Ils sont trois présidents ouest-africains qui arrivent demain mardi 28 décembre 2010 à Abidjan. Ils viennent, au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), rencontrer Laurent Gbagbo suite à la réunion des chefs d’Etats de l’organisation sous-régionale tenue, vendredi 24 décembre 2010, à Abuja au Nigeria. Les présidents béninois, Thomas Boni Yayi, sierra-léonais, Ernest Baï Koroma et cap-verdien, Pedro Pires sont donc porteurs d’un message de leurs pairs sous régionaux. A l’issue de cette rencontre, il a été demandé à Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara. Dans le cas contraire, la Cedeao, selon le communiqué final de la réunion, n’aura pas d’autre choix que d'adopter des mesures, y compris l'utilisation de la force légitime pour aider le peuple ivoirien à atteindre son but. « Il est clair que la détermination de ces hommes d'Etat, pour trouver une sortie par le
dialogue à la crise, est sans équivoque. Ils iront parler au président Gbagbo pour le lui faire comprendre et essayer d’obtenir de lui de partir sans attendre, du pouvoir, comme le dit la Cedeao », a indiqué à l’Agence France presse (Afp), Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères. « C'est un geste de bonne volonté pour tenter de trouver une issue pacifique à ce problème qui nous préoccupe tous. Nous devons négocier d'abord », a-t-il précisé sur Radio France International (Rfi). « lls verront également le président élu (Alassane Ouattara, Ndlr) pour lui dire que la paix a un prix, qu'il faut faire preuve de souplesse, de flexibilité », a ajouté M. Ehouzou.
« Le président Boni Yayi, accompagné de ses pairs de la Sierra Leone et du Cap-Vert, se rendront mardi à Abidjan porteurs du message de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) au président Laurent Gbagbo », a affirmé à l'AFP Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères.
Déjà le jeudi 23 décembre 2010, le président cap-verdien, Pedro Pires s’était dit « prêt », informe l’Afp, à s’«impliquer dans la recherche d’une solution pacifique à la crise qui sévit en Côte d’Ivoire ».
Les trois présidents ouest-africain qui arrivent, faut-il le souligner, n’ont pas de contentieux avec le locataire du Palais présidentiel ivoirien. Pour autant, leur mission ne sera pas une sinécure. Car, Laurent Gbagbo, conformément à la décision du Conseil constitutionnel, continue, en dépit des pressions, de se considérer comme le président élu de Côte d’Ivoire.
SYLLA Arouna
dialogue à la crise, est sans équivoque. Ils iront parler au président Gbagbo pour le lui faire comprendre et essayer d’obtenir de lui de partir sans attendre, du pouvoir, comme le dit la Cedeao », a indiqué à l’Agence France presse (Afp), Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères. « C'est un geste de bonne volonté pour tenter de trouver une issue pacifique à ce problème qui nous préoccupe tous. Nous devons négocier d'abord », a-t-il précisé sur Radio France International (Rfi). « lls verront également le président élu (Alassane Ouattara, Ndlr) pour lui dire que la paix a un prix, qu'il faut faire preuve de souplesse, de flexibilité », a ajouté M. Ehouzou.
« Le président Boni Yayi, accompagné de ses pairs de la Sierra Leone et du Cap-Vert, se rendront mardi à Abidjan porteurs du message de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) au président Laurent Gbagbo », a affirmé à l'AFP Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères.
Déjà le jeudi 23 décembre 2010, le président cap-verdien, Pedro Pires s’était dit « prêt », informe l’Afp, à s’«impliquer dans la recherche d’une solution pacifique à la crise qui sévit en Côte d’Ivoire ».
Les trois présidents ouest-africain qui arrivent, faut-il le souligner, n’ont pas de contentieux avec le locataire du Palais présidentiel ivoirien. Pour autant, leur mission ne sera pas une sinécure. Car, Laurent Gbagbo, conformément à la décision du Conseil constitutionnel, continue, en dépit des pressions, de se considérer comme le président élu de Côte d’Ivoire.
SYLLA Arouna
