« …Nous (Les Eléphants footballeurs, ndlr) sommes particulièrement affectés par les évènements qui marquent la Côte d'Ivoire aujourd'hui et en appelons à la raison pour que cesse toute violence. Nous souhaitons faire cet appel solennel à l'apaisement dans notre pays pour éviter de nouvelles vies sacrifiées (…) Nous demandons à la communauté internationale de bien tenir compte des caractéristiques du peuple ivoirien et de l'assister et l'aider à sortir de cette crise de nos Institutions.
La communauté internationale a un devoir de conciliation bien plus fondamental que son rôle de rétorsion, qui priverait le pays des fonds du Fmi ou des Institutions internationales, avec pour effet de nouvelles souffrances de notre peuple…" Ce pan du message à l’apaisement de Didier Drogba, capitaine de la sélection nationale ivoirienne de football, n’est pas du tout apprécié de son coéquipier Touré Kolo. Interrogé par deux confrères vendredi dernier, sur la démarche très sage et noble de Drogba, Kolo s’est désolidarisé en ces termes : «J’ai été surpris de voir ce communiqué.
Personnellement, je n’ai pas donné mon accord à cette initiative. Quant à une déclaration engageant les Eléphants, j’affirme n’avoir pas donné mon accord. Je n’ai ni donné mon accord ni dit que j’étais pour cette déclaration. Autrement dit, je ne me reconnais absolument pas dans ce que Didier a dit (…) Mes convictions politiques ne regardent que moi (…) Didier Drogba a pris ses responsabilités, je prends les miennes… ». on sait les querelles de leadership qui opposent Drogba à Kolo. Mais de là à penser que le sociétaire de Manchester City allait poussait l’inimité avec Drogba jusque dans la crise que traverse le pays, personne n’y a pensé. Peu importe si Kolo a été consulté ou pas. L’enjeu est trop important pour qu’on fasse prévaloir son ego. Drogba, épris de paix n’a pas voulu observer un mutisme coupable face à la crise post-électorale qui secoue la Côte d’Ivoire. Dixième personnalité la plus respectée du monde, Drogba, sans mépriser Kolo, a des responsabilités plus grandes que son coéquipier. En associant tous ses camarades de l’équipe nationale à cette noble cause, il a tout simplement fait preuve de grandeur d’esprit. Ces athlètes devraient aider leur pays à sortir de la crise, en faisant taire leurs querelles personnelles. Ça vaut mieux pour l’espoir qu’ils représentent pour le pays.
Véronique Adjoumany
La communauté internationale a un devoir de conciliation bien plus fondamental que son rôle de rétorsion, qui priverait le pays des fonds du Fmi ou des Institutions internationales, avec pour effet de nouvelles souffrances de notre peuple…" Ce pan du message à l’apaisement de Didier Drogba, capitaine de la sélection nationale ivoirienne de football, n’est pas du tout apprécié de son coéquipier Touré Kolo. Interrogé par deux confrères vendredi dernier, sur la démarche très sage et noble de Drogba, Kolo s’est désolidarisé en ces termes : «J’ai été surpris de voir ce communiqué.
Personnellement, je n’ai pas donné mon accord à cette initiative. Quant à une déclaration engageant les Eléphants, j’affirme n’avoir pas donné mon accord. Je n’ai ni donné mon accord ni dit que j’étais pour cette déclaration. Autrement dit, je ne me reconnais absolument pas dans ce que Didier a dit (…) Mes convictions politiques ne regardent que moi (…) Didier Drogba a pris ses responsabilités, je prends les miennes… ». on sait les querelles de leadership qui opposent Drogba à Kolo. Mais de là à penser que le sociétaire de Manchester City allait poussait l’inimité avec Drogba jusque dans la crise que traverse le pays, personne n’y a pensé. Peu importe si Kolo a été consulté ou pas. L’enjeu est trop important pour qu’on fasse prévaloir son ego. Drogba, épris de paix n’a pas voulu observer un mutisme coupable face à la crise post-électorale qui secoue la Côte d’Ivoire. Dixième personnalité la plus respectée du monde, Drogba, sans mépriser Kolo, a des responsabilités plus grandes que son coéquipier. En associant tous ses camarades de l’équipe nationale à cette noble cause, il a tout simplement fait preuve de grandeur d’esprit. Ces athlètes devraient aider leur pays à sortir de la crise, en faisant taire leurs querelles personnelles. Ça vaut mieux pour l’espoir qu’ils représentent pour le pays.
Véronique Adjoumany