Maintenir la pression sur l’ex président Laurent Gbagbo jusqu’à ce qu’il lâche le pouvoir qu’il a confisqué, tel est le leitmotiv qui anime désormais les Ivoiriens en général et les le RHDP en particulier. D’ailleurs, c’est ce qui motive l’opération ville morte lancée par les Houphouétistes. Il s’agira de faire partir Gbagbo et son clan, de gré ou de force, du Palais présidentiel qu’ils occupent illégalement après leur cuisant échec au scrutin du 28 novembre dernier. En effet, les Ivoiriens n’en peuvent plus. C’est donc ce ras-le-bol qu’ils vont exprimer en paralysant toutes les activités économiques tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Une façon très significative de dire à l’ex président Gbagbo qu’il doit respecter la volonté du peuple qui est la volonté de Dieu. A partir de ce lundi et ce, jusqu’à son départ du pouvoir, les Ivoiriens entendent occuper la rue et mener des actions de désobéissance. Cette action qui accompagne celle engagée à grand renfort par la communauté internationale va accentuer la pression sur le putschiste électoral Gbagbo de LMP. Depuis des jours, des villes de l’intérieur ont engagé le combat de la survie du peuple ivoirien. Et la mayonnaise est en passe de prendre car la Côte d’Ivoire est à bout de souffle. Les consignes d’usage ont été données le samedi 25 décembre dernier au cours d’une rencontre du Rassemblement des Houphouetistes tenue au siège du Rhdp à Cocody et présidé par le premier ministre Kablan Duncan et le général Ouassenan. Au nom du président du directoire, le Pr Alphonse Djédjé Mady, les délégués ont été mis en mission de remobilisation des militants pour le maintien de la pression. Des jours brûlants s’annoncent donc contre le clan des brigands électoraux.
JN
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