Devant l’entêtement de Laurent Gbagbo, le Président sortant, à s’accrocher au pouvoir malgré sa cuisante défaite face à Alassane Dramane Ouattara, les populations de San-Pedro, surtout les militants du RHDP, se prononcent.
Mme Dadié Françoise (RHDP)
“A présent, nous savons qui est le vrai rebelle dans ce pays“
Nous femmes, sommes fatiguées. Après les élections, le RHDP a obtenu la victoire et Gbagbo ne veut pas partir. A présent nous savons qui est le vrai rebelle dans ce pays. C’est Gbagbo. Nous sommes fatiguées de ses tueries à gauche et à droite. On est fatigué ! Qu’il parte afin que notre président élu démocratiquement vienne s’installer pour diriger le pays qui en a vraiment besoin. On est fatigué de ses escadrons de la mort. Des militants du RHDP, mains nues, sont tués tous les jours. Ils ne savent qu’assassiner nos enfants. S’il ne veut pas partir, nous les femmes, allons sortir pour lui dire de partir. Comme il aime tuer les gens, quand il aura fini de tuer les mères et leurs enfants, on verra qui il va gouverner. Nous mères, sommes fatiguées de pleurer nos enfants et nos maris, d’aller dans les hôpitaux ; nous sommes fatiguées de voir des morts un peu partout. Avec Gbagbo, on aura tout vu. Qu’il parte, on est fatigué de lui et de ses tueurs angolais et libériens.
Yao Clair(Géologue)
“Si elles partaient, il y aurait un bain de sang”
Concernant la demande du départ des forces onusiennes et de la Licorne, aujourd’hui, si ces forces-là s’en allaient, se serait un corps à corps entre les FN et les FDS. Cela n’arrangerait pas la Côte d’Ivoire. Si elles partaient, il y aurait un bain de sang. On n’aurait plus d’arbitre car ils sont comme des arbitres en Côte d’Ivoire. Ceux qui demandent leur départ, je pense qu’ils n’aiment pas l’intérêt de ce pays. A ces heures chaudes, on ne peut pas demander à l’arbitre de quitter le match. J’appelle tout un chacun à mettre balle à terre, à revoir leur position pour que la Côte d’Ivoire aille pour le mieux Celui qui a perdu les élections doit céder la place au vainqueur. Tout avait été dit avant les élections. Où allons-nous ?
Digbeu Séry Jean (RHDP)
“Si la communauté internationale ne réagit pas de manière vigoureuse …”
C’est impensable pour un démocrate qui va aux élections, qui est battu et qui s’accroche au pouvoir. Pour cela, nous disons à la communauté internationale qu’elle joue sa crédibilité au niveau de la Côte d’Ivoire. Si elle échoue dans cette crise ivoirienne, jamais plus, elle n’aura de crédibilité dans aucun autre pays. Démocratiquement, le président Alassane Ouattara a été élu avec plus de 500 000 voix d’écart. Avec tout ce que nous savons, si la communauté internationale ne réagit pas de manière vigoureuse, les ivoiriens vont mourir à petit feu sous leurs yeux. On se rend compte que les sanctions prises ne disent rien à Laurent Gbagbo. Il s’appuie sur les militaires bien que la majorité de ceux-ci ne peuvent pas parler pour dire non. Si tu parles, demain on t’enlève et on te remet à ses miliciens et autres mercenaires. Il faut que la communauté internationale prenne des sanctions qui vont amener Gbagbo à quitter la Côte d’Ivoire. Prendre la télévision sur laquelle il s’appuie pour intoxiquer le peuple. Quel est ce président qui veut forcement avoir raison sur le monde entier?
Innocent Adjé (Informaticien)
“Si elles partent, nous seront sur les routes du Libéria et de l’Angola”
Il faut dire que la crise sociopolitique que traverse la Côte d’Ivoire est vraiment déplorable. Personne n’avait pensé qu’on en serait arrivé là. Il faut tirer les leçons et chercher à trouver les solutions. C’est vraiment déplorable qu’un président élu démocratiquement soit enfermé dans un hôtel et qui n’arrive pas à exercer comme il le faut. Deux présidents dans un pays, c’est déplorable. C’est très dangereux. Dans cette situation, on ne peut pas demander aux forces onusiennes et Licorne de quitter le pays. C’est très dangereux. Qu’elles nous plaisent ou qu’elles ne nous plaisent pas, on ne peut pas et on ne doit pas le faire. La meilleure solution est de demander une orientation de leur manière de travailler. Il faut que cette crise soit gérée politiquement et sur le plan sécuritaire, que la sécurité soit totale. Il faut que chacun se sente en sécurité en leur présence. Si elles partent, nous serons sur les routes de l’Angola et du Libéria. C’est ce qu’on ne souhaite pas à la Côte d’Ivoire.
Bayo Michel (RHDP)
“La Côte d’Ivoire n’est pas la propriété de Laurent Gbagbo”
Le père fondateur de la Côte d’Ivoire, le président Houphouët a signé un contrat avec la France concernant le bataillon français. Blé Goudé n’était pas encore né et Gbagbo n’en savait rien. Maintenant qu’il n’est plus aux affaires, ce n’est pas à lui de demander à la France de retirer la Licorne et à l’ONU de retirer la force de l’ONUCI. Quand il y avait la guerre, on a eu besoin d’eux pour s’interposer. C’est en présence de ceux-là qu’on a demandé d’aller aux élections. Il a perdu, qu’il s’en aille. Il a déjà oublié ce qu’il disait devant la presse ? « Après les élections, si je perds, je salue et félicite le vainqueur ». Il a perdu, qu’il s’en aille au lieu de s’accrocher au pouvoir ! Avec ces tueries, c’est maintenant qu’on voit que Gbagbo est le père des mercenaires et des milices. Ils sont entrain de tuer tous nos parents. Moi je suis guéré. A Bangolo, Fangolo, Guiglo, il y a eu plein de morts. A Ouragahio, à Mama, il y a combien de morts ? Gbagbo n’aime pas la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire n’est pas la propriété de Laurent Gbagbo. Gbagbo n’a qu’à partir, c’est fini pour lui.
Konan Kouadio Constant (RHDP)
“C’est avec lui que nous avons connu les escadrons de la mort”
En 2000, Gbagbo n’avait pas été élu. La fourberie qu’il a faite pour avoir le pouvoir, c’est ce qu’il veut refaire. Cette fois-ci, ça ne passera pas. Tout le monde sait à présent que Gbagbo n’aime pas les ivoiriens. S’il aimait les ivoiriens et s’il était ivoirien, il n’allait pas faire tuer tant des ivoiriens. C’est dommage ! Nous ivoiriens, ne voulons plus de lui. Que la communauté internationale vienne le prendre. Nous ne voulons plus de lui ici. A cause de son entêtement, le président élu démocratiquement est bloqué dans un hôtel. Il faut qu’il quitte pour laisser ADO diriger ce pays. C’est avec lui que nous avons connu les escadrons de la mort qui sèment la désolation dans les familles ivoiriennes. Qu’il parte, nous ne voulons plus de lui.
Constant Kouakou Kouadio (RHDP)
“Il doit reconnaitre que le président Alassane est élu démocratiquement”
Depuis 2002, la Côte d’Ivoire se trouve dans une situation chaotique. C’est le président Gbagbo qui est à la base de toutes les souffrances des populations ivoiriennes. Il s’était présenté à nous comme un démocrate. Mais les exemples qu’il nous donne aujourd’hui, sont loin des actes d’un démocrate. Il agit aujourd’hui comme un illettré. Il est venu pour son propre intérêt et non celui de la Côte d’Ivoire. Un président qui fait venir des mercenaires de l’Angola et du Libéria pour tuer sa propre population. Cette personne n’est pas digne d’être président. Il doit reconnaitre sa défaite. Laurent Gbagbo fait comme si c’est lui seul qui est à même de diriger la Côte d’Ivoire. Non ! Il doit reconnaitre que le président Alassane Dramane Ouattara est élu démocratiquement et lui céder la place pour que la Côte d’Ivoire aille de l’avant. Avec ça, il demande à l’ONUCI et à la Licorne de quitter le pays. Cela ne se passe pas comme cela et cela ne se fera pas. C’est lui qui doit et va partir.
Constant Kouakou Kouadio (RHDP)
“La communauté internationale doit utiliser les grands moyens”
Depuis 2002, il y a eu cette crise et Gbagbo est resté au pouvoir pendant 10 ans. Maintenant, il a accepté à aller à des élections. Il doit accepter aussi le verdict des urnes. Il doit savoir partir. Il dit qu’il est démocrate, il doit pouvoir écrire son nom dans l’histoire. C’est le président Ouattara qui a gagné ces élections, qu’il lui cède la place. C’est avec regret que nous voyons en Côte d’Ivoire un président élu qui ne peur pas avoir accès aux médias d’Etat, à la Présidence et qui reste bloqué dans un hôtel. Nous demandons à la communauté internationale qui aide la Côte d’Ivoire de venir réagir militairement pour faire partir Gbagbo du pouvoir. Pour que le président Ouattara puisse travailler et que les ivoiriens se retrouvent. On a essayé tous les moyens avec lui. Je crois que la communauté internationale doit utiliser les grands moyens pour le faire partir.
Kouadio Yao Clément (Professeur de Lycée)
“Il faut que la communauté internationale précipite les choses”
La situation actuelle me met dans un sentiment de tristesse et de révolte. Dans un état qui se veut sérieux, on constate ces agissements sans que nous puissions intervenir. On reste impuissant fasse à la situation. Au sortir des élections, le président sortant est bel et bien battu par le candidat du RHDP et malgré cela, il continue de s’accrocher au pouvoir. Je constate que le président élu n’arrive pas à agir conformément à ses prérogatives. Lui et son gouvernement subissent les assauts des soldats à la solde de Laurent Gbagbo. Nous assistons là à la lourdeur administrative de la communauté internationale qui devrait agir immédiatement. Et nous sommes dans une situation d’enlisement total. Que la communauté internationale prenne ses responsabilités face à la situation. Il faut aller très vite car nous sommes fatigués. Il faut que la communauté internationale précipite les choses pour que les ivoiriens retrouvent la paix.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
Mme Dadié Françoise (RHDP)
“A présent, nous savons qui est le vrai rebelle dans ce pays“
Nous femmes, sommes fatiguées. Après les élections, le RHDP a obtenu la victoire et Gbagbo ne veut pas partir. A présent nous savons qui est le vrai rebelle dans ce pays. C’est Gbagbo. Nous sommes fatiguées de ses tueries à gauche et à droite. On est fatigué ! Qu’il parte afin que notre président élu démocratiquement vienne s’installer pour diriger le pays qui en a vraiment besoin. On est fatigué de ses escadrons de la mort. Des militants du RHDP, mains nues, sont tués tous les jours. Ils ne savent qu’assassiner nos enfants. S’il ne veut pas partir, nous les femmes, allons sortir pour lui dire de partir. Comme il aime tuer les gens, quand il aura fini de tuer les mères et leurs enfants, on verra qui il va gouverner. Nous mères, sommes fatiguées de pleurer nos enfants et nos maris, d’aller dans les hôpitaux ; nous sommes fatiguées de voir des morts un peu partout. Avec Gbagbo, on aura tout vu. Qu’il parte, on est fatigué de lui et de ses tueurs angolais et libériens.
Yao Clair(Géologue)
“Si elles partaient, il y aurait un bain de sang”
Concernant la demande du départ des forces onusiennes et de la Licorne, aujourd’hui, si ces forces-là s’en allaient, se serait un corps à corps entre les FN et les FDS. Cela n’arrangerait pas la Côte d’Ivoire. Si elles partaient, il y aurait un bain de sang. On n’aurait plus d’arbitre car ils sont comme des arbitres en Côte d’Ivoire. Ceux qui demandent leur départ, je pense qu’ils n’aiment pas l’intérêt de ce pays. A ces heures chaudes, on ne peut pas demander à l’arbitre de quitter le match. J’appelle tout un chacun à mettre balle à terre, à revoir leur position pour que la Côte d’Ivoire aille pour le mieux Celui qui a perdu les élections doit céder la place au vainqueur. Tout avait été dit avant les élections. Où allons-nous ?
Digbeu Séry Jean (RHDP)
“Si la communauté internationale ne réagit pas de manière vigoureuse …”
C’est impensable pour un démocrate qui va aux élections, qui est battu et qui s’accroche au pouvoir. Pour cela, nous disons à la communauté internationale qu’elle joue sa crédibilité au niveau de la Côte d’Ivoire. Si elle échoue dans cette crise ivoirienne, jamais plus, elle n’aura de crédibilité dans aucun autre pays. Démocratiquement, le président Alassane Ouattara a été élu avec plus de 500 000 voix d’écart. Avec tout ce que nous savons, si la communauté internationale ne réagit pas de manière vigoureuse, les ivoiriens vont mourir à petit feu sous leurs yeux. On se rend compte que les sanctions prises ne disent rien à Laurent Gbagbo. Il s’appuie sur les militaires bien que la majorité de ceux-ci ne peuvent pas parler pour dire non. Si tu parles, demain on t’enlève et on te remet à ses miliciens et autres mercenaires. Il faut que la communauté internationale prenne des sanctions qui vont amener Gbagbo à quitter la Côte d’Ivoire. Prendre la télévision sur laquelle il s’appuie pour intoxiquer le peuple. Quel est ce président qui veut forcement avoir raison sur le monde entier?
Innocent Adjé (Informaticien)
“Si elles partent, nous seront sur les routes du Libéria et de l’Angola”
Il faut dire que la crise sociopolitique que traverse la Côte d’Ivoire est vraiment déplorable. Personne n’avait pensé qu’on en serait arrivé là. Il faut tirer les leçons et chercher à trouver les solutions. C’est vraiment déplorable qu’un président élu démocratiquement soit enfermé dans un hôtel et qui n’arrive pas à exercer comme il le faut. Deux présidents dans un pays, c’est déplorable. C’est très dangereux. Dans cette situation, on ne peut pas demander aux forces onusiennes et Licorne de quitter le pays. C’est très dangereux. Qu’elles nous plaisent ou qu’elles ne nous plaisent pas, on ne peut pas et on ne doit pas le faire. La meilleure solution est de demander une orientation de leur manière de travailler. Il faut que cette crise soit gérée politiquement et sur le plan sécuritaire, que la sécurité soit totale. Il faut que chacun se sente en sécurité en leur présence. Si elles partent, nous serons sur les routes de l’Angola et du Libéria. C’est ce qu’on ne souhaite pas à la Côte d’Ivoire.
Bayo Michel (RHDP)
“La Côte d’Ivoire n’est pas la propriété de Laurent Gbagbo”
Le père fondateur de la Côte d’Ivoire, le président Houphouët a signé un contrat avec la France concernant le bataillon français. Blé Goudé n’était pas encore né et Gbagbo n’en savait rien. Maintenant qu’il n’est plus aux affaires, ce n’est pas à lui de demander à la France de retirer la Licorne et à l’ONU de retirer la force de l’ONUCI. Quand il y avait la guerre, on a eu besoin d’eux pour s’interposer. C’est en présence de ceux-là qu’on a demandé d’aller aux élections. Il a perdu, qu’il s’en aille. Il a déjà oublié ce qu’il disait devant la presse ? « Après les élections, si je perds, je salue et félicite le vainqueur ». Il a perdu, qu’il s’en aille au lieu de s’accrocher au pouvoir ! Avec ces tueries, c’est maintenant qu’on voit que Gbagbo est le père des mercenaires et des milices. Ils sont entrain de tuer tous nos parents. Moi je suis guéré. A Bangolo, Fangolo, Guiglo, il y a eu plein de morts. A Ouragahio, à Mama, il y a combien de morts ? Gbagbo n’aime pas la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire n’est pas la propriété de Laurent Gbagbo. Gbagbo n’a qu’à partir, c’est fini pour lui.
Konan Kouadio Constant (RHDP)
“C’est avec lui que nous avons connu les escadrons de la mort”
En 2000, Gbagbo n’avait pas été élu. La fourberie qu’il a faite pour avoir le pouvoir, c’est ce qu’il veut refaire. Cette fois-ci, ça ne passera pas. Tout le monde sait à présent que Gbagbo n’aime pas les ivoiriens. S’il aimait les ivoiriens et s’il était ivoirien, il n’allait pas faire tuer tant des ivoiriens. C’est dommage ! Nous ivoiriens, ne voulons plus de lui. Que la communauté internationale vienne le prendre. Nous ne voulons plus de lui ici. A cause de son entêtement, le président élu démocratiquement est bloqué dans un hôtel. Il faut qu’il quitte pour laisser ADO diriger ce pays. C’est avec lui que nous avons connu les escadrons de la mort qui sèment la désolation dans les familles ivoiriennes. Qu’il parte, nous ne voulons plus de lui.
Constant Kouakou Kouadio (RHDP)
“Il doit reconnaitre que le président Alassane est élu démocratiquement”
Depuis 2002, la Côte d’Ivoire se trouve dans une situation chaotique. C’est le président Gbagbo qui est à la base de toutes les souffrances des populations ivoiriennes. Il s’était présenté à nous comme un démocrate. Mais les exemples qu’il nous donne aujourd’hui, sont loin des actes d’un démocrate. Il agit aujourd’hui comme un illettré. Il est venu pour son propre intérêt et non celui de la Côte d’Ivoire. Un président qui fait venir des mercenaires de l’Angola et du Libéria pour tuer sa propre population. Cette personne n’est pas digne d’être président. Il doit reconnaitre sa défaite. Laurent Gbagbo fait comme si c’est lui seul qui est à même de diriger la Côte d’Ivoire. Non ! Il doit reconnaitre que le président Alassane Dramane Ouattara est élu démocratiquement et lui céder la place pour que la Côte d’Ivoire aille de l’avant. Avec ça, il demande à l’ONUCI et à la Licorne de quitter le pays. Cela ne se passe pas comme cela et cela ne se fera pas. C’est lui qui doit et va partir.
Constant Kouakou Kouadio (RHDP)
“La communauté internationale doit utiliser les grands moyens”
Depuis 2002, il y a eu cette crise et Gbagbo est resté au pouvoir pendant 10 ans. Maintenant, il a accepté à aller à des élections. Il doit accepter aussi le verdict des urnes. Il doit savoir partir. Il dit qu’il est démocrate, il doit pouvoir écrire son nom dans l’histoire. C’est le président Ouattara qui a gagné ces élections, qu’il lui cède la place. C’est avec regret que nous voyons en Côte d’Ivoire un président élu qui ne peur pas avoir accès aux médias d’Etat, à la Présidence et qui reste bloqué dans un hôtel. Nous demandons à la communauté internationale qui aide la Côte d’Ivoire de venir réagir militairement pour faire partir Gbagbo du pouvoir. Pour que le président Ouattara puisse travailler et que les ivoiriens se retrouvent. On a essayé tous les moyens avec lui. Je crois que la communauté internationale doit utiliser les grands moyens pour le faire partir.
Kouadio Yao Clément (Professeur de Lycée)
“Il faut que la communauté internationale précipite les choses”
La situation actuelle me met dans un sentiment de tristesse et de révolte. Dans un état qui se veut sérieux, on constate ces agissements sans que nous puissions intervenir. On reste impuissant fasse à la situation. Au sortir des élections, le président sortant est bel et bien battu par le candidat du RHDP et malgré cela, il continue de s’accrocher au pouvoir. Je constate que le président élu n’arrive pas à agir conformément à ses prérogatives. Lui et son gouvernement subissent les assauts des soldats à la solde de Laurent Gbagbo. Nous assistons là à la lourdeur administrative de la communauté internationale qui devrait agir immédiatement. Et nous sommes dans une situation d’enlisement total. Que la communauté internationale prenne ses responsabilités face à la situation. Il faut aller très vite car nous sommes fatigués. Il faut que la communauté internationale précipite les choses pour que les ivoiriens retrouvent la paix.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)