apostolique a précisé que l`Eglise cherchait "toujours à avoir un
dialogue entre les deux parties".
Depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire
traverse une grave crise politique marquée par des violences et violations des
droits de l`Homme, le président sortant Laurent Gbagbo voulant se maintenir au
pouvoir face à son rival, Alassane Ouattara, reconnu par la communauté
internationale comme le chef de l`Etat légitime du pays, après avoir obtenu
54,10% des voix, selon la Commission électorale indépendante.
Selon la Haute commissaire adjointe aux droits de l`Homme de l`ONU,
Kyung-Wha Kang, quelque 173 personnes ont été tuées et 471 arrêtées entre les
16 et 21 décembre en Côte d`Ivoire.
"La situation est très tendue", a constaté Mgr Ambroise Madtha, qui a
évoqué la "grande pression de la communauté internationale".
Cependant, "pour le moment, tout est tranquille", a affirmé le représentant
du Saint-Siège à Abidjan, "mais il y a toujours la peur, particulièrement dans
la communauté internationale".
Mgr Ambroise Madtha a également souhaité "lancer un message de paix et de
réconciliation", tout en estimant qu`une "guerre civile" n`aurait pas lieu "si
MM. Gbagbo et Ouattara résolvent la question ensemble".
Le nonce apostolique a précisé que l`Eglise cherchait "toujours à avoir un
dialogue entre les deux parties".
Depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire
traverse une grave crise politique marquée par des violences et violations des
droits de l`Homme, le président sortant Laurent Gbagbo voulant se maintenir au
pouvoir face à son rival, Alassane Ouattara, reconnu par la communauté
internationale comme le chef de l`Etat légitime du pays, après avoir obtenu
54,10% des voix, selon la Commission électorale indépendante.
Selon la Haute commissaire adjointe aux droits de l`Homme de l`ONU,
Kyung-Wha Kang, quelque 173 personnes ont été tuées et 471 arrêtées entre les
16 et 21 décembre en Côte d`Ivoire.