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Politique Publié le vendredi 24 décembre 2010 | Le Patriote

Faits marquants : Etre intellectuel

En règle générale, l’intellectuel ou tout individu reconnu comme tel, en tout lieu et en toute circonstance, agit ou intervient dans les débats, en toute honnêteté. Il n’essaie pas de tromper l’auditoire auquel il s’adresse ou la population qu’il est censé éclairer. Or, dans le cas du problème ivoirien, ils sont nombreux, ceux que l’on classait parmi les intellectuels et qui, par conséquent, jouissaient du respect de leurs concitoyens et qui démontrent que leur renommée était surfaite. On entend dire ici et là, par ces prétendus intellectuels que Laurent Gbagbo a remporté la présidentielle du 28 novembre 2010. Faisant preuve de mauvaise foi évidente, ils vont jusqu’à affirmer que le certificateur devait s’effacer devant les inepties du petit camarade du candidat Gbagbo imposé à la tête du Conseil constitutionnel. Ils parlent à dessein de Constitution là où l’accord de Ouaga a servi de cadre à la consultation présidentielle. Quand on a, pour la proclamation des résultats, trois instances dans un ordre accepté par les différents compétiteurs, à savoir, la Commission électorale (proclamation), le Conseil constitutionnel (validation) et l’ONUCI (certification), on voit bien qu’ici, l’instance suprême n’est pas le Conseil constitutionnel, mais bien l’ONUCI. Les intellectuels soumis au candidat perdant, oublient d’expliquer à leurs partisans que c’est bien le candidat Gbagbo, le plus grand défenseur de notre souveraineté, qui est allé chercher le président du Faso pour régler la crise ivoirienne et a admis la certification des résultats. Ils oublient de dire que la communauté internationale est dans notre pays depuis 2004, appelée au secours par Laurent Gbagbo. Le 28 novembre, c’est bien la population ivoirienne qui a préféré Alassane Ouattara au candidat de la refondation. Quand la communauté internationale demande que la victoire du candidat du RHDP soit reconnue, elle demande simplement que la souveraineté du pays soit respectée par la prise en compte de la volonté de son peuple. Elle refuse que ce peuple soit soumis à la dictature de l’opposant historique qui cache ses ambitions personnelles sous le manteau de combattant de la libération du continent africain. Son ego a certainement pris un coup. Mais, il ne faut pas nier le fait que sa philosophie politique et la voie qu’il propose ne sont pas du goût du bon peuple de Côte d’Ivoire. Ce dernier le lui a fait savoir lors de la présidentielle passée. Laurent Gbagbo n’est plus le président de la République de Côte d’Ivoire. Par la volonté du peuple souverain de notre carré
Raoul Mapiéchon
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