Le responsable des opérations de maintien de la paix de l`ONU, Alain le Roy, est arrivé lundi à Abidjan pour "soutenir" la mission onusienne en Côte d`Ivoire dont l`un des deux présidents proclamés, Laurent Gbagbo, a demandé le départ, a annoncé l`ONU dans un communiqué.
Cité dans ce communiqué, M. Leroy souligne que l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) "fait face à un moment particulèrement délicat". Elle "fait face à une population en partie hostile et à des responsables politiques en partie hostiles à sa présence", a-t-il ajouté.
Laurent Gbagbo a accusé l`Onuci de soutenir militairement le camp de son adversaire, Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28
novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale, après
certification des résultats par le chef de l`Onuci, Choi Young-Jin.
Il a réclamé le départ des quelque 9.000 casques bleus de cette mission et des 900 soldats français de l`opération Licorne qui les appuient.
Selon M. Leroy, l`Onuci protège "les civils de la manière la plus impartiale possible, quelle que soit leur affiliation politique ou leur ethnie".
Il doit rester plusieurs jours à Abidjan où il a déjà rencontré Alassane
Ouattara. Il a précisé avoir demandé à rencontrer Laurent Gbagbo, mais ne pas
avoir encore reçu de réponse.
La visite du chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, déjà venu
en Côte d`Ivoire en juin 2009, survient à un moment particulièrement sensible.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a menacé de renverser militairement le régime de Laurent Gbagbo s`il ne cède pas de lui-même le pouvoir. Une délégation de cette institution régionale est attendue mardi à Abidjan pour y rencontrer M. Gbagbo.
Mercredi, les "jeunes patriotes", fervents partisans de Laurent Gbagbo, ont
prévu un grand rassemblement à Abidjan pour défendre "la dignité et la
souveraineté de la Côte d`Ivoire".
Cité dans ce communiqué, M. Leroy souligne que l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) "fait face à un moment particulèrement délicat". Elle "fait face à une population en partie hostile et à des responsables politiques en partie hostiles à sa présence", a-t-il ajouté.
Laurent Gbagbo a accusé l`Onuci de soutenir militairement le camp de son adversaire, Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28
novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale, après
certification des résultats par le chef de l`Onuci, Choi Young-Jin.
Il a réclamé le départ des quelque 9.000 casques bleus de cette mission et des 900 soldats français de l`opération Licorne qui les appuient.
Selon M. Leroy, l`Onuci protège "les civils de la manière la plus impartiale possible, quelle que soit leur affiliation politique ou leur ethnie".
Il doit rester plusieurs jours à Abidjan où il a déjà rencontré Alassane
Ouattara. Il a précisé avoir demandé à rencontrer Laurent Gbagbo, mais ne pas
avoir encore reçu de réponse.
La visite du chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, déjà venu
en Côte d`Ivoire en juin 2009, survient à un moment particulièrement sensible.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a menacé de renverser militairement le régime de Laurent Gbagbo s`il ne cède pas de lui-même le pouvoir. Une délégation de cette institution régionale est attendue mardi à Abidjan pour y rencontrer M. Gbagbo.
Mercredi, les "jeunes patriotes", fervents partisans de Laurent Gbagbo, ont
prévu un grand rassemblement à Abidjan pour défendre "la dignité et la
souveraineté de la Côte d`Ivoire".