Alors que l'Union européenne cherche à geler les biens de Laurent Gbagbo, elle va peut-être devoir commencer par un compte français. Le président ivoirien autoproclamé a, en effet, mis en vente, une villa de l'Etat en Suisse pour 12 millions d'euros, soit environ 8 milliards F Cfa. Cette somme aurait été versée sur un compte parisien, révèle le quotidien français La Croix, dans son édition d'hier.
La vente, effectuée l'été dernier, «intrigue», selon le quotidien, puisque la propriété a été cédée à une société de promotion immobilière créée deux semaines plus tôt. Surtout, elle a été réalisée «pour le compte de l'Etat», mais les fonds ont été reversés sur le compte ''président de la République'', domicilié à la Société Générale, à Paris, déjà utilisé par Gbagbo pour vendre plusieurs biens immobiliers entre 2005 et 2008. Pour La Croix, il est «étonnant» que le destinataire de la vente ne soit pas le Trésor public ivoirien.
Les différentes parties jurent que tout a été effectué selon les règles, notamment via une procuration donnée par l'ancien chef de l'Etat ivoirien au directeur de cabinet adjoint des Affaires étrangères. Mais selon une source ivoirienne, citée par le journal, «ce n'est pas à un directeur adjoint des affaires étrangères de signer l'autorisation d'une vente de 12 millions d'euros».
M.D. avec Afp
La vente, effectuée l'été dernier, «intrigue», selon le quotidien, puisque la propriété a été cédée à une société de promotion immobilière créée deux semaines plus tôt. Surtout, elle a été réalisée «pour le compte de l'Etat», mais les fonds ont été reversés sur le compte ''président de la République'', domicilié à la Société Générale, à Paris, déjà utilisé par Gbagbo pour vendre plusieurs biens immobiliers entre 2005 et 2008. Pour La Croix, il est «étonnant» que le destinataire de la vente ne soit pas le Trésor public ivoirien.
Les différentes parties jurent que tout a été effectué selon les règles, notamment via une procuration donnée par l'ancien chef de l'Etat ivoirien au directeur de cabinet adjoint des Affaires étrangères. Mais selon une source ivoirienne, citée par le journal, «ce n'est pas à un directeur adjoint des affaires étrangères de signer l'autorisation d'une vente de 12 millions d'euros».
M.D. avec Afp