Nana Akufo-Addo a appelé le président ghanéen John Evans Atta Mills à s'impliquer davantage dans la crise ivoirienne pour empêcher le pays de retomber dans le chaos.
Nous publions de larges extraits du communiqué publié cette semaine par le candidat du NPP à la présidentielle de 2008 et de 2012.
«Les conflits et l'instabilité en Côte d'Ivoire constituent une menace non seulement pour la paix et la stabilité de l'Afrique occidentale, mais aussi à la sécurité nationale du Ghana.
Le Ghana partage une frontière de 700 km avec la Côte D'Ivoire et notre pays est un havre pour les éventuels réfugiés de la Côte d'Ivoire. Déjà, avec le regain de tension, il est fait cas de plusieurs Ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins du Libéria et la Guinée.
Notre nation aura à supporter un fardeau supplémentaire sur nos infrastructures. Le trafic a augmenté dans nos ports et routes. Le transport de marchandises normalement destinées à la Côte d'Ivoire est détourné vers le Ghana.
Il existe de nombreux liens de parenté entre les peuples qui vivent des deux côtés de notre frontière commune.
Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles le Ghana ne peut pas se permettre de rester là à regarder, impuissant, la Côte d'Ivoire, plonger dans un autre cycle d'effusions de sang, de conflit et de division. Les bonnes relations entre Son Excellence le Président de la République avec l'ancien Président Laurent Gbagbo, sont bien connues.
Nous invitons respectueusement le Président à utiliser ses bons offices pour intervenir auprès de l'ancien président Gbagbo pour s’assurer que la volonté du peuple ivoirien soit respectée et que la position de la communauté internationale, exprimée par la position de la CEDEAO lors d'une réunion au cours de laquelle Son Excellence le président était présent, l'Union africaine, l'Union européenne, les États-Unis et le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, soit respectée.
Quelque chose doit être fait pour éviter que la Côte d'Ivoire ne sombre dans le statut d'un Etat voyou dont les dirigeants agissent au mépris du droit national et international. L’effusion de sang et le chaos ne doivent pas être le prix pour une personne qui cherche à rester en poste à tout prix.
L’Ancien président, J.A. Kufuor s'est impliqué dans la résolution de la crise ivoirienne à ses débuts et a contribué aux négociations de la paix qui ont empêché la Côte d'Ivoire de sombrer dans la guerre civile.
Le président Mills devrait également s’impliquer afin que l'ancien Président Laurent Gbagbo quitte paisiblement le pouvoir et évite à la Côte d'Ivoire un autre épisode de conflit et de confusion.
Le peuple ivoirien mérite mieux. La nation ghanéenne inquiète attend la réaction de son président».
NANA AKUFO-ADDO
Candidat du NPP
(Traduit de l’anglais par la Rédaction)
Nous publions de larges extraits du communiqué publié cette semaine par le candidat du NPP à la présidentielle de 2008 et de 2012.
«Les conflits et l'instabilité en Côte d'Ivoire constituent une menace non seulement pour la paix et la stabilité de l'Afrique occidentale, mais aussi à la sécurité nationale du Ghana.
Le Ghana partage une frontière de 700 km avec la Côte D'Ivoire et notre pays est un havre pour les éventuels réfugiés de la Côte d'Ivoire. Déjà, avec le regain de tension, il est fait cas de plusieurs Ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins du Libéria et la Guinée.
Notre nation aura à supporter un fardeau supplémentaire sur nos infrastructures. Le trafic a augmenté dans nos ports et routes. Le transport de marchandises normalement destinées à la Côte d'Ivoire est détourné vers le Ghana.
Il existe de nombreux liens de parenté entre les peuples qui vivent des deux côtés de notre frontière commune.
Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles le Ghana ne peut pas se permettre de rester là à regarder, impuissant, la Côte d'Ivoire, plonger dans un autre cycle d'effusions de sang, de conflit et de division. Les bonnes relations entre Son Excellence le Président de la République avec l'ancien Président Laurent Gbagbo, sont bien connues.
Nous invitons respectueusement le Président à utiliser ses bons offices pour intervenir auprès de l'ancien président Gbagbo pour s’assurer que la volonté du peuple ivoirien soit respectée et que la position de la communauté internationale, exprimée par la position de la CEDEAO lors d'une réunion au cours de laquelle Son Excellence le président était présent, l'Union africaine, l'Union européenne, les États-Unis et le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, soit respectée.
Quelque chose doit être fait pour éviter que la Côte d'Ivoire ne sombre dans le statut d'un Etat voyou dont les dirigeants agissent au mépris du droit national et international. L’effusion de sang et le chaos ne doivent pas être le prix pour une personne qui cherche à rester en poste à tout prix.
L’Ancien président, J.A. Kufuor s'est impliqué dans la résolution de la crise ivoirienne à ses débuts et a contribué aux négociations de la paix qui ont empêché la Côte d'Ivoire de sombrer dans la guerre civile.
Le président Mills devrait également s’impliquer afin que l'ancien Président Laurent Gbagbo quitte paisiblement le pouvoir et évite à la Côte d'Ivoire un autre épisode de conflit et de confusion.
Le peuple ivoirien mérite mieux. La nation ghanéenne inquiète attend la réaction de son président».
NANA AKUFO-ADDO
Candidat du NPP
(Traduit de l’anglais par la Rédaction)
