Crise poste électorale : Les Ivoiriens, plus que fatigués de Gbagbo

Ils sont nombreux, ces Ivoiriens émoussés par cette situation de crise prolongée et généralisée par le fait de Laurent Gbagbo. Ils n’aspirent aujourd’hui, qu’à son départ du Palais présidentielle, après avoir perdu toute légitimité et légalité que confèrent les urnes à un chef d’Etat. Sur l’autel de ses ambitions politiques et personnelles, Laurent Gbagbo continue de prolonger et d’accentuer inutilement la misère des populations Ivoiriennes. Après avoir subit et essuyer parfois toutes les formes de meurtrissures les plus inhumaines, les assistanats massives les plus effroyables, les arrestations arbitraires et bien d’autres crimes infâmes commis par Gbagbo, les Ivoiriens sont aujourd’hui en proie à un joug d’isolement et de sanction économique sans précédents dans l’histoire des nations. Manifestement, la boulimie du pouvoir dont fait preuve, le candidat malheureux de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, a encore exacerbé une situation de galère dans lequel croupissait depuis plus d’une décennie la population ivoirienne. La peur au ventre, les opérateurs économiques sont exaspérés, les activités et autres petits métiers gagne-pains sont au rouge. Les populations quant à elles ont visiblement du mal à gagner la pitance quotidienne. « On est fatigué, on en a marre de cette situation, rien ne marche. Les fins d’années d’ordinaire grouillantes sont plus que mornes. Il faut qu’ont sort de cette situation », se plaint-on partout dans les foyers et commerces. Les Ivoiriens qui ont cru à une sortie de crise définitive par l’élection démocratique et transparente organisée par Youssouf Bakayoko président de CEI et son équipe, sont une fois encore floués par l’un des plus élégants fieffés roublards ex-chef d’Etat africain. Gbagbo après avoir juré sur tous les toits et promis aux Ivoiriens qu’il respectera le verdict des urnes, refuse honteusement de partir du Palais après avoir les avoir perdus proprement. La bouffée d’oxygène que devait apporter l’élection est en trains de se muer à un autre cachot pour la population ivoirienne. Visiblement esquintés, les Ivoiriens continuent de s’époumoner, en ramassant ce qui leur reste de force pour demander au candidat malheureux Gbagbo de reconnaitre les faits, qui ne sont rien d’autres que : Alassane Ouattara est le président élu par les Ivoiriens. Il faut à présent abréger les souffrances et permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec le développement et la paix en mettant fin à cette forfaiture grotesque qui n’honore pas le pays d’Houphouët et le continent africain. Moussa KEITA