Reporters sans frontières a constaté que depuis le 24 décembre 2010, dans l`après-midi, La Première, principale chaîne de télévision du groupe public Radio-Télévision Ivoirienne (RTI), n`était plus disponible en France, ni en Afrique où elle est rediffusée par le bouquet Canal + Horizon.
Il semblerait que ceci soit consécutif au brouillage ou à la coupure de la fréquence satellitaire. La RTI est habituellement présente sur le satellite Intelsat 903, opéré par la société américaine Intelsat, ce qui lui permet d`être rediffusée dans les provinces de Côte d`Ivoire, ailleurs en Afrique ainsi qu`en Europe. L`émetteur hertzien d`Abidjan continue de fonctionner normalement.
Interrogé par Reporters sans frontières, Félicien Koffi, directeur de La Première, a déclaré : "Nous sommes en règle avec Intelsat. Le problème ne peut pas venir de là. Nous ne savons pas qui est à l`origine de cette mesure, mais s`il s`agit d`une tentative de nous isoler, nous ne pouvons que la déplorer".
Même si Reporters sans frontières s`inquiète du comportement de la RTI, qui depuis quelques semaines se révèle être plutôt un instrument de propagande aux mains d`un camp qu`un média de service public, l`organisation considère que le brouillage ou tout acte visant à empêcher la diffusion d`un média ne constituent jamais une réponse adaptée et condamne les entraves à la liberté de la presse.
Il semblerait que ceci soit consécutif au brouillage ou à la coupure de la fréquence satellitaire. La RTI est habituellement présente sur le satellite Intelsat 903, opéré par la société américaine Intelsat, ce qui lui permet d`être rediffusée dans les provinces de Côte d`Ivoire, ailleurs en Afrique ainsi qu`en Europe. L`émetteur hertzien d`Abidjan continue de fonctionner normalement.
Interrogé par Reporters sans frontières, Félicien Koffi, directeur de La Première, a déclaré : "Nous sommes en règle avec Intelsat. Le problème ne peut pas venir de là. Nous ne savons pas qui est à l`origine de cette mesure, mais s`il s`agit d`une tentative de nous isoler, nous ne pouvons que la déplorer".
Même si Reporters sans frontières s`inquiète du comportement de la RTI, qui depuis quelques semaines se révèle être plutôt un instrument de propagande aux mains d`un camp qu`un média de service public, l`organisation considère que le brouillage ou tout acte visant à empêcher la diffusion d`un média ne constituent jamais une réponse adaptée et condamne les entraves à la liberté de la presse.