C’est en principe demain que trois chefs d’Etat, mandatés par la Cedeao vont fouler le sol ivoirien pour s’entretenir avec le Président de la République, Laurent Gbagbo. Hier, à son cabinet, le ministre de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou a tenu à faire un éclairage sur cette visite à la presse nationale et internationale. Pour lui, cette visite doit s’inscrire dans le règlement pacifique de cette crise.
D’emblée, il a averti : «le respect de la Constitution n’est pas négociable». Il a élevé une vive protestation contre la justice à double vitesse des organisations mondiales et sous-régionales. «Où était la Cedeao en 2002 quand la Côte d’Ivoire a été attaquée ?» a-t-il questionné. C’est pourquoi, il s’étonne de la curieuse vitalité de la Cedeao quant à son éventuelle intervention militaire en Côte d’Ivoire. «Ce n’est pas sérieux», a protesté le ministre. Non sans dénoncer l’activisme de Sarkozy dans la crise post-électorale. Tirant les ficelles par-ci, menaçant les autorités par-là. «Que la France s’occupe des problèmes français et qu’elle laisse la Côte d’Ivoire s’occuper des siens», a martelé Emile Guiriéoulou.
A ceux qui agitent le chiffon rouge du Tpi, le ministre de l’Intérieur a voulu être on ne peut plus clair : «On ne nous fera pas taire en brandissant l’épouvantail du Tpi». En s’insurgeant contre le mutisme des organisations des Droits de l’Homme face au massacre des jeunes Patriotes en 2004. «C’est du racisme», a-t-il dénoncé, avant d’ajouter : «On n’est pas là pour rigoler. Qu’on ne pense pas nous faire peur».
Le ministre est revenu sur la question de l’avion américain qui a atterri à Bouaké. Selon lui, cet avion devait atterrir à Abidjan des experts qui devaient constater l’ampleur des dégâts causés à l’ambassade des Etats-Unis lors des fusillades entre Fds et la coalition rebelles-Onuci, dans le périmètre de l’Hôtel du Golf. Malheureusement, apprend-il, à la surprise des autorités, l’avion qui devait continuer sa route vers le Ghana a atterri à Bouaké, avec à son bord dix «Blancs», vraisemblablement des mercenaires, au dire du ministre. Mais il a rassuré que leurs identités sont parfaitement connues des autorités et qu’ils sont, en ce moment, «pistés».
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
D’emblée, il a averti : «le respect de la Constitution n’est pas négociable». Il a élevé une vive protestation contre la justice à double vitesse des organisations mondiales et sous-régionales. «Où était la Cedeao en 2002 quand la Côte d’Ivoire a été attaquée ?» a-t-il questionné. C’est pourquoi, il s’étonne de la curieuse vitalité de la Cedeao quant à son éventuelle intervention militaire en Côte d’Ivoire. «Ce n’est pas sérieux», a protesté le ministre. Non sans dénoncer l’activisme de Sarkozy dans la crise post-électorale. Tirant les ficelles par-ci, menaçant les autorités par-là. «Que la France s’occupe des problèmes français et qu’elle laisse la Côte d’Ivoire s’occuper des siens», a martelé Emile Guiriéoulou.
A ceux qui agitent le chiffon rouge du Tpi, le ministre de l’Intérieur a voulu être on ne peut plus clair : «On ne nous fera pas taire en brandissant l’épouvantail du Tpi». En s’insurgeant contre le mutisme des organisations des Droits de l’Homme face au massacre des jeunes Patriotes en 2004. «C’est du racisme», a-t-il dénoncé, avant d’ajouter : «On n’est pas là pour rigoler. Qu’on ne pense pas nous faire peur».
Le ministre est revenu sur la question de l’avion américain qui a atterri à Bouaké. Selon lui, cet avion devait atterrir à Abidjan des experts qui devaient constater l’ampleur des dégâts causés à l’ambassade des Etats-Unis lors des fusillades entre Fds et la coalition rebelles-Onuci, dans le périmètre de l’Hôtel du Golf. Malheureusement, apprend-il, à la surprise des autorités, l’avion qui devait continuer sa route vers le Ghana a atterri à Bouaké, avec à son bord dix «Blancs», vraisemblablement des mercenaires, au dire du ministre. Mais il a rassuré que leurs identités sont parfaitement connues des autorités et qu’ils sont, en ce moment, «pistés».
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr